En 1979, Philippe Chatel écrit "Emilie Jolie" un conte musical qui connaît un succès immédiat et non démenti à ce jour. A l’époque, la distribution regroupait le fleuron de la variété francophone qui n’hésitait pas à se transformer en animal, dont Louis Chedid dans le rôle du raton laveur.
Et voilà que 25 ans après, ce dernier et Pierre Dominique Burgaud signent "Le soldat rose" qui s’inscrit dans le même créneau avec un argument à la "Toy story" francisé. Louis Chedid devient une panthère noire, fait de son rejeton, -M-, le bien nommé soldat rose, et réunit, à côté de Francis Cabrel et Alain Souchon, quelques uns des heureux petits nouveaux élus de la chanson française.
Musicalement rien de nouveau et pas de contre emploi. On pourrait même croire à du "sur mesure" pour les interprètes comme le banjo pour Jeanne Cherhal, le swing manouche pour Sanseverino, le slow pour Vanessa Paradis, le musette pour Bénébar et la chansonnette pour Shirley et Dino, le tout raconté par la voix enjoleuse de Catherine Jacob.
Et la nuit mouvementée dans le grand magasin s’achève en happy end ("Il n’y pas de bonheur plus grand que d’être dans les bras de ses parents") qui ravira les petits et les mélodies de Louis Chedid.
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