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Musée Jacquemart-André  (Paris)  Du 8 octobre 2008 au 25 janvier 2009

Comment naît une exposition ? Parfois d'un élément purement factuel. Tel est le cas pour l'exposition "Van Dyck" présentée le magnifique Musée Jacquemart-André qui, en l'occurrence, détient trois oeuvres majeures du peintre.

Pour concevoir cette monstration qui revêt la forme d'une brève anthologie, les commissaires de l'exposition, Alexis Merle du Bourg, docteur en Histoire de l’art et Nicolas Sainte Fare Garnot, conservateur du Musée Jacquemart-André, ont opté pour un parcours chronologique, certes classique, mais adapté à l'un des objectifs qui est d'illustrer l'évolution de l'art exceptionnel de Antoon Van Dyck, qui fut le plus éminent portraitiste depuis Le Titien.

Cette exposition, la première à caractère monographique, est également exceptionnelle, au plan muséal, en ce qu'elle réunit des oeuvres dispersées dans le monde dont la plupart sont, de surcroît, montrées pour la première fois en France.

Pour la scénographie, Hubert Le Gall, designer-scénographe habitué des lieux, a tiré parti des sujétions des salles du musée consacrée aux expositions temporaires pour en accentuer la relative exiguité afin de recréer l'intimité des demeures bourgeoises et royales.

Le choix de velours muraux aux teintes, du cramoisi au taupe, symétriques au réchauffement de la palette chromatique du peintre, sur lesquels sont imprimés en creux les cartels en typographie du 17ème siècle, les faux plafonds tendus dont le décor s'inspire des plafonds Renaissance à caissons ou des peintures réalisées par Rubens pour le palais de Whitehall, en et l'illustration musicale constituent un écrin idéal pour les toiles lumineuses de Van Dyck.

Une exceptionnelle galerie de portraits des hautes sociétés européennes du XVIIe siècle

Enfant prodige, élève du peintre maniériste Henrick Van Balen, puis de Rubens dont il fut le collaborateur, peintre favori des bourgeois flamands, des patriciens gênois, de l'aristocratie européenne et des rois d'Angleterre, Van Dyck a inscrit son nom dans l'histoire de l'art du portrait européen en renouvelant ce genre très codifié par l'introduction du mouvement et de la dimension psychologique.

Dès ses débuts, il manifeste des vélleités de s'émanciper de l'austère tradition anversoise et de l'esthétique calviniste.

Les portraits aux couleurs sombres sont subtilement animés par le biais des tissus et des draperies, de l'intensité des regards et des imperceptibles mouvements des mains qui jettent les bases d'un art néo-vénitien du portrait qui s'épanouira lors du séjour de Van Dyck en Italie.

Introduisant non seulement le chatoiement des couleurs mais aussi les miroitements de la lumière, il dresse des portraits flatteurs, ennoblissant les bourgeois et humanisant les aristocrates.

Il les place en situation avec l'illusion du naturel ("Portrait de Jacques Le Roy"), leur imprimant un mouvement immobile ("Portrait de Porzia Imperiale et de sa fille Maria Francesca""Portrait de Elena Grimaldi");

Et surtout, il substitue à l'impassibilité ou à l'inexpressivité de rigueur dans les effigies officielles ou d'apparat le sentiment qu'inspire la physionomie du sujet ( (telle l'espièglerie pour Maria De Tassis, la mélancolie et l'assurance pour le double portrait des princes palatins, la tendresse de l'esquisse des portraits des princesses Anne et Elisabeth).

L'exposition présente également une sélection de dessins pour évoquer le trait virtuose de Van Dyck qui débuta par le dessin et la gravure.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Musée Jacquemart-André

Crédits photos : Sofiacome


MM         
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