Pour cette deuxième Master Classe d'avril 2008, Jean-Laurent Cochet remercie une fois encore le public du bonheur d'être ensemble, public qui a répondu présent malgré la période de vacances scolaires.
Pour ce Cours public d'interprétation dramatique dont le programme dépend des élèves qui proposent les scènes, fables ou autres travaux qu'ils ont préparé et souhaitent soumettre au Maître et au public, il nous l'annonce comme une invitation au voyage.
Un voyage à travers les siècles, les registres, les auteurs et les horizons littéraires. Un voyage qui fût idyllique nonobstant la sonnerie intempestive d'un téléphone portable déclencha un courroux fort légitime de Jean-Laurent Cochet.
"Invitation au voyage" en prose de Baudelaire dit, transcendé, par un élève prénommé Jean-Baptiste, qui ravit Jean-Laurent Cochet qui voit en lui un personnage immense, merveilleux et exceptionnel.
La poésie est encore à l'honneur avec un texte de Fernando Pessoa et Jacques Prévert.
Vient ensuite le moment tant attendu des fables de La Fontaine qui permet au public de se délecter de fables fameuses mais aussi de découvrir des fables qui, plus difficiles, sont moins connues.
Ce soir, au programme "La mouche du coche", "Le héron", "L'homme entre deux âges et ses deux maîtresses", "Le serpent et la lime", "L'âne portant des reliques" et "Le cheval et le loup" qui se révèlent des parcours sans faute.
Le théâtre est bien représenté avec "Esther" de Racine et "Les femmes savantes" de Molière, la scène entre Armande et Henriette donnant l'occasion à Jean-Laurent Cochet de montrer au public le travail exigeant, quasiment au mot à mot, inflexion par ré-accentuation, qui s'impose au comédien pour parvenir à faire entendre le texte de l'auteur.
Du côté de la littérature, un élève a choisi "Martin Eden" de Jack London et une autre un texte inédit d'un jeune étudiant.
Les deux heures s'achèvent avec une scène très réussie de "Un tramway nommé désir" de Tennessee Williams. |