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puce Léna Grinda - Patrick Préjean
Interview  (Paris)  19 décembre 2006

Après une première programmation à l’automne avec "Cher menteur", Patrick Préjean et Léna Grinda réinvestissent le Théâtre du Ranelagh pour camper deux monstres sacrés et deux sacrés personnages, l’écrivain George Bernard Shaw et la comédienne Stella Campbell, dont les amours fidèles mais tumultueuses ont nourri une correspondance merveilleuse d’esprit et donné lieu à un très beau et intelligent spectacle.

Nous les avons rencontré avant une représentation d’un soir frileux où thé et café étaient les bienvenus. Ils nous ont reçu avec une très grande gentillesse et hors scène, ces deux là ne s’ennuient pas ! Beaucoup de travail, beaucoup de plaisir aussi a présidé à cette belle aventure qui a rencontré la faveur du public.

 

Je commence par vous, Léna Grinda…

Patrick Préjean : Très bien ! Ca me laisse le temps de touiller mon café !

Vous êtes adaptatrice. Avez-vous rapproché le texte d'origine et la traduction de Cocteau en étant tentée de faire une nouvelle adaptation ou finalement le point de départ était-il acquis ?

Léna Grinda : C'était acquis que nous partions de cette adaptation. Ensuite avec la metteur en scène Anne Bourgeois, puis Patrick quand nous avons commencé les répétitions, nous nous avons constaté qu'il y avait des longueurs. Nous avons donc opéré quelques coupures sur le texte original qui durait près de deux heures trente pour arriver à un spectacle d'une heure vingt. Des coupures qui me semblent nécessaires et judicieuses pour arriver à une pièce assez "compacte" si on peut utiliser ce terme.

Patrick Préjean : D'autant que nous constatons de plus en plus fréquemment que le temps de concentration des gens dépasse rarement une heure trois quart. A part les fondus de théâtre…

Effectivement et au bout d'une heure les gens commencent à gigoter sur leur siège

Patrick Préjean : Tout à fait. Et c'est lié au rythme de la vie, à la dispersion….

Léna Grinda : …ils ne se posent pas vraiment pour prendre tout simplement le temps de vivre.

Ce qui est symptomatique est le fait que très souvent ils demandent la durée de la pièce comme s'il fallait se préparer à une épreuve et se conditionner…

Patrick Préjean : …ils ont le plaisir… calibré. J'espère que cela n'est pas érigé en principe pour tout (rires). "Bonjour Madame, excusez-moi j'ai 20 minutes à vous accorder !"

Léna Grinda : Il plaisante !

Patrick Préjean : Oh ! (rires).

Donc ces coupures sont intervenues très en amont du travail ?

Léna Grinda : Oui. Dès le travail à la table. Nous avons travaillé une bonne semaine en lecture à la table au cours de laquelle longueurs et tunnels sont apparus d'où la nécessité de resserrer le texte. 

Donc des coupures quasi naturelles…

Léna Grinda : Oui, en quelque sorte.

Remontons un peu en arrière. Comment êtes-vous venus sur ce projet ?

Léna Grinda : J'étais fascinée par cette pièce que j'avais vue interprétée par Edwige Feuillère et Jean Marais et j'ai eu l'opportunité de prendre une option sur les droits. Je suis donc à l'origine du projet et j'ai contacté mon amie Françoise Casamatta pour le concrétiser.

Nous avons eu la chance et le très grand bonheur d'intéresser Anne Bourgeois qui en a assuré la mise en scène et puis Patrick Préjean qui accepté le rôle de Bernard Shaw.

Mais il n'est pas arrivé tout à trac parce qu'il a vu de la lumière…

Patrick Préjean : …j'ai vu la lumière en lisant la pièce (rires).

Vous l'aviez immédiatement pressenti pour le rôle ?

Patrick Préjean : Je vais répondre pour lui éviter une question embarrassante. La réponse est non. Je suis un 2ème ou 3ème choix qui a voulu se transformer en excellence. Je dis qui a voulu…je m'arrêterai là !
(rires).

Au public d'en juger. Mais la réponse est sans doute positive car vous reprenez le spectacle pour un mois dans le même lieu, du 14 décembre 2006 au 14 janvier 2007 après avoir joué du 19 septembre au 26 novembre 2006. Ce qui est assez rare. Donc vous étiez emballé quand on vous a proposé ce rôle et vous n'avez pas eu de problème  d'emploi du temps ?

Patrick Préjean : Ah oui ! Et s'il y avait eu quelques difficultés je les aurais aplanies. Ce genre de texte, ce genre de rôle et de contexte sont difficilement refusables.

Léna Grinda : Il faut préciser que nous avons eu la chance que Françoise Casamatta connaisse Catherine Develay qui a repris ce merveilleux Théâtre du Ranelagh. Nous lui avons présenté la pièce et elle a accepté de la monter. Il y a donc eu un heureux concours de circonstances.

