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Jarvis Cocker  (Rough Trade/PIAS)  novembre 2006

Décembre 2006, l’heure du bilan des douze derniers mois a enfin sonné. Rubrique "come-back de l’année". Les Stones !! Ben voyons … pourquoi pas les Dolls aussi ??

Non franchement, haro sur les papys grabataires et sclérosés tout juste bons à taper cinquante euros à quelques innocents réclamant leurs miettes d’une légende révolue. Il va sans dire que Big Star ou Vashti Bunyan feraient des candidats autrement plus sérieux, capables même d’atteindre le podium. Mais de là à détrôner Jarvis Cocker, une autre paire de manches ...

Depuis la débandade de Pulp après la tournée de We Love Life, l’icône de la pop anglaise s’est faite relativement discrète au niveau médiatique. Tout juste se souvient-on de quelques DJ sets dans la capitale, de collaborations avec Nancy Sinatra, Kid Loco, Anna Karina ou d’un projet electro bancal (Relaxed Muscle) précédant une virée chez Harry Potter. Autant dire qu’une renaissance critique et publique devait figurer en bonne place parmi ses résolutions pour 2006.

Et de débuter l’année sur les chapeaux de roues avec une participation active au très acclamé opus de Charlotte Gainsbourg. Avant d’enchaîner sur la finalisation de son premier album solo.

De prime abord, on décèle un léger décalage entre l’arsenal médiatique déployé (évènements à répétition sur MySpace, concert aux Inrocks la veille de la sortie ...) et la discrétion affichée par son créateur (album sans titre, volonté de désolidariser le Jarvis actuel de Jarvis Cocker, chanteur de Pulp). Sans parler de cette pochette volontairement floue où une flèche deviendrait nécessaire pour procéder à son identification (!).

Comme si Jarvis aspirait à un retour par la petite porte, sans tambours ni trompettes. Etonnant pour quelqu’un dont la reconnaissance et aux paillettes ont été le moteur des années durant ...

L’époque où le chien fou s’exhibait à Top Of The Pops sous les hurlements stridents d’adolescentes pré-pubères semble bien loin. Jarvis Cocker a changé, s’est assagi. A mûri serait-on même tenté de dire : la paternité, son déménagement en famille à Paris …

Plus question de surfer sur la tumultueuse carrière de son groupe, c’est maintenant seul que le nouveau Jarvis Cocker veut se faire un nom. Mais avec de nouvelles armes : l’ex-frontman de Pulp donne désormais dans la pop d’âge mûr maîtrisée et ultra travaillée. A la Elvis Costello.

Preuve de cette évolution, les textes nombrilistes ont laissé place à une peinture plus grave de notre société ("Fat Children"). Pourtant musicalement, Jarvis n’oublie pas de brosser ses fans dans le sens du poil entre morceaux pop catchys et balades plus intimistes, dignes des meilleures heures de son défunt groupe. En version épurée néanmoins. La première face se boit comme du petit lait : "Don’t Let Him Waste Your Time", "Black Magic", "I Will Kill Again" ou encore "Baby’s Coming Back To Me".

D’un niveau moindre, la deuxième recèle tout de même d’excellentes pépites : "Disney Time" ou "Tonite". Enfin, que les grincheux se rassurent Jarvis demeure toujours imprévisible, ne rechignant pas à une petite provocation glissée en morceau caché : "Running The World". Difficile de se refaire à quarante-trois printemps ...

Certes, il ne s’agit pas de l’album de l’année, mais celui du retour gagnant de Jarvis Cocker sur le devant de la scène. Ce qui est déjà beaucoup.

 

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