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puce Sophie Vonlanthen - Co-directrice de la Manufacture des Abbesses
Interview  (Paris)  23 juin 2008

Sophie Vonlanthen et Yann Reuzeau, les deux directeurs fondateurs de La Manufacture des Abbesses, nouvelle salle de théâtre située dans le 18ème arrondissement, comme son nom l'indique dans le quartier des Abbesses, ont ouvert ce lieu à la force du poignet et en faisant tout de leurs petites mains, et ce n'est pas une clause de style, puisqu'ils se sont investis physiquement dans les travaux de rénovation, du tournevis au marteau piqueur, demandez aux habitants du quartier, et leur détermination a porté ses fruits.

Loin des lieux improbables faits de bric et de broc en fond d'arrière cours, la Manufacture des Abbesses est une belle salle ayant pignon sur rue, d'une jauge respectable de 120 places, très agréable et confortable, avec de vrais fauteuils, qui, depuis novembre 2006, a acquis sa visibilité et sa notoriété avec une programmation éclectique consacrée à la création contemporaine

Nous avons rencontré Sophie Vonlanthen après la fin des représentations de "Femmes de Manhattan" de John Patrick Shanley dans une mise en scène de Mitch Hooper qui a tenu l'affiche pendant 5 mois pour évoquer la genèse et l'avenir de ce lieu.


Quelles ont été vos motivations pour vous lancer, vous comédienne, dans la création d'un nouveau lieu parisien, une nouvelle salle de spectacles, dans une ville qui en comporte déjà pléthore de salles?

Sophie Vonlanthen : L'ouverture de ce lieu résulte d'une volonté de liberté artistique. En fait, je dirai que je n'ai même pas eu la liberté de choix car c'est quelque chose que j'ai toujours eu envie de concrétiser même quand j'étais élève-comédienne. Je faisais venir des auteurs de peteroutcnok, j'organisais des événements quand j'étais à New York, nous tournions dans des galeries et toujours avec des textes nouveaux. J'ai toujours adoré cela, qu'on me raconte des histoires. Donc ouvrir et gérer un lieu m'a toujours trotté dans la tête mais bien sur l'entreprise est périlleuse et cela me faisait peur pour plusieurs raisons. D'abord, peur d'être enfermée dans un lieu qui pouvait devenir sclérosant mais la liberté artistique que cela impliquait constituait un avantage qui contrebalançait cet écueil.

Et d'autre part, il fallait trouver la bonne personne avec qui se lancer s cette aventure qui ne peut être menée seule. J'avais déjà fait quelques tentatives avortées parce que je me suis rendu compte que le point essentiel était d'être complètement sur la même longueur d'ondes artistiquement ce qui n'est pas évident et puis être doté d'une capacité de travail phénoménale car il faut lancer la machine et savoir, et accepter dès le départ que pendant quelques années il faudra mettre sa vie et tout le reste un peu en pause car cela nécessite un investissement personnel important. Pour moi cela n'est pas rédhibitoire même s'il y a une liste de contraintes qui est sans fin là je viens de faire le ménage pendant une heure et demie mais j'en retire énormément sur un autre plan.

Cette démarche quasi incontournable pour vous était-elle également motivée par les difficultés rencontrées par les jeunes comédiens à Paris pour jouer, trouver une production et un lieu ?

Sophie Vonlanthen : Je suis comédienne à 500% mais je ne peux pas me détacher de l'ensemble du processus artistique qui mène à la représentation je ne peux pas me contenter d'être uniquement au service d'une pièce quelle qu'elle soit. J'ai toujours manifesté un engagement total par rapport à la pièce dans laquelle je jouais Jouer une pièce et défendre un auteur a du sens pour moi. Par exemple, je n'ai jamais joué dans un classique car je n'y e pas vraiment mon compte. L'énergie n'est pas celle suscité par l'excitation de la découverte et du travail sur un texte inédit, et l'excitation de la création d'un rôle nouveau. Dans la mesure où on ne peut pas se cantonner à ce qui se passe sur scène lors de la représentation du coup on s'intéresse à tous les autres aspects de la création d'un spectacle. Et puis j'ai toujours été force et production d'énergie dans les projets dans lesquels je m'investissais sinon je ne fais pas ce que j'ai envie de faire.

Vous avez donc trouvé en Yann Reuzeau un alter ego qui vous a permis de concrétiser ce projet.

Sophie Vonlanthen : Oui, tout à fait. En fait, j'ai connu Yann en travaillant avec lui sur une pièce qu'il avait écrite et mise en scène et une seconde que nous avons porté ensemble. Sur l'une de ces pièces nous avons été amenés à faire certaines concessions artistiques ce qui a été très douloureux et qui nous a motivé pour foncer un peu tête baissée dans le projet de créer un lieu de liberté.

Quelle est la ligne artistique de la Manufacture des Abbesses ?

