Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Surreal things : Surrealim & Design
Victoria and Albert Museum  (Londres)  Du 29 mars au 22 juillet 2007

Le surréalisme et Dali sont à l'honneur dans la capitale londonienne avec deux expositions thématiques.

L'une, "Dali & Film" à la Tate Modern, s'intéresse aux relations pas toujours constructives entre Dali et le cinéma. L'autre, "Surreal things : Surrealism & Design" au Victoria and Albert Museum explore l'influence du surréalisme sur les arts décoratifs, l'architecture et la mode et le nom de Dali y est récurrent.

L'exposition rassemble un très grand nombre de pièces, parmi les plus extraordinaires et les plus emblématiques, dont certaines jamais exposées depuis leur création. D'autres sont aujourd'hui universellement connues et reconnues et appartiennent à l'inconscient collectif comme précurseurs du glamour kitsch et du new fetish.

En tout état de cause, la modernité qu'ils incarnaient, à l'époque où le surréalisme constituait un mouvement d'avant garde, reste aujourd'hui encore entière.

Sous le commissariat de Ghislaine Wood, l'exposition propose un intéressant parcours thématique.

Sous un éclairage tamisé, la scénographie, qui combine matériaux bruts, vitrines délicates et couleurs profondes pâtit d'un espace un peu restreint qui entraîne un certain confinement des œuvres.

Des oeuvres qui invitent le visiteur à découvrir l'expérimentation artistique de ceux qui, dans une attitude qu'il voulait de sédition et de défi, explorait la réalité cachée des choses et l'inconscient psychique pour changer le monde.

Le rideau s'ouvre s'ouvre sur un décor de théâtre avec les costumes crées par Giorgio De Chirico pour "Le bal" une création de Georges Balanchine pour les Ballets russes.

Car c'est bien évidemment dans les arts du spectacle que les surréalistes trouvent un nouveau champ de prédilection pour leur création artistique qui leur procurent à la fois visibilité, notoriété et subsides.

Les surréalistes ont ensuite investi les arts décoratifs en détournant la fonctionnalité des objets comme la veste aphrodisiaque de Dali, la brouette capitonnée d'Oscar Dominguez ou le fer à repasser à piques de Man Ray.


De l'objet au mobilier, il n'y a qu'un pas et l'onirisme, le rêve, l'illusion, l'humour et l'érotisme investissent les intérieurs et la reconstitution du salon dalinien du richissime Edward James avec le "Mae West Lips Sofa" et le téléphone homard.



En parallèle, tous les grands noms du surréalisme sont à l'affiche avec de nombreuses toiles notamment de Magritte ("La reproduction interdite"), Miro ("Dreampainting"), Dali ("Couple aux têtes pleines de nuages")

 

 

 

 

et des oeuvres de deux artistes anglo-saxonnes qui furent les compagnes de Max Ernst ("Pétales et jardin de la nymphe Ancolie"), Leonora Carrington ("Pénélope") et Dorothea Tanning ("Night music").

Les surréalistes fréquentent la haute société parisienne et l'univers de la mode accueille favorablement les collaborations extravagantes de Cocteau, Dali, Picasso et Miro.

Particulièrement Elsa Schiaparelli, la grande rivale de Coco Chanel qui la qualifiait de "faiseuse de robes", cette couturière endiablée qui a défrayé les chroniques de mode, faisant rimer élégance avec extravagance et adulée de toute la jet-set des années 30.

Ainsi peut-on voir une reconstitution d’une vitrine d’époque de la maison Schiaparelli, dans laquelle figurent les flacons de parfum crées par Dali.

Un plateau de défilé en forme de vague présente également un florilège de ses modèles et accessoires comme le chapeau-chaussure.

La dernière salle de l'exposition réunit également de très belles pièces comme les bijoux créés par Dali, dont les fameuses broches "Rubis lips" et "Starfish" de Dali, ou le bracelet fourrure de Meret Oppenheim inspiré par "La Vénus en fourrure" de Sacher Masoch qu'il déclina aussi en extraordinaire service à déjeuner.


Même si a vogue des surréalistes cesse avec la seconde guerre mondiale, leur influence perdure ainsi que l'atteste la présentation du mobilier créé par des architectes décorateurs de sgénérations suivantes comme Carlo Mollino et Frederick Kiesler.

Les objets surréalistes ne firent jamais l'objet d'une commercialisation de masse . Sans doute parce qu'ils constituaient encore des oeuvres d'art qui, contrairement à ce qui allait devenir le design, ne répondaient pas aux impératifs d'une production industrielle.

 

A lire aus sur Froggy's Delight :

La chronique de l'exposition "Dali & Film" à la Tate Modern à Londres

En savoir plus :

Le site officiel du Victoria and Albert Museum

Crédits photos : DR


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=