On
le sait depuis un moment : le rock n’est pas mort, se teintant
de reflets punk.Plein de jeunes groupes sont volontaires pour nous
exploser à la tronche en jouant plus que puissamment et fort.
Tout jeune groupe de Los Angeles (qui a donné son premier
concert en octobre 2002), The Bronx (quel nom !)
est de ceux-là. Mais ils ont très nettement quelque
chose en plus : la folie ? la rage ? Attendons de les voir sur scène
pour savoir (note 1 : prévoir protections auditives ; note
2 : ne pas s’approcher trop près de la scène).
On l’aura compris le groupe ne fait pas dans la dentelle.
Sur des guitares sanglantes et une batterie qui suit (souvent) comme
elle peut, le chanteur chante / hurle avec une voix d’écorché
vif qui fait parfois penser à Jaz Coleman et donc
au Killing Joke des débuts (les plus punk). L’ensemble
sonne un peu comme des Ramones survitaminés ou des
Chrome Cranks qui ne s’arrêtent jamais et qui
jouent très très fort.
C’est brut mais pas brutal. Cela tient certainement au fait
d’avoir enregistré en peu de prises (une prise directe
a suffit pour la plupart des morceaux). Le disque n’est certes
pas parfait. Mais ce n’est pas trop ce que l’on attend
d’une telle musique.
Des titres comme "heart attack american" (titre
1), "white tar" (titre 3), "i got chills"
(titre 6) ou "Los Angeles" (dernier titre) peuvent
déjà être considérés comme des
morceaux qui vont certainement faire référence.
Trente cinq minutes de sueur et de puissance qui vont faire mal,
très mal aux fans.
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