Poésie de Mahmoud Darwich, mise en scène de Wissam Arbache, avec Jean-Damien Barbin, Hala Omran et Virgile Lefebvre au saxophone.
Hymne lyrique et échevelé à la vie et à la mort, "Murale" écrit alors que son auteur, Mahmoud Darwich, éminent poète palestinien, pensait emprunter le passage mythique qui mène l’une à l’autre.
La conscience, enfin éclairée, s'ouvre sur l'immanence du monde. Le lâcher prise et, simultanément, l'attachement organique à la réalité tangible de la vie nourrit cette célébration des instants éphémères et éternels, comme célébrer la beauté de la fleur d'amandier au printemps, qui font de toute vie un bref voyage transmué en épopée de la condition humaine dont il faut savourer chaque instant comme une merveille pour n'en garder aucun regret.
D'où un verbe qui souffre mal la représentation théâtrale, ici dans une mise en scène totalement dispensable. Reste la prestation remarquable de Jean-Damien Barbin qui l'embrasse avec talent et sensibilité.
|