Daniel Dezeuze expose régulièrement à la Galerie Daniel Templon et y présente ses dernières oeuvres sous le titre "Peintures qui perlent".
Membre fondateur, en 1970, de l’éphémère groupe Supports/Surfaces, dont les postulats de réflexion sur des matériaux et les pratiques de la peinture ont perduré jusqu’à aujourd’hui, il et qui a néanmoins un espace consacré au Musée d'Art Moderne du Centre Pompidou.
Depuis, il poursuit sa recherche sur la déconstruction du support pictural. Claude Viallat, son co-religionnaire de l'époque, indiquait : "Dezeuze peignait des châssis sans toile, moi je peignais des toiles sans châssis et Saytour l'image du châssis sur la toile".
S'inscrivant dans l'exploration de "l'étalement spatial des arts plastiques", le châssis entoilé a éclaté : la toile comme surface à peindre a disparu et se substitue au châssis traditionnel tout support en trois dimensions situant l'oeuvre entre la peinture et la sculpture qui ressortit même davantage au registre de l'installation comme l'ensemble des "Petites échelles pour vents d’ouest.
Pour ses dernières créations, Daniel Deleuze emprunte ses matériaux au domaine horticole.
Treillis extensibles, grille de moustiquaire, claies de séchage et bordures en bois se métamorphosent en bannières légères travaillées en couleurs avec une palette de couleurs primaires et, parfois, sous une forme métaphorique en semis colorés de pampilles rigides.
Daniel Dezeuze a publié "Chine, jardins nouveaux et d'autrefois". N'y verrait-on pas des étendards, parchemins picturaux, moulins à prières ou petits drapeaux tibétains ? Des indispensables pistes de réfexion.
Un artiste en son jardin... |