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Fixer le temps  (Exclaim)  novembre 2007

Après un second album Le cours des jours sorti il y a 2 ans en France, revient le sympathique québécois Dumas avec Fixer le temps.

S’orientant vers un son plus rock, il offre un disque moins atmosphérique et plus énergique que le précédent mais avec toujours un style propre, à la croisée de la pop anglaise et de la chanson française.

Après avoir mis un an pour traverser l’océan, le nouvel opus de Dumas atterrit enfin dans nos bacs. Bien qu’en France, Dumas ait connu des diffusions radiophoniques et un succès plus qu’honorable avec Le cours des jours, son nom n’est pas encore familier du public. Récompensé par un Félix pour son précédent album (l’équivalent d’une victoire le musique), le jeune homme a littéralement explosé dans son pays et a confirmé les attentes. Mais alors que l’artiste enchaine là-bas les succès et les concerts à guichets fermés, il doit encore trouver son auditoire ici.

Pour ceux qui ne connaissent pas la musique québécoise (mais ils ne doivent plus être très nombreux sur Froggy’s delight !) il faut d’abord vaincre certains a priori et se donner le temps de l’écoute. En effet, pas grand-chose à voir avec nos productions hexagonales. Dumas assume son mélange, fruit de ses influences anglo-saxonnes et françaises.

Réalisé avec les mêmes complices que l’album précédent, Fixer le temps a été enregistré live en analogique. Pas de magie du numérique qui permet de retoucher à l’infini, de rajouter, de raccommoder. Non ici, le son est brut, chaud, sans effets excessifs et ça se sent. Il n’y a que de vrais instruments avec de vrais gens derrière qui, en plus, jouent ensemble.

Restituant le son et une atmosphère proche d’un concert cet album se veut donc sans artifice. Armé d’une voix plus assurée, plus rock, même si elle se fait murmure par moments, Dumas n’hésite pas à superposer les vocaux. Et même si le québécois laisse la guitare reprendre ses droits, il sait trouver le juste milieu : Entre rock et pop, douceur et énergie, aérien et terre-à-terre, musique anglaise et chanson française, l’habile mélange de genres ainsi concocté permet de toucher un plus large public.

Le temps semble décidément être une préoccupation pour le jeune homme. Après avoir suivi Le cours des jours dans son précédent essai, le voici à "fixer le temps". Mais ce titre correspond parfaitement à l’impression générale de l’album tant l’on a l’impression d’écouter des instantanés de vie. Le temps se fige et Dumas nous raconte la ville, le mouvement, ses envies, ses peurs. Rempli d’endroits bien réels, il ancre ses textes dans le vécu et passe dans des aéroports, des trains, des taxis, des chambres d'hôtel et dans la ville. Ce dernier thème traverse d’ailleurs l’album à l’image de "La ville s'éveille" dont le texte a été écrit à Berlin.

Chaque chanson a sa particularité, son petit plus mélodique qui fait qu’elle reste dans un coin de notre tête. Et si la première chanson "Nébuleuse" fait le pont avec le précédent album, la suite s’en démarque résolument. La guitare omniprésente produit riffs électriques ("La ville s’éveille") ou bien, lorsqu’elle est acoustique, revient au premier plan et soutient la chanson ("Poste restante", "Alors, alors").

Il faut toujours plusieurs écoutes pour apprécier un disque de Dumas. C’était déjà vrai pour le précédent opus et ça l’est d’autant plus pour celui-là. Avec l’homogène Fixer le temps, Dumas affirme son style, mélange de mélancolie et d’énergie. On apprécie forcément le personnage, sa simplicité, son univers et on retient irrémédiablement ses refrains et petits gimmicks qui accrochent opiniâtrement l’oreille.

Un album à découvrir et à apprécier sur la durée.

 

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La chronique de l'album Le cours des jours de Dumas
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Dumas en concert au Festival FNAC Indétendances 2007 (samedi)
L'interview de Dumas (novembre 2005)

En savoir plus :

Le site officiel de Dumas


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

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"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
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"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
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"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

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"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

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"Painkiller" au Théâtre de la Colline
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"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
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"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

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"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
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"La sainte paix" de André Marois
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