Avec "Calder, l'impossible réalisé", Alain Jouffroy, poète, écrivain et critique d'art qui fut membre du groupe surréaliste, propose un portrait, délibérément écrit à la première personne du singulier, du sculpteur Alexander Calder à qui il voue une grande admiration.

En complément à l'exposition "Alexander Calder - Les années parisiennes (1926-1933)" organisée par le Centre Pompidou, ce court essai propose simultanément un portrait fin et sensible de l'homme, qu'il qualifie de "prodigieux géant rieur", une ode à l'artiste novateur qui a introduit le mouvement dans la sculpture et une analyse circonstanciée et érudite de son œuvre.

Au delà de l'aspect ludique des mobiles créés par cet ingénieur reconverti en inventeur de machines inutiles, Alain Jouffroy y voit la démarche scientifique et poétique d'un homme en quête du mythe du mouvement perpétuel et situe l'artiste dans le panthéon des créateurs.

Un bienvenu opuscule, synthétique et raisonné, pour aborder l'œuvre de Calder.