Sophie Vonlanthen : Nous voulions créer un espace de liberté pour promouvoir la création contemporaine à quelques rares exceptions comme celle de "La pyramide" de Copi qui est une pièce rarement jouée et nous étions tombés amoureux de la mise en scène et "Le chemin des passes dangereuses" qui nous a séduit également par sa mise en scène qui était géniale.

Comment ce duo fonctionne-t-il pour le choix de la programmation ?

Sophie Vonlanthen : Nous sommes trois désormais avec Leila Moguez qui était l'assistante de Yann sur la pièce "Les débutantes" qui a fait l'ouverture du théâtre et qui a, très naturellement, trouvé sa place. Nous dirigeons donc la barque à trois. Notre critère de choix est simple : être amoureux de la pièce que l'on nous propose. Pour le choix, nous recevons bien évidemment beaucoup de projets, et cela a commencé avant même l'ouverture officielle du théâtre. Ce qui est fabuleux parce que cela atteste de la vitalité et de l'énergie de la tradition théâtre dans ce pays mais qui est aussi un peu effrayant puisque nous ne pourrons pas tous les retenir.

Nous faisons donc une présélection sur dossier et nous auditionnons les pièces en demandant à voir 10 minutes du spectacle joué sur scène ce qui est assez difficiles à faire passer aux compagnies car elles sont attachées à la lecture. Mais nous souhaitons vraiment avoir un aperçu concret de ce que cela donnera sur scène. Alors effectivement nous sommes très sélectifs et très "chiants" dans cette phase de sélection en étant très exigeant et en ayant des entretiens avec le metteur en scène pour connaître le développement de son projet, et nous sommes lucides, nous pouvons être pénibles, mais en contrepartie, quand nous avons retenu un projet d'une part nous nous engageons à le soutenir et d'autre part nous n'intervenons jamais dans sa conception artistique.

Nous assistons simplement à la première pour voir le travail achevé et le choix artistique qu'il propose au public. Donc nous sommes vigilants et exigeants lors du choix mais ensuite nous leur faisons entièrement confiance et nous leur octroyons la liberté dont nous aimerions disposer pour nos propres projets. Et je pense que cette manière de faire explique la programmation riche stimulante, intéressante et éclectique que nous proposons sans imposer un formatage qui affadirait tout.

Le lieu est encore jeune mais quel est le bilan à cette date, le bilan des challenges réussis et des points négatifs ?

Sophie Vonlanthen : Dès le début, nous avons été très bien accueillis perçu par la profession sans doute en raison de la programmation que nous avons fait il n'y a pas avec le recul une pièce que je ne soutiendrais pas totalement, et l'éclectisme vient aussi du fait que nous sommes trois à choisir en fonction de nos préférences. L'ambition artistique la prise de risques, la générosité et le talent étaient présents à chaque fois et cela nous a effectivement beaucoup servis pour que le lieu acquière très rapidement une réputation positive. La presse nous a également soutenus. Je pensais que nous galérerions davantage et que pendant cinq ans.

Vous étiez-vous fixé une échéance ?

Sophie Vonlanthen : Non, car en fait nous n'avions jamais pris en compte le fait que cela aurait pu ne pas marcher. Nous étions confiants mais nous pensions que le succès ne serait pas immédiat. Or, dès les premières pièces, les retours ont été très positifs. Je pense vraiment que le théâtre que nous proposons à sa place dans le paysage théâtral et dans le cœur des gens. Nous souhaitons faire un théâtre humain, qui parle de l'homme, de nous-mêmes, qui n'est ni un théâtre élitiste ou conceptuel ni du pur divertissement.

La difficulté pour nous a été d'endosser le rôle de celui qui doit refuser des projets et qui doit dire non à des projets qui ont été portés comme des enfants par leurs auteurs pendant parfois très longtemps et donc de se faire violence pour annoncer les décisions prises. Un ami m'a dit Bien sur maintenant tout le monde dit de toi que tu es froide et méchante c'est normal. mais le plus difficile réside dans les deux cas où il y a eu des tensions avec des compagnies. Sans entrer dans les détails, la première fois, je suis vraiment tombée de haut. Pour la seconde, j'ai lâché prise.

Comment travaillez-vous avec compagnies ?

Sophie Vonlanthen : Il y a des pièces que nous produisons, à raison de 2 par an, de pièces que nous produisons, également 2 par an, et pour les autres spectacles le mode opératoire est la co-réalisation avec minium garanti. Le plus important pour les compagnies qui produisent leur spectacle est de trouver un lieu dont le point fort est l'exigence de la programmation. Même si des spectateurs n'apprécient pas un spectacle ils ne peuvent pas nier l'existence d'un vrai travail artistique.

Le quartier des Abbesses est en pleine effervescence, quartier populaire et vieillot qui depuis quelques années est devenu très actif et branche, est propice à 'l'émergence de nouveau lieux. Avez-vous un public de quartier ?

