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Interview  (Le Truskel, Paris)  9 octobre 2008

Rencontre avec les 4 membres du groupe Brooklyn au Truskel, juste avant la release party de leur premier album Clandestine. Retour sur leur génèse, sur l’intégration de Bertrand Lacombe (alias Dombrance, producteur, et auteur d’un fameux titre : "I’m down"). Nous discuterons géopolitique, à propos des Pays-Bas, du Japon, des New-Yorkais, des Londoniennes qui vomissent… Nous aborderons également un chapitre Grenelle de l’Environnement avec la fameuse question : les tortues bouffent-elles vraiment les méduses ? Vous le saurez peut-être en lisant cet entretien.

En plus de l’interview, ils nous ont joué pour nous tout seuls quelques titres live acoustique, moins rock donc que sur l’album, mais encore plus sunshine (suivre le lien au bas de la page).

Qui est à l’origine du groupe ?

Ben : C’est nous deux (Ben et Jane)

Et toi, Bertrand, tu es arrivé quand ?

Bertrand : Euh… il y a trois ans.
Ben : Bon, il est quasiment d’origine, lui aussi ! (rires)

C’est une deuxième main ?

Ben : En tout cas, il marche bien.

Et c’était quand le tout début de Brooklyn?

Ben : Fin 2004. Premiers concerts en 2005. On a dit qu’on appellerait le groupe Brooklyn en novembre 2004.

Vous vous êtes connus où, vous deux ?

Ben et Jane : A l’ISTS (Institut Supérieur des Techniques du Son, Paris 15e) ; on s’est connus en première année ; on était dans la même classe.

Et vous êtes très rive gauche, 15e, 7e ?

Ben : Ouais mais moi, j’étais rive droite, dans le 16e.

Sinon, votre nom, Brooklyn, vient du fait que vous aimez bien ce quartier de NYC?

Ben : En fait, le nom du quartier de Brooklyn vient à la base de Breukelen. C’est le nom d’une ville néerlandaise. Je te parle de ça à l’époque où on parlait encore de Nouvelle-Amsterdam et pas encore de New-York, puisque cet endroit était peuplé par les Hollandais. Et c’est un de mes ancêtres néerlandais qui a découvert le territoire où se trouve Breukelen aux Pays-Bas. Son nom a donc ensuite été donné à cette ville.
Jane : T’aimes bien raconter cette histoire ! (rires)

Donc, Bertrand, tu es là incognito ? On ne parle pas de Dombrance, ton projet solo?

Bertrand : Non, on s’en fout ; je suis là en tant que Bertrand Lacombe.

Et Dombrance, ça continue à côté ? c’est en suspend ?

Bertrand : Dombrance est en train de… de, de…
Ben : Partir en couille ! (rires)
Bertrand : A cause de vous ! (rires). Non, Dombrance fait de la recherche au Groenland sur l’évolution climatique.
Jane : Sur la disparition des méduses ou des tortues, non ?
Bertrand : Oui, parce qu’il paraît que les tortues mangent les méduses.
Ben et Jane : Oui, il ne veut pas nous croire ! On lui a montré sur Wikipedia, sur divers articles. Il veut voir une tortue qui mange une méduse, de ses propres yeux.
Bertrand : C’est pour ça qu’on voit beaucoup de méduses en ce moment, parce que les tortues disparaissent. Moi, je dis que c’est des conneries. D’ailleurs je fais une demande officielle : que quelqu’un m’envoie une vidéo d’une tortue qui mange une méduse. (NDLR : Les tortues prennent les nombreux sacs en plastique flottant dans la mer pour des méduses)
Ben : Que quelqu’un t’envoie une tortue qui mange une méduse ? par courrier ?
Moi : Tu veux pas juste essayer Youtube ou Google ?
Ben : Ouais, voilà ce qu’on va faire. On arrivera à te prouver ça ; tu ne pourras plus nier l’évidence : les tortues mangent les méduses.

Euh, donc toi, Bertrand, tu as été recruté comment ? sur casting ?

