Photojournaliste brésilien, Rogerio Reis présente à la Maison Européenne de la Photographie "Micro-ondes".
Loin du Brésil des cartes postales, du sable fin des plages de Copacabana et de la fête carnavalesque, Rogério Reis explore l'envers du décor, du terrorisme d'état de la dictature brésilienne à la violence pratiquée dans les bas fonds de l'humanité.
Ici, l'installation simplissime, des pneus et des photos couleur du feu, symbolise les crématoriums artisanaux, fabriqués avec des pneux arrosés d'essence, dans lesquels sont brulées vives les vicitmes de la guerre des gangs et des trafiquants de tous poils.
Elle s'inscrit dans un salutaire devoir de dénonciation et de mémoire de la barbarie quotidienne à visage humain qui s'exprime dans la violence du microcosme des favelas brésiliennes.
Une installation qui aurait pu trouver, par sa thématique, sa place à la 52ème Biennale de Venise.
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