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Interview  (Paris)  2 octobre 2007

Susana Lastreto, comédienne, auteur dramatique, professeur à l'Ecole Internationale de théâtre Jacques Lecoq, propose au public, en ce deuxième semestre 2007, pas moins de trois spectacles.

Après "Amoureusement votre" joué dans le cadre du festival "En compagnie(s) d'été qu'elle initie au Théâtre 14, l'Atalante lui consacre une double affiche avec "Nuit d'été loin des Andes" qu'elle interprète et "Dans l'ombre" qui a été monté par Agathe Alexis. Des textes forts, à la fois "graves et légers" comme elle le dit, sans doute l'âme argentine - car elle est argentine - qui, à partir de faits historiques ou d'événements personnels, ouvrent un questionnement universel et intemporel.

Nous la rencontrons donc à l'occasion de cette double actualité.


Lors de notre rencontre en août dernier, à l'occasion du festival "En compagnie(s) d'été" que vous initiez chaque année au Théâtre 14, vous nous annonciez une double actualité pour la rentrée théâtrale. Nous y voici avec une double affiche dans un même lieu, au Théâtre l'Atalante, où sont présentés deux de vos textes, "Nuit d'été loin des Andes" que vous jouez vous-même, seule en scène accompagnée au bandonéon par Annabel de Corson, un monologue avec des soliloques un peu autobiographiques ou autofictionnels, vous nous direz dans quelle mesure, et "Dans l'ombre" une pièce tragique mise en scène par Agathe Alexis. Les deux présentent de grandes similitudes quant aux thématiques qui ont bien évidemment des liens avec vos racines, les événements politiques de votre pays et votre histoire personnelle.

Susana Lastreto : Oui, c'est vrai. Cela tourne autour d'un même thème qui a à voir certainement avec mon histoire qui est celle d'un déracinement et qui est fondamental parce que je me suis aperçue que j'étais toujours une déracinée. Ainsi je suis née en Argentine, à Buenos Aires, mais ma famille a émigré à Montevideo, de l'autre côté du Rio del Plata, en Uruguay quand j'avais 2-3 ans. Mes parents n'ont jamais pris la nationalité uruguayenne parce qu'ils se disaient comme des argentins qui, un jour ou l'autre, reviendraient en Argentine

J'ai été à l'école et à l'université en Uruguay et je devrais donc me sentir uruguayenne. Je me sens un peu uruguayenne mais, en même temps, à chaque fois que l'on me demandait d'où je venais je répondais toujours que j'étais argentine. Donc, ce sentiment ne revêtait pas un caractère de nouveauté quand je suis venue en Europe. C'est quelque chose qui fait partie de la constitution de mon être, cette sensation de ne jamais être là où on devrait être peut être parce qu'on y est né. Et est venu le moment où il m'a paru sans importance d'être né quelque part . Car on se construit à travers tous ces passages et tous ces voyages, tout cet autre monde qui n'a pas à voir avec l'endroit de naissance.

D'où ce thème fondamental pour ce qui me concerne et tout ce que cela implique, ce qu'on gagne en connaissances mais aussi tout ce qu'on perd inévitablement. Ainsi quand on revient dans son pays ce n'est plus du tout comme on se le rappelait car on se fabrique un pays imaginaire. A une époque je faisais rigoler mes amis en trouvant des ressemblances permanentes avec ce que j'avais connu à Montevideo. Tout ressemblait à ce qui y avait là bas mais rien n'y ressemblait car quand j'y retourne rien ne ressemble à mes souvenirs qui résultent d'une construction imaginaire.

Ces deux spectacles montés à partir de deux textes, "Dans l'ombre", qui est un texte dramatique très écrit, et "Nuit d'été loin des Andes", qui est un texte plus oral car même s'il est écrit il comporte des plages d'improvisation, parlent de ce sentiment d'être en permanence ailleurs et de quelle façon on peut vivre cet état qui implique une douleur et des renoncements mais aussi l'accession à une nouvelle vie. Ensuite, je décline sur d'autres sujets comme, par exemple, la perte de la vie par rapport à un idéal politique mais aussi de ce à quoi les gens de ma génération ont renoncé. Il y a de moi dans chaque personnage mais c'est davantage axé sur une réalité particulière, celle des dictatures latino américaines de l'époque.

"Nuit d'été loin des Andes" s'apparente à un monologue et les gens perçoivent très souvent le côté anecdotique, si l'on peut dire, de ces soliloques. Mais derrière il y a des thèmes profonds qui sont abordés de manière plus implicite. Votre écriture, qui est à la fois grave et légère qui caractérise cette "âme argentine", n'est ce pas l'arbre qui cache la forêt ?

