Spectacle conçu, mis een scène et chorégraphié par Blanca Li, inspiré de Federico García Lorca, avec Avec Blanca Li, Andrés Marín, Vanesa Aibar, Salim Begayoko, Javier Cobo, Aurora María Colmenero, Juan Pedro Delgado, Jean-Gerald Dorseuil, Joël El Hadj, María Fernández, Steve Guimaraes, Ahmed Karetti, Stéphane Lavallée, Serge Lopes, Ana Maciá, José Maldonado, Yana Maltseva Le Gac, Sergio Moya, Pascale Peladan, Pedro Ramírez, Tony et Deborah Torres et et
Carmen Linarès et Rob-Li au chant.
Blanca Li présente au Théâtre National de Chaillot son dernier spectacle en date, "Poeta en Nueva York", créé en 2007 dans le cadre du cycle "Lorca y Granada en los Jardines del Generalife" dédié à Federico Garcia Lorca.
Sous le titre éponyme du recueil posthume de poèmes écrits lors du séjour de Lorca à New York, elle a mis en scène la rencontre de l’Andalou et de l’Amérique sur la thématique du choc des cultures qui mène au métissage.
Au programme, sous la direction musicale de Tao Gutiérrez, et dans une scénographie de Pierre Attrait, flamenco, jazz et hip hop, une troupe conséquente et internationale et des évocations archétypales reposant sur l'iconographie américaine tel Wall Street ou le cabaret de Harlem, ponctués de pas de deux entre le poète et sa muse, Blanca Li elle-même, qui ressortissent du show spectaculaire.
Les tableaux style "Tambours du Bronx" ou "West Side Story" déçoivent un peu mais avec le flamboyant et singulier "Corazon Loco", à l’affiche de ce même théâtre en janvier 2007, Blanca Li avait placé la barre très haut et la déception doit donc être relativisée.
Les afficionados prendront un immense plaisir à écouter la chanteuse flamenca, immense vedette en Espagne, Carmen Linarès et tous salueront le talent incontestable du charismatique danseur Andrès Marin, emblème du "nuevo flamenco".
Même en costume argenté, à faire pâlir de jalousie John Travolta période "Saturday Night Fever", alliant élégance, sensualité et rigueur absolue, il délivre une danse d'une esthétique parfaite et d'une intensité rare qui transcende le populaire zapateado.
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