Adossé au pont Sully, la scène du festival FNAC Indétendances promet une soirée pleine de soleil, sous les rythmes cubains et capverdiens.
Cette quatrième soirée annonce Mariana Ramos, Tcheka et Paul Paz.
Après quelques réglages, Mariana Ramos commence.
La voix chaude et soul, Mariana a une belle présence et chacun de chalouper, d’être bercé par une musique vibrante qui invite au voyage. Fille du guitariste Toy Ramos, elle débuta avec la danse avant de connaître le succès dans la chanson.
Les quelques capverdiens présents dans le public identifie le son du funana : sorte de souk. Le public afflue, capté par la lumière et l’énergie de la belle femme à la chevelure flamboyante et au sourire contagieux.
Tcheka est un autre artiste originaire de l’archipel du Cap Vert. Un bassiste et Tcheka qui s’accompagne à la guitare : ils sont deux sur scène.
Le jeune artiste dont le père violoniste surveille les débuts avec bienveillance présente de douces ballades empreintes de nostalgie.
Ils semblent petits sur la large scène, tenant la foule attentive et respectueuse.
La musique de Tcheka s’accorde à merveille au jour qui tombe dans la moiteur de cette belle soirée d’août.
Raul Paz est incontestablement la tête d’affiche de la soirée, le jeune cubain profite d’une notoriété déjà grande en France, il sait que le public est venu l’applaudir. Moulé dans un tee-shirt rose, derrière des lunettes de soleil, il arrive en pays conquis. Alors lumières clignotantes autour de la scène et des musiques de bals : convaincant sans être hautement original.
Les gens s’amusent et dansent (certains avec concentration) : une semaine de travail à oublier, un week-end parisien comme un concentré de vacances.
La soirée s’achève un peu trop vite, les artistes ne monteront pas sur scène pour produire un morceau tous ensemble : chacun s’engage à revenir jouer à Paris à la rentrée.
Et nous, nous retournerons nous évader de la ville, des métros étouffants, sur les bords de Seine, du côté des Indétendances à deux pas de la Bastille.

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