Susana Lastreto : L'écriture comporte, totalement et volontairement, plusieurs strates de compréhension pour aller dans le sens de la participation du public. Chacun doit aller là où il est capable d'aller et j'ai beaucoup intégré les réflexions de Peter Brook notamment sur Shakespeare dont les pièces comportent à la fois une fable divertissante et une réflexion très profonde. Quand les gens viennent me faire part de leur émotion quant à la disparition de ma petite sœur, je dis que j'ai jamais eu de soeur et que je suis juste bonne actrice.

L'essentiel est de faire passer cela car c'est arrivé à beaucoup de gens de perdre ainsi quelqu'un de leur famille. Quand les gens perçoivent le fond immensément tragique de ce texte qui est l'histoire d'une disparition absolue. Et tous les personnages évoques dans ce monologue disparaissent pour une raison ou pour une autre. Le personnage principal qui raconte sa vie ce n'est pas Susana Lastreto, c'est un personnage dont disparaissent les attributs de la jeunesse, donc la jeunesse, les dents bougent, les seins tiennent encore mais elle n'arrive pas à les montrer car elle n'en est pas sûre.

Si cela est perçu, on touche le cœur du propos. Et il y a des spectateurs qui sortent de la salle en larmes et d'autres qui ne voient que l'anecdote. Malheureusement, en revanche, la plupart des critiques restent souvent à la superficie des choses, sans doute parce qu'intérieurement ils manquent de profondeur pour comprendre cela. Mais cela relève de la liberté de chacun. Je parle toujours de choses très graves avec une légèreté fondamentale.

Ainsi "Amoureusement votre" que nous avons joué cet été au Théâtre 14 dans le cycle "En compagnie(s) d'été", relève de la même thématique puisqu'il aborde le désespoir de vieillir et la perte du désir. Mais on peut toujours en rire et c'est cela qui nous sauve. Même "Dans l'ombre" qui est une pièce tragique il y a le dérisoire de ce qui s'est : on peut se bâfrer pour oublier.

Le côté grave et tragique de "Dans l'ombre" se réfère à des événements qui sont à la fois précisément datés historiquement et hélas intemporels et universels.

Susana Lastreto : Agathe Alexis a choisi, et c'est sa liberté de choix de metteur en scène, de mettre l'accent sur la fable qui est celle de la torture. Mais, pour moi, le sujet est beaucoup plus vaste car il concerne aussi le fonctionnement de l'être humain, ce qu'il fait de sa liberté, en l'occurrence celui qui va jusqu'au bout de sa liberté pour torturer, sur le libre arbitre et sur le prix à payer par fidélité à un idéal. Et je suis heureuse que certains aient compris cela. Cette pièce ne doit pas être réduite à une dénonciation de la torture en Amérique Latine, ce dont je serai d'ailleurs incapable n'y ayant pas été confrontée directement même si je connais des gens qui m'ont servi de modèles. Alors que je peux, et je l'ai fait, me mettre dans la peau du tortionnaire. J'essaie de comprendre la mécanique de l'humain et ses réactions même dans la vie quotidienne. Et au théâtre je pousse le sujet et le questionnement jusqu'à l'extrême.

C'est certainement une pièce plus philosophique qu'anecdotique.

Susana Lastreto : Oui, complètement.

"Dans l'ombre" est le premier de vos textes dont vous n'assurez pas la mise en scène puisque que vous l'aviez confiée à Agathe Alexis qui est un metteur en scène dont vous connaissez le travail. Comment avez-vous réagi face à ce spectacle ?

Susana Lastreto : D'une part, j'ai été immensément comblée parce que j'ai reconnu mon texte. L'essentiel est d'entendre mon texte. Ensuite, j'ai reconnu le travail d'Agathe qui a une vision baroque, que l'on aime ou pas, et que, personnellement, j'adore. J'ai même travaillé sous sa direction en tant qu'actrice. Et puis, elle a fait des choses qui m'ont totalement surpris et que je trouve formidables car je n'y aurai sans doute pas pensé.

Cela éclaire le texte et les possibilités de jeu avec une autre vision ce qui est toujours une richesse par rapport à un texte et cela ouvre d'autres perspectives. Je suis ainsi curieuse de voir ce que cela aurait pu donner avec quelqu'un d'autre. Et je n'ai pas envie de monter moi-même ce texte. Ce texte est aussi particulier, par rapport à d'autres textes que j'ai écrits, parce qu'il est très écrit avec très peu de didascalies ce qui donne une grande liberté par rapport à des textes qui avaient plutôt une structure d'assemblages dont je savais l'enchaînement un peu cinétique.

J'ai vraiment reçu ce spectacle en pleine face. Ainsi, bien que je connaisse François Frapier depuis longtemps il m'a totalement surpris dans le rôle de l'homme ressuscité. Donc quand un metteur en scène révèle une facette nouvelle d'un comédien que je connais depuis 20 ans cela prouve que son travail est une réussite.

Justement s'agissant des comédiens, êtes-vous intervenue dans la distribution ?

