Paris La Cigale 29 mai 2007 ouverture des portes 18h30. Pour la première partie, Bolognaise, je suis arrivé à la bourre donc juste une partie de leur dernier titre. Rock énervé et légèrement bruyant.
Arrivée l’heure d’entrée sur scène des WAMPAS , et là, c’est "NOËL"….. Didier dans son habit de lumière, grande veste bleue à paillette et costume doré ne tient pas en place une seconde et ce sera comme ça tout au long du concert.
Il marche, court, saute, plonge dans son public, marche au milieu de la foule sur les mains des aficionados qui ne manquent pas de monter sur scène pour se jeter à leur tour dans la fosse.
Le délire est total, avec Didier c’est tout à fond, ça passe ou ça casse, acrobaties en tout genre.
Il n’hésitera pas à se faire porter, assis puis debout dans un caddie de supermarché, à bout de bras par la foule en délire qui reprend inlassablement en chœur toutes les chansons des Wampas y compris celles du début du groupe : "L’amour", "Comme un ange", "Yeah yeah"…
Les Wampas de leur côté nous gratifient d’un rock bien carré avec des guitares au gros son bien rock et une section rythmique simple mais bien présente et efficace, enchaînant les morceaux sans temps d’arrêt avec une énergie incroyable et bénéficiant d’une balance et d’un son de façade d’une grande qualité : "L’aquarium tactile", "Tokyo yaki", "Rimini", "Vie, mort et résurrection d’un papillon", l’incontournable "Manu Chao", "Christine".
Pour "San Antonio Blues" Philippe, le lead guitar des Wampas, nous sort une sublime guitare à la forme très 70’s d’un luthier Nancéen, une Roadrunner au son incroyablement gFraras et précis. Un vrai bonheur !!!
Invité surprise : MONSIEUR Dick Rivers en personne monté sur scène pour interpréter "Maman n’aime pas ma musique", qui ravit nos oreilles de sa voix grave et juste…
Arrivé l’incontournable et fameux "Kiss" où Didier nous réserve une acrobatie supplémentaire, embrassant ses fans ponctué à chaque bisou par un " KISSSSSS", Didier se fait tout bonnement hisser au balcon poussé par les fans du bas et tirer à la force des bras par ceux du haut !!!
Il fera le tour du balcon en faisant un "kiss" à de nombreux fans y compris à son "Chef" de l’autre vie.
La salle et la scène sont plongées dans une obscurité inquiétante quand le "Pleins feux" embrase à nouveau la scène nous faisant découvrir Didier et les Wampas entourés de dizaines de jeunes filles remplissant chaque cm2 de la cour au jardin pour interpréter "Petite fille".
Didier, ce fou chantant, M. 200 milliards de volts Ampères, de son charisme, sa vitalité, son ludisme et même si sa voix est particulière et légèrement fausse (ce qu’il revendique), entouré de ses Wampas explosifs, nous a fait vivre une nouvelle fois un concert mémorable.
Ce soir encore, Didier Wampas était réellement LE ROI. |