L'été
fini, les élèves du Cours Jean-Laurent Cochet
ont déjà repris le travail et, en ce lundi 6 octobre
2008, se déroule la première Master Classe de
la saison 2008-2009.
Jean-Laurent Cochet, fringant et jovial, monte sur scène
avec le plaisir de retrouver les fidèles de ses cours
public d'interprétation dramatique venus découvrir
et apprécier les prestations des jeunes comédiens
dont certains montent pour la première fois sur scène.
Point d'effusion, pas de long discours. Juste un commentaire
de satisfaction prometteuse sur ce que le Maître qualifie
de "cuvée 2008-2009" qui s'annonce prometteuse.
Et de commencer avec six nouveaux venus qui vont se colleter
à un exercice de grande difficulté qui repose
notamment sur la capacité d'écoute du partenaire
et se présente comme un exercice de pure virtuosité.
A partir de la même scène, la tirade "Bon
appétit, Messiers" de "Ruy Blas" de Victor
Hugo, les six intervenants doivent reprendre le fil du texte
à l'appel de leur prénom selon un ordre totalement
aléatoire déterminé par Jean-Laurent Cochet.
Exercice réussi au grand enthousiasme du public.
Vient ensuite le moment toujours attendu des fables, celles
de La Fontaine bien évidemment,
qui constituent l'exercice de base de l'enseignement dispensé
depuis plus de quarante années par Jean-Laurent Cochet.
Au programme ce soir, "La forêt et le bûcheron",
"Le songe d'un habitant du mogol" et "La tortue
et les deux canards".
Ensuite, deux élève sont choisi de dire des
textes littéraires, en l'occurrence, "La chanson
de la danseuse", une nouvelle de Colette tirée de
son recueil "Les vrilles de la vigne" et "Adieu"
une nouvelle de Guy de Maupassant, ce qui constitue également
un exercice ardu mais qui réussi emporte l'adhésion
du public.
Jean-Laurent Cochet procède à la démonstration
du travail sur un texte de théâtre, au mot à
mot quasiment, avec "Entracte" le lamento du jardiner
de "Electre" de Jean Giraudoux.
La soirée, riche et passionnante, se termine, sans commentaire,
pour finir avec Jean-Baptiste, le poète du cours, auquel
Jean-Laurent Cochet rend un vibrant hommage. |