Bertrand : Alors, écoute, euh… y a eu un casting…
Ben : Enfin bref, on a fait un casting, mais comme c’est le seul à s’être présenté, c’est pour ça qu’on l’a pris ! (rires) On lui a dit : Bon, t’es pas super beau, tu chantes pas super bien, tu joues pas très bien, mais en même temps comme y a personne d’autres !
Bertrand : Il m’ont pris car j’étais garanti 10 ans ; je suis plutôt de bonne facture…
Ben : Non, sans déconner, ça s’est tout de suite super bien passé. On s’est rencontré parce qu’on avait le même manager. Je lui en ai parlé un soir, quand notre ancien guitariste, Jocelyn, était parti : « Il nous faudrait un nouveau guitariste. On en a discuté avec Jane et on se disait que ce serait marrant que ce soit Bertrand »
Mais je lui ai dit ça en déconnant parce que je pensais pas que ça l’intéresserait de jouer avec nous. J’avais dit à notre manager de ne surtout pas lui en parler et en fait il est direct allé voir Bertrand! Et il a répondu : « Bah ouais, pourquoi pas ? ». On a fait quelques répèts et ça s’est bien passé.

Ben, t’aurais pas eu d’autres groupes avant Brooklyn ?

Ben : Bah ouais, comme tout le monde, j’ai eu mes groupes d’adolescence. J’ai commencé à faire des groupes à 13 ans. Donc j’en ai pas eu un, j’en ai eu cinquante !

On m’a même dit que tu aurais touché au hip-hop ; c’est possible ? (rire général)

Ben : Ouais ouais, bon, alors attend. Tu vois le truc « Passymal », les rappeurs du 16e ? En fait, ce truc-là, on l’avait déjà fait avec des potes, mais 4 ans avant. C’était une espèce de parodie, de faux hip-hop ; on avait enregistré ça en home-studio en délirant ; j’ai jamais vraiment fait de rap. Mais on aime bien le rap ; avec Bertrand, on est hyper fans des Roots. J’en écoute beaucoup : Mos Def, Q-Tip, Beasty Boys… Mais pour faire du rap, c’est un autre monde ; faut savoir le faire ; et nous c’est du rock qu’on veut faire.

Alors, vous êtes déjà allé à Brooklyn, forcément…

Jane : Bah ouais. On y est allé une fois.
Ben : Enfin, plusieurs fois dans la même semaine, oui ! Une partie du groupe était à Manhattan, et l’autre partie à Brooklyn. On est parti là-bas mais pas à l’hôtel ; on a squatté chez des potes.
Bertrand : Nous, avec Jane, on était hébergés chez Charlélie Couture à Manhattan, avec qui j’ai travaillé.

Ah, oui, j’avais vu un reportage sur sa vie à New-York !

Bertrand : Ah bah c’était dans Thalassa ! J’étais dedans ? en tout cas à ce moment-là, je mixais son album chez lui.
Ben : Et nous, on était à Brooklyn, dans un coin sympa, chez un pote qui nous hébergeait, mais il était en colloc ; ils étaient déjà quatre et nous on squattait le salon tos les jours… Enfin, c’était un peu moins confort que chez Charlélie.
Bertrand : Brooklyn, c’est comme une grande, grande ville, avec plein d’endroits différents.
Ben : cinq millions d’habitants, quand même, rien qu’à Brooklyn. C’est vraiment super cool comme coin.
Bertrand : Et y a un truc assez marrant, c’est cette vue sur Manhattan. C’est un peu l’espèce de rêve que tout le monde a. C’est un peu débile, mais j’en rêvais depuis tout petit. La première fois que je suis allé à NYC, j’en pleurais presque. Moi je trouve qu’il y a un truc magique là-dedans. Et puis c’est vraiment beau.
Jane : Comme moi ; c’est comme dans un film, là-bas.

Et c’est pas enivrant, d’un point de vue artistique, NYC ?