De plus, le décor de ce théâtre tout en boiseries convient particulièrement à la pièce.

Léna Grinda : Oui, il est tout à fait adapté ainsi que le plateau très profond, plein de mystères.

Patrick Préjean : Boiseries qui  peuvent facilement se comparer à celles d'un club anglais.

Léna Grinda : Tant et si bien que nous avons maintenant du mal à imaginer la jouer dans un autre lieu.

Patrick Préjean : Oh si le spectacle continue à bien marcher et qu'on nous propose un autre lieu l'imaginaire ira très bien…

Vous avez donc eu un coup de coeur pour ce rôle ?

Patrick Préjean : Oui. Je travaille beaucoup aux coups de coeur !

Mais parfois les coups de cœur peuvent s'avérer décevants et parfois on doit accepter des rôles moins enthousiasmants.

Patrick Préjean : Je ne vous le fais pas dire ! Je l'ai fait pour casser la croûte. Donc j'ai fais des bons choix et des mauvais, j'ai eu des coups de bol aussi et depuis une dizaine d'années, j'ai la chance d'être un peu moins confronté à ce problème.

Votre rôle précédent était également passionnant puisqu'il s'agissait de "Célimène et le Cardinal" que vous avez joué au Théâtre du Lucernaire et que vous reprenez je crois.

Patrick Préjean : Oui. Et j'avais signé pour une dizaine de galas avant de m'engager pour "Cher menteur" et Catherine Develay a eu la grande bienveillance d'accepter d'afficher relâche les soirs où je n'étais pas disponible. C'est assez exceptionnel et cela mérite d'être noté.

Léna Grinda : Et pendant ce temps là je me reposerai !

Continuons cette interview qui passe un peu du coq à l'âne. Donc "Cher menteur" en reprise. Y a-t-il de projets de tournée ?

Léna Grinda : Oui pour 2008 car il faut du temps pour monter une tournée et nous sommes déjà presqu'en 2007.

Patrick Préjean : Nous avons également tourné un DVD qui sera commercialisé et peut être aura-t-il l'heur de plaire à une chaîne de télévision…

Son visionnage peut également donner envie aux salles de vous programmer.

Léna Grinda : Absolument.

Et vous interprétez le rôle de ce monstre sacré qu'était Stella Campbell avec ses excès et ses fragilités.

Léna Grinda : Ce rôle me plaît énormément. Ce personnage comporte  diverses facettes. Elle est orgueilleuse et autoritaire et en même temps touchante et drôle. Elle voudrait être dominatrice mais elle a fort affaire face à Shaw qui ne laisse pas faire d'où une partie de ping pong.

Elle a jeté son dévolu sur Shaw qui est son contraire mais qui est un irlandais loin d'être soumis.

Léna Grinda : Il a comme on dit une grande gueule !

Patrick Préjean : Et il sait s'en servir !

Léna Grinda : Il a beaucoup de séduction aussi et cela fait un duo qui fait un peu penser à Virginia Woolf. Ils s'aiment profondément tout en sachant que cela se terminera mal, qu'ils ne vieilliront pas ensemble. D'autant que Shaw ne quittera jamais sa femme. Ce sont des personnages complexes et entiers, deux rôles magnifiques.

Patrick Préjean : Shaw patauge un peu entre ce grand amour fusionnel, l'amour qu'ils se portent l'un et l'autre, et l'énorme amour qu'ils se portent à eux-mêmes ! La confrontation de deux egos surdimensionnés fait forcément des étincelles !

S'agit-il réellement d'un amour fusionnel et charnel ou d'un amour épistolaire et de théâtre en raison notamment de leurs relations professionnelles ?

Patrick Préjean : Ils ont quand même si je puis dire "consommé". Peu mais pendant douze heures ! Stella Campbell parle quand même de "nos jeux royaux de grands fauves asexués". Il y a eu sûrement des moments très chauds…

Patrick Préjean : …mais ils sont passés à côté...

Léna Grinda : … et leur relation a pris ensuite une toute autre dimension. Ils ne peuvent pas vraiment vivre l'un sans l'autre tout en ne pouvant pas vivre ensemble.  Le thème de la pièce c'est "Ni avec toi ni sans toi".

Patrick Préjean : C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on se retrouve tous les soirs au Théâtre du Ranelagh, à l'hôtel du Ranelagh, pour être ensemble au moins pendant une heure et demie !

Ces éclats et étincelles ne sont-ils pas durs à jouer d'autant  que vous êtes amenés à jouer une relation qui a duré 40 ans dans un condensé d'une heure trente ?

Léna Grinda : Cela passe très vite en réalité. Et cela tient tant à la structure de la pièce qu'à la mise en scène. Anne Bourgeois a créé des ellipses qui permettent au spectateur de comprendre qu'un certain nombre d'années se sont écoulées et cela sans noirs.

