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Interview  (Paris)  mai 2009

Faute d’un agenda compatible, cette interview n’a pu avoir lieu en présence des membres du groupe, c’est donc par mail que nous avons échangé avec Tony Dekker. Le chanteur à la voix d’or s’est gentiment prêté au jeu des questions lors du passage de Great Lake Swimmers à Paris.

J’ai lu beaucoup de chroniques très positives sur Lost Channels. Comment expliques-tu que cet album soit si bien reçu ?

Tony Dekker : Je n’en sais rien. Nous avons fait des tournées au cours des cinq dernières années, et je pense que les albums précédents ont conduit à celui-ci. C’est peut-être aussi en raison d’une sorte de croissance organique qui a grandi avec notre musique.

Est-ce que tu ressens un changement dans ta façon d’écrire la musique ou dans la façon d’enregistrer par rapport aux albums précédents ?

Tony Dekker : Pas vraiment, je ressens comme une extension des idées sur lesquelles j’ai travaillé depuis les albums précédents, mais en même temps il marque un pas en avant. Le travail d’écriture a été le même que d’habitude : j’apporte aux membres du groupe des chansons complètes, que j’ai écrites à la guitare acoustique et voix. Ensuite, je regarde fasciné, les chansons se transformer avec l’apport de leurs arrangements. Sinon, j’ai essayé d’être plus concis dans la manière d’écrire les chansons, afin de pouvoir exprimer une grande idée, dans un espace restreint.

Où et comment le groupe a-t-il enregistré  Lost Channels? Est-ce que tu peux nous parler des sessions d’enregistrement ?

Tony Dekker : Nous l’avons enregistré dans plusieurs endroits, contrairement aux autres. La batterie a été enregistrée en premier, à la House of Miracles (London, Canada) qui est notre lieu de création. La basse a été enregistrée à Halla  (Toronto, Canada). Avec ces pistes, nous sommes allés dans la région des Thousand Islands, sur la rivière Saint Laurent, pour enregistrer dans trois endroits différents : un très vieux théâtre, le Brockville Arts Centre (Brockville, Canada) dans l’église Saint Brendan (Rockport, Canada) et dans un château, le Singer Castle (près d’Hammond dans l’état de New York, USA). On a rassemblé toutes ces prises, et on les a mixées de retour à la House of Miracles.

J’ai lu que vous aviez l’habitude d’enregistrer dans des endroits peu conventionnels (NDLR : ils ont, entre autre, enregistré dans des silos à grain). Pourquoi ces choix particuliers ?

Tony Dekker : Nous recherchons principalement à avoir une réverb naturelle, qui apporte une  couche sonore plus ample aux chansons. Je recherche des endroits qui ont une qualité sonore unique, qu’on ne peut pas retrouver dans un studio. J’ai aussi réalisé que l’environnement joue un rôle important sur la manière d’interpréter et sur le rendu des chansons, il y a une sorte de respect du résultat, quand les chansons sont enregistrées dans des lieux particuliers.

Est-ce que cela pousse les musiciens à jouer différemment qu’en studio ?

Tony Dekker : Oui, je le pense. Personnellement, ça me pousse à une performance différente, que je ne serais pas capable de recréer en studio. Je pense que cela aide à trouver les versions définitives et que l’énergie du lieu joue un grand rôle aussi.

J’ai eu, lors de l’écoute de l’album, une impression difficile à exprimer, tu pourras peut-être l’expliquer, une impression de luminosité, une sorte de sérénité.

Tony Dekker : Il y a des moments de luminosité et de ténèbres. La sérénité vient je crois, en partie de l’ambiance des lieux où nous avons enregistré. La région des Thousand Islands est une source d’inspiration à elle seule.

Il parait évident que la nature est une partie intégrante de votre musique, mais en même temps il y a quelque chose d’urbain. D’où vient cette "schizophrénie" à ton avis ?

Tony Dekker : Il y a toujours eu une sorte de tension entre l’esprit urbain et l’esprit rural. Je pense que parfois, dans mes chansons, j’explore ces tensions. Je pense aussi qu’il est important de comprendre que l’urbain et le rural ont leur propre part de rythme. Je ne le vois pas comme schizophrénique, mais plutôt comme un ensemble de tensions qui s’entrechoquent.

Peut-on dégager un thème des paroles de cet album ?

Tony Dekker : Il n’a pas été écrit avec un thème particulier en tête. Mais par la suite, j’ai pu trouver quelques thèmes qui ressortent, le temps qui passe en particulier. Il y a aussi une continuité sur la recherche de spiritualité.

Peux-tu nous expliquer le nom du groupe et qui l’a trouvé ?

Tony Dekker : J’ai commencé Great Lake Swimmers comme un projet solo, c’était un véhicule que j’utilisais pour l’écriture de chansons. Maintenant, c’est plus un effort et un travail de groupe. C’est une référence géographique à la région du monde où nous vivons.

Quelle est l’influence musicale des membres du groupe ?

Tony Dekker : Nous sommes influencés par tout, depuis le punk-rock, jusqu’au vieux folk. Des Dead Kennedys, à la Carter Family (NDLR : groupe folk des années 20 à 40) et tout ce qu’il y a entre les deux.

Est-ce que vous vous occupez personnellement des profils sur différents réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, etc. ?

Tony Dekker : J’ai essayé de tenir un compte Twitter pour notre tournée, en vain. Je surveille Myspace occasionnellement et je n’ai pas de compte Facebook.

Que penses-tu de ce type de réseaux ?

Tony Dekker : Ces sites sont juste un moyen pour les gens de continuer la conversation initiée par la musique. Je respecte cela et cela ne me dérange pas. C’est le résultat du monde obsédé par l’information dans lequel nous vivons qui veut cela, nous vivons dans le futur.

Vous faites une grande tournée, cet été. Y a-t-il des lieux que vous êtes impatient de retrouver ?

Tony Dekker : C’est très agréable de venir à Paris, bien sûr. Nous avons beaucoup d’amis à Utrecht (Pays Bas) qui est un peu notre maison quand nous ne sommes pas chez nous.

Y a-t-il une question qu’on ne t’a jamais posée et à laquelle tu aimerais répondre ?

Tony Dekker : Oui. Comment faites-vous pour rester en bonne santé ? Réponse : j’essaie de me tenir à mon régime végétarien, de faire un peu de stretching, de faire des exercices après manger, de passer du temps à la contemplation, prendre des vitamines quand cela est nécessaire et tenter de me reposer beaucoup.

Retrouvez Great Lake Swimmers
en Froggy's Session
pour 3 titres acoustiques en cliquant ici !
 

 

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En savoir plus :
Le Myspace de Great Lake Swimmers
Le site officiel de Great Lake Swimmers

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste Of Indie)


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# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

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"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
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"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
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"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

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Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
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