Jane : Carrément ! Et puis surtout, tu rencontres des gens tout le temps, quel que soit le truc que tu fais.
Ben : Surtout qu’ils sont tous super cool ! Ils sont à la pointe de tout, musique, mode… et ils sont super sympas, chaleureux, vachement open... A la fin de notre semaine à NYC, on a fait un concert ; et dans le public il y avait plein de gens qu’on venait de rencontrer quelques jours avant !

On pourrait éventuellement vous catégoriser rock new-yorkais aimant bien les Strokes ; mais on pourrait aussi vous associer à des groupes anglais comme Supergrass ou Babyshambles ? Do you agree ? Où vous situeriez-vous ?

Jane : Au milieu !
Ben : En France ! A Paris !
Bertrand : L’avantage des groupes français qui chantent en anglais, en ce moment, c’est qu’on peut piocher là où on veut. On a pas ce poids quand on est Anglais, d’être dans la pop anglaise. Ou ce poids d’être dans le rock américain quand on est américain. Nous, on est Français ; on est un peu dans le fantasme de la musique anglo-saxonne donc on pioche un peu où on veut. Je pense qu’il y a de ça dans pas mal de groupes français, que ce soit Nelson, Stuck in the Sound ou Neïmo. Tout le monde va choper un peu dans toutes ces influences-là.
Ben : Le truc marrant, c’est que moi, je me sens plus proche de la musique américaine parce que j’en écoute plus que de la musique anglaise, à part les Beatles ; et finalement on sonne vachement anglais. Après, ok notre réalisateur est Anglais et moi j’ai un accent anglais car ma famille est britannique.

Et vous allez à Londres souvent ?

Très souvent ; trop ? tous les mois, à peu près.

Et comment avez-vous connu ce label anglais (Ctrl Alt Del) ?

Ca vient d’un ami à nous, le colloc de Bertrand, qui travaille aussi avec nous ; il s’occupe entre autres d’organiser des dates de concert. Il connaissait un mec qui montait un nouveau label en Angleterre ; il lui a passé un disque et il a trouvé ça super. Alors, je suis allé le rencontrer à Londres ; on a vu certains de ses partenaires et ils ont tous dit : "ok, c’est cool, on y va" , et ils ont pris le disque en licence. Ensuite, il y a eu un accord avec Discograph pour sortir le disque en France. Il est déjà sorti en Angleterre en juillet, au Japon au mois de mai, et le 13 octobre en France.

Vous avez déjà joué au Japon ?

Jane : Ouais, on y est partis dix jours et on a fait trois concerts. On a joué avec un super groupe australien hyper jeune : Operator Please. Super voyage ; c’est énorme là-bas ; tellement rien à voir avec tout ce qu’on connaît.
Bertrand : D’ailleurs, par rapport à ce voyage et à celui aux USA, l’Angleterre ça nous gonfle un peu, maintenant. Londres, c’est pas la ville la plus séduisante en Europe en ce moment.
Ben : Le gros problème de Londres, c’est qu’il faut vraiment beaucoup d’argent pour y vivre et y être bien. Nous, à chaque fois qu’on y va, c’est avec nos moyens, nos petites cartes bleues Electron ; pfff… on galère.
Bertrand : Et même, tu sens que leur société est vouée au travail, au rendement ; je trouve que tu le ressens dans leur philosophie ; c’est un peu lourd. Tu sens que les gens supportent le poids de leur deux seules semaines de vacances de l’année. Vu la crise du moment, nous, Français, avec nos trente-cinq heures, est-ce que finalement on n’a pas eu raison de penser à autre chose qu’à l’ultralibéralisme ?

Mais attends,  à Londres, comme à NYC, il y a vachement d’émulsion artistique, non ? Quasiment tous les jeunes ont un groupe à Londres ; y a des guitaristes partout…

Bertrand : La différence, c’est qu’à NYC, tu sens vraiment le côté « capitale du monde ». Quand tu vas dans un magasin ou n’importe où, les gens ont souvent un accent encore plus pourri que le tien ; et finalement tu te sens rapidement chez toi. Il y a tellement de gens qui viennent de partout. NYC, c’est pas les USA.

