Pour sa 4ème participation à la Biennale de Venise, Hong Kong fonde la légitimité de sa présence sur son statut politique tout à fait particulier au regard de la Chine en tant que région administrative autonome qui est par ailleurs doté d'une culture spécifique du fait de la colonisation britannique.
"Stair Fairy" est la réponse au prequel qui se posait à la plus occidentale des métropoles d'Extrême Orient quant à sa visibilité au plan international en termes culturels.
La question était en effet : "How does Hong Kong show itself to the world ? Au visiteur, désormais, d'apprécier la pertinence de la réponse apportée par le triumvirat sélectionné.
Petite sélection qui commence en extérieur avec une installation réalisée par des...français.
"The parrot’s tale" a été conçu Laurent Gutierrez et Valérie Portefaix, installés à Hong Kong depuis 1996 où ils ont créé une plateforme transdisciplinaire (Map Office).
Ils ont reconstitué un ilot en coquilles d'huitres, duquel s'échappe une fumée blanche, sur lesquels sont perchés des perroquets, symboles de la provocation, qui interpellent le chaland au cri de "You are the major part of the show !"
A l'intérieur, Amy Cheung présente avec "Devil’s Advocate" une chambre frigorifique dans laquelle des mannequins congelés tournent indéfiniment sur une roue.
Installations encore avec "I love you more than my own death" de Hiram To qui stigmatise le show politique en l'associant à la roue de l'histoire et aux fruits des machines à rouleaux des casinos.
The show goes on... |