Sophie Vonlanthen : Oui, tout à fait. Ce quartier est d toute façon incroyable car il a une vraie vie de quartier dès que nous sommes arrivés et que nous faisons les travaux, je me souviens, j'étais avec le marteau piqueur, une très vieille dame est venue me voir, je pensais qu'elle allait vitupérer sur le bruit occasionné, en me parlant d'un film qu'elle a vu il y a 8 milliards d'années et me disant que c'était super d'ouvrir un théâtre ici. Quand nous avons ouvert, tous les gens du quartier sont venus nous souhaiter la bienvenue. C'était vraiment super car nous ne nous y attendions pas et nous leur en sommes reconnaissants d'être ainsi accueillis !

Vous évoquiez l'engagement de tous les instants que la création et la vie de ce théâtre imposaient et votre métier de comédienne. Comment les conciliez-vous ?

Sophie Vonlanthen : Là encore, la compatibilité s'est fait naturellement. Je viens de jouer pendant 5 mois dans "Femmes de Manhattan". L'année passée j'ai joué "Inconcevable" un texte génial de Jordan Beswick que je voulais jouer depuis longtemps avec un rôle qui avait été écrit pour moi. Donc je vis un rêve de comédienne.

Justement parlez-nous un peu de "Femmes de Manhattan"

Sophie Vonlanthen : Je suis à l'origine du projet de monter cette pièce de John Patrick Shanley qui me plait énormément et j'ai eu la chance que Mitch Hopper ait accepté d'en assurer la mise en scène. J'ai voulu travailler avec lui après avoir vu "Le monte-plats" de Pinter qu'il avait mis en scène et qui s'était joué notamment au Théâtre Essaion. Ca a été fabuleux et j'ai adoré chaque instant de travail avec lui et je souhaite vraiment à tous les comédiens de travailler avec lui. Ce spectacle a très bien marché alors qu'au début je craignais un bide monumental en raison d'un amalgame avec le buzz autour de "Sex and the city" et également parce qu'il ne s'agissait pas d'une pièce très commerciale. J'ai été la première surprise de son succès et j'en suis très heureuse ! Et jouer 5 mois a été un vrai bonheur car cela nous a permis de faire un travail toujours en recherche et en approfondissement.

La saison 2007-2008 s'achève avec "Monsieur le Président" une comédie écrite et mise en scène par Yann Reuzeau dont nous parlerons avec lui. Pouvez-vous nous dévoiler quelques éléments de la prochaine programmation ?

Sophie Vonlanthen : Mitch Hooper sera à l'affiche, la date n'est pas encore bouclée, avec "L'Ouest, le vrai" de Sam Sheppard avec les deux comédiens du Pinter, Anatole de Bodinat et Alexis Victor. J'ai donc vraiment hâte de voir ce que cela va donner. Rien n'est encore gravé dans le marbre mais nous devons avoir une pièce de la Compagnie Hercube qui réunit des gens de talent et cela fait longtemps que nous suivons leur travail donc j'espère que cela se concrétisera. Nous créerons également la prochaine pièce de Yann qui est en cours d'écriture et dans laquelle je jouerai. Et puis, il y aune pièce pour laquelle nous venons de demander les droits dont je ne peux en dire plus.

Vous dites que ce n'est pas gravé dans le marbre, cela veut dire que la programmation n'est pas déjà complètement bouclée et figée et que vous octroyer une certaine souplesse pour accueillir des projets de dernière minute.

Sophie Vonlanthen : Oui, nous nous gardons cette liberté.

Compte tenu de cet espace de liberté justement que vous offrez aux compagnies, les comédiens et les metteurs en scène qui sont déjà venus jouer à la Manufacture des Abbesses vont-il revenir au gré d'autres projets et former une sorte de collectif maison ??

Sophie Vonlanthen : Oui, effectivement. Cette liberté et cette confiance, et le fait que le lieu ait acquis une bonne visibilité auprès du public et des professionnels, créent des conditions favorables pour envisager de nouveaux projets ensemble. Geoffroy Rondeau qui jouait dans "La pyramide" de Copi, et qui joue dans "Monsieur le Président" va revenir jouer dans une création collective "Je vois des choses que vous ne voyez pas". Walter Hutton joue beaucoup ici. Cela étant, nous ne sommes pas dans une dynamique de programmation de copinage. Il se trouve simplement que ce sont des gens qui ont beaucoup de talent et qu'il n'y a pas de raison de s'interdire de les reprogrammer. Et puis cela nous fait vraiment plaisir de voir les comédiens se renouveler évoluer et jouer des rôles différents. C'est vraiment le bonheur ! Je trouve que j'ai beaucoup de chance et j'en suis consciente.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

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La chronique du spectacle "La pyramide"

En savoir plus :

Le site officiel de la Manufacture des Abbesses

Crédit photo :DR


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