One woman show de et par Marianne Sergent.
A l’âge où les velléités sont censées s’émousser, Marianne Sergent revendique un parcours atypique, "30 ans de carrière sans passer chez Drucker", avec des coups de gueule et de ses coups de mou, les coups de Jarrnac comme le sketch "la fellation" qu’on lui réclame pour mieux la fustiger, et ses coups de sang.
Le tout se retrouve dans "Dits et interdits", one woman show pétaradant dans lequel elle se défonce avec l'énergie et la volubilité qu'on lui connaît. De l'autodérision aussi pour un regard rétrospectif sur la période glorieuse des 70's, entre la pilule et le sida, dont elle garde de bien bons souvenirs et pointe un peu de nostalgie.
Et elle montre une photo de groupe des acteurs du film "Clara et les chics types" dont elle faisait partie, son seul opus cinématographique, avec Auteuil, Lhermitte, Clavier, Bourseiller, Adjani et Balasko. Mes chers amis, qu’êtes-vous devenus ?
Le nom de Coluche est souvent invoqué, et à juste titre, quand on parle de Marianne Sergent et le Café de la Gare, lieu mythique conservé dans son jus par Sotha, va bien à son teint et à ses colères humano-écolo-altermondialistes. La parole est vive et sans concession car ce qu’elle a sur le cœur faut que ça sorte !
Et ça sort avec humour, gouaille et franc parler et elle n'a pas encore renoncé à faire le clown. |