Susana Lastreto : Non, pas du tout. J'ai déjà fait de lectures de cette pièce, quand j'ai essayé de la monter il y a 3 ans, et François y a participé car d'une manière inconsciente et lointaine j'ai du penser à lui en écrivant le rôle qu'il interprète car je connais son énergie. Mais j'ai laissé Agathe choisir sa distribution à sa guise car je sais, étant moi-même metteur en scène, que chacun a ses propres connivences avec des acteurs. Ainsi, elle travaille souvent avec Michel Ouimet qui joue de l'homme qui traque le dessous des choses.

Mais ce qui est tout à fait étonnant et drôle c'est qu'il avait été choisi pour faire la lecture mise en espace par Mirtha Caputi-Medeiros , il y a 5-6 ans aux Rencontres de la Cartoucherie, d'un court texte que j'avais écrit et qui, en fait, était le début de "Dans l'ombre" avec deux monologues un pour chacun des deux hommes. Et naturellement quand Agathe lui a proposé le texte de "Dans l'ombre" il a été tout à fait conquis. Voilà des coïncidences très étranges. Je ne suis jamais intervenue dans les choix d'Agathe, quels qu'ils soient, car si ce n'est pas moi qui monte le spectacle je m'interdis d'interférer dans le travail de quelqu'un d'autre. En revanche, je suis intervenue au niveau du texte quand elle m'a demandé des petits aménagements.

Cette expérience nouvelle et réussie vous ouvre-t-elle de nouveaux horizons qui consisteraient à vous consacrer davantage à l'écriture ou au cinéma ?

Susana Lastreto : Peut être effectivement. Actuellement il y a une traduction en cours pour les pays scandinaves donc je trouve cela formidable. Dans ma vie, j'ai le sentiment, aujourd'hui, d'être à une croisée des chemins et je voudrais aller plus loin dans l'écriture et puis disposer de temps pour les films que j'ai en préparation. Je veux continuer à jouer, car cela me détend, mais je vais sans doute marquer une pause dans la mise en scène. Je vais laisser mes textes vivre avec d'autres.

Encore fait-il trouver les bons autres car j'ai aussi été échaudée par des projets massacrés alors que, ayant déjà monté moi-même la pièce auparavant, je savais que cela fonctionnait bien. Ce qui est extraordinaire avec Agathe c'est qu'elle a réussi à faire son œuvre personnelle tout en travaillant au service d'un texte. Cor, un texte peut être défiguré au point de lui faire dire ce qu'il n'a pas dit et je ne trouve pas cela honnête. Moralement il faut respecter la pensée de l'auteur et la pièce ne doit pas être pour le metteur en scène un simple prétexte pour faire ce qu'il lui plait.

Quels sont les premiers retours sur ces deux spectacles ?

Susana Lastreto : Les retours de la pièce sont très bons à l'exception d'un ou deux critiques qui, et je le dis franchement, n'ont pas pris la peine d'écrire deux lignes intéressantes. Que l'on n'aime pas un spectacle et que la critique soit motivée et argumenté je le comprends mais se limiter, par exemple, à écrire qu'un autre texte était meilleur relève de la paresse intellectuelle grave. Et pour ceux qui restent à la surface des choses, il leur vaudrait mieux s'abstenir d'écrire car l'écriture c'est un travail et une pensée. Quant au public, nous rencontrons les mêmes difficultés que les autres notamment en termes de moyens de diffusion de l'information et de médiatisation des spectacles.

Depuis notre dernière rencontre, y a-t-il des choses et des projets nouveaux ?

Susana Lastreto : A la mi-août j'ai tourné le court métrage "Par la trappe", dans lequel jouent François Frapier, Hélène Hardouin et Agathe Alexis, que je vous avais annoncé et qui est en cours de montage. Ce fût une expérience extraordinaire qui s'est déroulée dans une sorte d'état de grâce et je me suis sentie portée comme si j'avais fait des films toute ma vie. Pour mon projet de long métrage les choses ont avancé mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment.

S'agissant du théâtre, je suis en cours d'écriture d'un texte intitulé "Déclinaison de la glycine" qui fera l'objet d'une lecture par Noëlle Leiris le 19 octobre à la Maison de l'Amérique Latine pendant le festival Lire en fête. Je ne pourrais malheureusement pas y assister parce qu'au même moment je ferai une lecture à l'Atalante de "Monologue de la chienne rouge qui parle avec l'homme qui sourit" d'un auteur espagnol José Ramón Fernández . Enfin, j'ai achevé l'écriture d'un roman pour lequel je cherche un éditeur.

Voilà donc des occasions de nous revoir !

Susana Lastreto : J'espère !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de "Nuit d'été loin des Andes"
La chronique de "Dans l'ombre"
La chronique du spectacle "Amoureusement votre"
L'interview de Susana Lastreto en août 2007


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