Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Mademoiselle K
La Maroquinerie  (Paris)  28 septembre 2006

On lui prédisait un grand succès, raz de marée médiatique et liesse populaire. Ca y est, c’est fait, Mademoiselle K à la Maroquinerie. "Il reste des places ?" demande le mec en goguette, non lui répond la serveuse, et demain c’est pas sûr.

La K s’arrache mieux que, au hasard, tous les concerts de la rentrée. Il faut dire que la K a des ressources sous le capot, avec ce premier album tout en rock abrasif plus M que PJ Harvey (à qui on la compare souvent), davantage sculpté pour Le Mouv que pour France Inter. La France des 20-30 ans en action et qui se déplace, tout classe sociale confondue, de 7 à 777 ans pour écouter le rock à la française.

Par chance et par retard on échappe à la première partie, qui au travers des portes semble insupportable. Début des hostilités avec "A côté", si les souvenirs ne nous abusent, et première impression d’être face à l’événement rock de la rentrée musicale. Le son, gros comme une Ribenbacker, et l’attitude rock, indéniablement. "Putain, ça fait du bien de rentrer à Paris" lâche Katerine.

Et puis c’est l’avalanche de tubes potentiels comme "Ca sent l’été" ou "Ca me vexe", les gens serrés et compressés semblent apprécier, ça dodeline sec pour les groupies dans les bras de leurs jules. Impression très désagréable que tout le monde est heureux ici, pas l’ombre d’une névrose ou d’une déviance.

"Ma mère est là ce soir, c’est assez flippant!" s’esclaffe Mademoiselle K, avant de s’étonner, "Et ce qui est encore plus drôle, c’est que je ne pensai pas qu’elle aimerait cette chanson". Mademoiselle K enchaîne sur "Crève", aux allures de chanson punk style "Drain you", dédicacée au patron de la mère de K, qu’on imagine infâme.

Energie haute voltige pour un concert qui ressemble déjà à une consécration, en dépit des quelques ratés vocaux dûs à l’empressement. "Jalouse" débute en acoustique, moment de partage pour la foule, grande audience féminine. Un plébiscite unanime donc, mais un brin facile pour des accords qui ne le sont pas moins. La grande théorie des suites d’accords mémorisables, sans la complexité et les paroles un peu brin naïves.

Mathieu Chedid, avant de devenir chiant et heureux (comprendre artistiquement mort) avait quand même eu de la suite dans les idées. Et un style original. Katerine a pour l’instant sa fraîcheur et son envie, son phrasé rap et ses gimmick teenage kick. Pourvu que ça dure…

Devant la reconnaissance du public on s’esquive, et l’on ferme la porte derrière soi, contenant à peine les décibels de la nouvelle Grande Sophie de l’hexagone.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Ca me vexe de Mademoiselle K
Une 2ème chronique de l'album Ca me vexe de Mademoiselle K
La chronique de l'album Jamais la paix de Mademoiselle K
La chronique de l'album eponyme de Mademoiselle K
Mademoiselle K en concert au Festival du Schmoul 2007
Mademoiselle K en concert au Festival Le Printemps de Bourges 2007 (samedi)
Mademoiselle K en concert à l'Elysée Montmartre (12 juin 2007)
Mademoiselle K en concert au Festival Le Rock dans tous ses Etats 2007 (samedi)
Mademoiselle K en concert au Festival Musiques en Stock 2008
Mademoiselle K en concert au Festival Furia Sound 2008
Mademoiselle K en concert au Fil (7 novembre 2008)
Mademoiselle K en concert au Festival Fnac Live #4 (édition 2014)

En savoir plus :

Le site officiel de Mademoiselle K

Crédits photos : Thomy Keat (Plus de photos sur Taste of Indie)


Little Tom         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=