Votre album est noté avec trois étoiles et demi dans Rock&Folk, ce qui est plutôt pas mal. Vous avez de bons retours de la presse ? On vous compare même à des groupes anglo-saxons.

Jane : C’est aussi parce qu’on a joué avec des groupes anglais comme les Wombats ou Razorlight.
Ben : Oui, ce qui est agréable, c’est qu’on nous considère de taille à lutter, entre guillemets, avec ce genre de groupes ; enfin, c’est ce que la presse dit. Je ne sais plus qui a écrit ça mais on serait une génération de groupes français qui peuvent battre les Anglais sur leur propre terrain. Je pense qu’il y a un peu de vrai là-dedans et qu’on est décomplexés. Maintenant, les groupes français sont pas moins bons que les autres, voire même souvent meilleurs.

Vous faites beaucoup de dates en Angleterre ? C’est pas plus facile pour vous de jouer là-bas ?

Ben : On en a fait quelques unes mais notre tournée n’est pas encore organisée ; on va sûrement en refaire.
Mais jusque là, jouer à Londres c’est pas si simple. En plus, t’es très rarement payé ; dans certains endroits t’es même obligé d’acheter tant de préventes pour être certain de rentabiliser. Quand t’es un artiste là-bas, t’es souvent traité comme une merde. T’es de la matière première pour vendre des bières. En gros, c’est ça l’idée. Donc, tu viens, tu joues et tu fermes ta gueule. A part quand t’es un groupe hyper connu ; là t’as limousines et hôtels, bien sur. Je trouve qu’en France, on a plus un respect de l’artiste. Même s’il y a des choses formidables en Angleterre, ça c’est vraiment un truc relou. Quand t’es un groupe débutant, t’es mieux traité à Paris ; mais parce qu’il y a moins de groupes aussi. A Londres, il y a tellement de groupes, dont tellement de groupes merdiques, qu’ils sont traités à la chaîne. Après, sortir à Londres, c’est mortel !
Bertrand : C’est clair ! T’as des super soirées indie. On était à la Carling Academy un samedi soir pour le release party des Kings of Leon. On te passe Cure et t’as toute la salle les bras en l’air avec plein de filles qui se roulent par terre ou qui vomissent, qui tombent… Alors qu’à Paris, tu vois pas ça ; eux ils savent faire la fête.
Ben : Oui, il y a un côté supra-cahotique. Mais parfois, quand tu vas jouer là-bas, c’est un peu difficile à vivre parce que tu peux tomber sur un ingé-son qui n’en a rien à foutre de toi, ou limite si tu lui parles tu le déranges. Mais bon, on a sorti le disque là-bas donc c’est important pour nous d’aller y jouer et de s’y construire un public.

Tu veux dire que ce serait plus facile de jouer en France ??

Ben : En ce moment, pour nous, oui.

Vous avez toujours des contacts avec les groupes dont vous avez fait les premières parties ?

Ben : Justement, il y a quelques jours on est allé voir les Razorlight qui jouaient à la Maroquinerie. J’ai discuté un peu avec Johnny, on s’est marrés.

Donc reparle moi de votre première rencontre avec le leader de Razorlight, Johnny Borrell.

Ben : On s’est rencontrés à Paris, au Shebeen, grâce à un ami commun, Earl. Tout de suite, Johnny m’a dit qu’il trouvait Brooklyn vachement bien et il m’a dit : « On va jouer à l’Olympia bientôt ; ça te dit de faire la première partie avec ton groupe ? » Forcément, je lui ai dit oui direct ! Il avait l’air sérieux mais je me disais que ce genre de discussion avec un mec type rockstar, à quatre heures du mat’ après avoir bu des bières, allait pas déboucher sur grand-chose. Je lui ai dit que c’était vraiment gentil mais je lui ai demandé s’il allait vraiment le faire. Alors il a sorti une espèce de Blackberry et il a envoyé un mail à son manager : "I want Brooklyn at the Olympia"  !
Finalement ça n’a pas été facile car leur maison de disque, Mercury, voulait imposer un groupe à eux, mais on a réussi à passer en force grâce à Johnny. Je sais pas s’il y a eu un buzz autour de ça mais c’est clair que ça nous a vachement aidé. En plus, après on a réussi à se caler sur leurs premières parties de Bordeaux et Montpellier. C’était peut-être même plus important que l’Olympia pour créer une fan base en province.
Bertrand :  Et puis surtout, on a vécu trois concerts où on jouait devant 800 personnes qui étaient à blinde. Donc ça, ça nous a boosté car on avait vraiment envie d’en arriver là.