Patrick Préjean : Cela reste néanmoins difficile mais c'est passionnant. Et c'est aussi un des intérêts de ce métier. C'est excitant et intéressant. En ce qui me concerne j'ai rarement eu un rôle qui fait autant appel au ressenti profond. On ne peut pas savoir ce que je mets dans ce rôle. Parfois c'est presque toute ma vie !

Cela tient aux propos de Shaw ?

Patrick Préjean : Il y a des similitudes et des analogies de situations proches de celles que j'ai vécues. Cela peut être une parenté. Quand on parle de la mère de Shaw je ne peux pas m'empêcher de penser à ma propre mère.

Une incarnation ?

Patrick Préjean : Appelons cela une incarnation sans trop se prendre au sérieux au point de dire que l'on devient totalement le personnage. Je suis un défenseur du jeu. On dit "jouer la comédie" ce qui ne veut pas dire qu'on n'y laisse pas des plumes mais pas jusqu'à l'incarnation totale car on deviendrait fou !

Léna Grinda : Il y a surtout une rencontre avec un personnage qui a des correspondances avec le comédien, ce qu'il a en lui, parfois de manière même inconsciente et qui sont révélées par le rôle. Je suis très heureuse de jouer ce rôle et de retrouver Patrick chaque soir. Et ce théâtre a quelque chose de magique.

Patrick Préjean : Le charme de ce théâtre contribue au plaisir.

Léna Grinda : Il y a des silences assez longs dans la pièce et ils passent très bien dans ce lieu où le public reste très silencieux.

Patrick Préjean : Pas du tout ! C'est parce qu'ils sont tous partis! (rires)

Et maintenant que les fauteuils sont été retapissés, ils s'assoupissent et on entend les ronflements.

(rires).

Une question perverse : vous entendez-vous bien sur scène à jouer des personnages à l'ego très fort et même après le spectacle ?

Léna Grinda : Quelque fois mieux ! Nous sommes tous les deux complètement absorbés dans  cette pièce, dans ce voyage.

Patrick Préjean : On s'engueule comme tout à chacun mais pas davantage que dans une autre pièce !

Vous parlez de voyage et je trouve le terme juste car il y a dans le montage du spectacle un côté très cinétique

Léna Grinda : Oui, tout à fait.

Patrick Préjean : C'est le talent d'Anne Bourgeois. Et je dois préciser que autant je vous disais que c'était jubilatoire à jouer autant c'est difficile à mettre au point. On en a vraiment bavé au cours des répétitions pour trouver les moments de rythmique, les temps et pour peaufiner ce jeu en trois dimensions. Car on joue avec l'autre mais cet autre est parfois très loin et présent par la lettre. Ce n'est pas évident de jouer avec quelqu'un qui vous envoie la réplique à droite ou à gauche.

Justement puisque vous jouez à nouveau la pièce après une interruption, appréciez-vous à sa juste mesure le travail effectué et le percevez vous comme judicieux ?

Léna Grinda : Oui, tout à fait. Et cela fonctionne de mieux en mieux. Et je confirme que ce que disait Patrick. Le travail a été dur mais passionnant.

Patrick Préjean : Avec Anne Bourgeois nous avons travaillé à la manière des musiciens de jazz qui retombent toujours sur la mesure tout en s'octroyant des moments de liberté entre deux. Cela me passionne.

Et l'après "Cher menteur" ? Les projets dont on peut parler ?

Léna Grinda : J'ai des projets mais par superstition je n'en parle pas tant qu'ils ne sont pas signés. J'ai deux adaptations prêtes dans mes tiroirs qui attendent l'opportunité d'être concrétisées.

Patrick Préjean : Je vais donc jouer "Célimène et le Cardinal" avec Yolande Folliot qui reprend le rôle de Claude Jade qui nous a tiré sa révérence. J'ai un polar qui va passer prochainement à la télé réalisé par Jean Marbeuf. Et puis je lis des pièces. Il y a un grand Guitry qui est dans l'air. Et puis je fais du doublage dont une série télévisée en 300 épisodes, "Troisième planète après le soleil", complètement surréaliste avec John Lithgow.

Finissons par le théâtre encore. Allez-vous au théâtre comme spectateur et quel spectacle vous a emballé récemment ?

Léna Grinda : Je suis allé voir "Sur le fil" de et avec Sophie Forte mis en scène par Anne Bourgeois que j'ai beaucoup aimé.

Patrick Préjean : Je vais beaucoup au spectacle au sens large du terme, au théâtre, au cinéma, aux concerts de jazz, quand je le peux. Mon dernier coup cœur est un dessin animé français en 3D Piccolo, Saxo et cie  dont les héros sont des instruments de musique. C'est un très grand dessin animé européen qui n'a rien à envier aux plus grandes productions américaines. C'est plein de charme, de poésie et de drôlerie avec une intéressante métaphore entre la hiérarchie des instruments et la  discrimination raciale. Et c'est pour les petits et pour les grands !

 

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La chronique du spectacle "Cher menteur"

Crédits photos : DR


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