One man show de et avec Alexandre Pavlata mis en scène par Philippe Martz.
Avant de découvrir l'ultimate show du célèbre Francky O.Right vedette du "Cococabana" le plus petit casino de l'est du Nevada qui met le feu à Las Vegas, Elliott 1er, un petit blond accroché à sa guitare délivre un petit set acoustique destiné à "chauffer" la salle.
Il égrène de petites chansons d'amour ou d'humour à la va comme je te chante, qu'il veut être des mélodies swing'n'sensuelles.
Heureusement, en bout de scène le bout incandescent d'une cigarette attire l'attention et peu à peu la lumière éclaire Francky O.Right qui est venu assister au set. Ceux qui ne le connaissent pas encore le dévore des yeux. Et ceux qui le connaissent ne peuvent s'empêcher d'en parler à leur voisin.
Car Francky O.Right est un personnage atypique, singulier, inédit, unique.
Un look hybride de clown et de danseur de tango gominé, un échappé des films muets qui viendrait faire un pas de deux dans une comédie hollywoodienne, un illusionniste et un comédien, un baratineur de cabaret et un poète à sa manière..
Derrière les paillettes et le pantalon à bretelles, Alexandre Pavlata.
Clown, danseur, marionnettiste, mime, magicien, performeur, il délivre un show qui tient du stand-up et de la performance, du clown et de la comédie musicale déjantée, naviguant du burlesque au non-sens, de la comédie à la magie, du rire au trash.
Qu'il tienne une rose en équilibre sur son nez, qu'il assassine sa main, qu'il swingue ou savoure les baisers envoyés par le public, il séduit immanquablement et le public ravi retrouve des yeux d'enfant.
Un rien, un geste, un regard, suffit pour créer un monde.
Tout est fluide, léger, le corp souple occupe l'espace comme un danseur qui initie des arabesques, simple, voire élémentaire et pourtant, on s'en doute bien, pas à la portée du premier venu et fruit d'une longue pratique du spectacle de rue.
Dommage pour ceux qui ne sont pas venus... mais ils ont droit à une deuxième chance car Francky O.Right revient faire "l'américain à l'Européen" en décembre ! |