Et à l’époque, vous aviez combien de morceaux ? l’album était déjà fini ?

Ben : On venait de l’enregistrer. On l’a terminé fin mai et l’Olympia c’était fin juin.

D’ailleurs, où l’avez-vous enregistré cet album ?

Ben : Au Studio Vega, près de Carpentras, dans le Vaucluse. C’est un studio vachement bien, parce que déjà il est en pleine campagne ; c’est la vraie cambrousse ; y a rien autour donc t’as l’esprit super libre et le paysage est magnifique : les Dentelles de Montmirail, le Mont Ventoux… (rires)
Bertrand : Le mec qui le tient est super cool ; tout est vintage ; il a une espèce de console EMI mortelle.
Ben : Et puis surtout, y a une baraque à côté donc tu vas faire les prises le matin avec ton café ; quand c’est au tour d’un autre, tu vas regarder la télé ou bouquiner dans un coin. C’est vraiment une maison avec tout ce qu’il faut de roots pour enregistrer : de supers claviers, grattes, amplis, de vieilles têtes Fender… des trucs que j’ai jamais vu de ma vie.

Et vous, en tant qu’ingénieurs du son, vous vouliez peut-être toucher à la production, non ?

Ben : Pour le coup, on s’est plus placés comme artistes parce qu’on voulait vachement laisser Clive (Martin) travailler ; et même si on a un peu tous produit le disque avec lui, c’est quand même son travail à lui. Donc on ne voulait pas trop interférer, même sachant qu’on avait des compétences là-dedans. Bertrand a fait un peu d’edit avec Clive ; ils avaient déjà bossé ensemble sur l’album de Dombrance.
Bertrand : Ce qui est intéressant c’est que quand tu commences à connaître techniquement comment ça se passe, tu aides le producteur parce que tu lui casses pas les couilles en lui disant des trucs du genre : tiens, il faudrait pas plus d’aigus ? et là tu peux pas faire autrement ? Non, tu le laisses bosser et tu comprends ce qu’il est possible de faire ou pas.
Ben : Je sais pas si je pourrais enregistrer un album parce que j’ai jamais vraiment travaillé en tant qu’ingé-son, mais au moins on a le langage, donc on sait à peu près quoi dire et on comprend ce qu’il se passe.
Jane : Ouais, par exemple tu demandes pas au réalisateur de te faire sonner comme les Strokes alors que t’as que des amplis pourris et des guitares de merde. Nous, on comprend les façons de bosser des ingés, les limites du matos….
Ben : C’est peut-être un petit avantage qu’on a sur d’autres groupes, de connaître un peu le son ; Ca facilite les choses en concert, aussi.

Et qui sont vos groupes potes ?

Réponse collégiale : Apple Jelly, Neïmo, Sourya, Nelson, The Agency, Second Sex, les Dodos, Stuck in the Sound…

Et c’est quoi votre prochain concert en tant que spectateurs?

Ben : Euh, je sais pas ; de toute façon on n’a pas de thunes…

Retrouvez Brooklyn
en Froggy's Session
pour 3 titres acoustiques en cliquant ici !

 

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La chronique de l'album Clandestine de Brooklyn
Brooklyn en concert à La Maroquinerie (11 février 2009)

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Crédits Photos : Nicolas Rakotopare (Retrouvez la série complète sur Taste of Indie)


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