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Young Team  (Beggars)  février 2004

L’écoute de leur premier album, Lay of the land, a suffisamment attiré notre attention pour que nous ayons envie d’en savoir davantage sur ce groupe venu de Nottingham. Et quoi de mieux que de les rencontrer chez Beggars, du fait de l'arrivée de Seachange, qu'ils jurent presque accidentelle, sur le label Matador.

Interview à 3 voix avec Dan Eastop (le chanteur), Adam Cormack (le guitariste) et Johanna Woodnutt (la violoniste) , tous très excités de faire leur promo, à la fois timides et volubiles, parlant tous en même temps sans pitié pour l'interviewer, et piaffant d'impatience de nous faire connaître et apprécier leur travail.

D'ou vient Seachange ? Vous avez joué longtemps juste pour vous et pas mal en live avant d'en arriver là ...

Adam : Oui c'est ça. Le groupe s'est formé autour d'amis, de copains de fac en fait. On jouait souvent ensemble, essentiellement dans nos chambres, parfois dans des salles de répétitions. On a assez vite commencé à écrire nos chansons et nous avons commencé à jouer en live, pour nous faire plaisir, vraiment !

Dan : Et puis nous avons loué une maison ensemble et là on pouvait encore plus jouer ensemble, écrire vraiment des chansons... des chansons que vous auriez du mal à reconnaître maintenant, c'est plus organique, plus atmosphérique..

Jo : Enfin c'était pas toujours facile, mais ça avançait, lentement mais sûrement...

Adam : Et puis nous avons envoyé ce qui ressemblait à notre premier album à Radio 1, une radio nationale très importante en Angleterre et ça leur a plu. Le morceau est passé une fois, et puis une autre..

Mais d'ou vient la démarche d'avoir contacté une radio ? Vous aviez bien une idée derrière la tête ?

Adam : Franchement non, c'était vraiment un ballon d'essai, un test pour voir ce qui allait se passer.

Jo : Une sorte de curiosité en fait ..

Dan : Et puis il faut dire aussi que nos amis, notre entourage, nous encourageaient à le faire.

Quand on dit que vous ne vouliez pas signer sur un label c'est une légende ?

Jo : Oui et non, je pense que l'on voulait au fond signer sur un label bien sûr mais pas si vite. Il ne faut pas cacher que nous avons pour ambition de vivre de notre musique, que cela devienne notre job. Mais en tout cas nous faisons avant tout la musique pour nous, même si nous sommes à l'écoute de notre public...

Adam : Il faut dire aussi que nous sommes de Nottingham ce qui veut dire que l'on était un peu en dehors du système fashion de la musique, ce n'est pas là que se crée la mode en matière de musique, nous attendions une occasion pour aller jouer à Londres notamment, pour nous montrer. Pas mal de groupes sont opportunistes, mais nous ne voulions pas à tout prix faire de la musique qui se vende pour avoir du succès.... hum peut être qu'on aurait du (rire).

Donc c'est vraiment votre musique que vous faites partager, sans compromis ?

Adam : Oui, je crois que cela peut toucher des gens, c'est une musique personnelle, avec de l'émotion... En tout cas on a eu de la chance de trouver ce label car Matador ne trouve pas cela contradictoire que nous jouions pour nous avant tout.

C’est difficile de trouver un label en Angleterre ?

En chœur : Oui oui c'est difficile il y a une compétition entre les groupes. En plus les labels ne peuvent pas se permettre de les signer tous car en Angleterre il y a une culture musicale assez forte et il y aurait sans arrêt des groupes à signer, ce n'est pas possible...

Revenons à vos débuts, avez vous très rapidement trouvé une direction et composé vos propres titres ou bien êtes vous passé par une période d'apprentissage en faisant des reprises ?

Jo, Dan & Adam : En fait on a du faire en tout et pour tout 1 seule reprise. Nous avons très vite commencé à écrire. Plutôt une suite d'idées que des vraies chansons cependant. Ce riff irait bien avec ce rythme au clavier, sur lesquels on collait des paroles (ndlr : ils parlent tous les trois en même temps, très enthousiastes). C'était presque comme des sortes d'improvisations ça n'avait pas toujours de sens mais c'était vraiment super... et je crois que c'est une bonne méthode ... (ndlr : ils approuvent dans une cacophonie que mon niveau d'anglais m'empêche de traduire).

Beaucoup de chansons sont nées comme cela, il n'y a pas de leader dans le groupe qui impose ses idées ?

Jo : Non pas du tout, chaque membre peut potentiellement jouer de chaque instrument, écrire les chansons sans problème..

Mais c'est quand même essentiellement Dan qui écrit les textes ? (ndlr : il s'ensuit un dialogue entre eux 3...retranscrit a peu pret ci dessous)

Adam : Oui c'est vrai mais il faut dire que pour les paroles c'est quand même assez différent. C'est relativement personnel et c'est mieux que ce soit le chanteur qui écrive ses propres textes car il sait ce qu'il peut chanter, ce qu'il ressent.

Dan : Oui mais j'écris les paroles aussi parce que c'est à moi qu'a échu le job de le faire, je crois aussi ...

Jo : Mais d'un autre côté je sais que par le passé j'ai essayé d'écrire des trucs et ça n'a rien donné, c'est pour ça aussi que c'est toi qui le fait Dan, parce que tu sais le faire, tu y arrives très bien.

Adam : Je crois aussi que cela donne plus de sens à l'album, plus de cohérence, si c'est la même personne qui écrit les 12 ou 13 chansons de l'album.

Dan : Mais enfin c'est quand même un peu un hasard.

Jo : Oui c'est vrai, tout comme James a commencé à jouer de la basse et finalement est devenu le bassiste à part entière, c'est sa spécialité maintenant ...

Adam : Mais c'est aussi parce que c'est lui qui a le plus le sens du rythme...

Jo : Ouais t'as raison, c'est celui qui fait ça le mieux !

Hum.... Donc vous êtes néanmoins très ouvert et chacun peut écrire une chanson s’il en a envie ? Elle a toutes ses chances d'être jouée ?

Jo : Oui oui absolument !

Parlez nous de vos influences

Dan : Je pense que beaucoup de nos influences viennent sans doute de ce qu'écoutaient nos parents. Mais nous sommes vraiment 6 individus différents dans le groupes avec pas mal de goûts différents et finalement très peu de points communs ... mais par exemple nous aimons tous Spiritualized, Primal Scream... On sort parfois tous ensemble voir des concerts de ces groupes ... et Radiohead aussi bien sûr !

On aime bien aussi des groupes américains aussi divers que Pavement, Afghan Whigs ou REM ... d'ailleurs pas mal de groupes anglais que l'on apprécie ont été finalement influencés eux mêmes pas des groupes américains et l'inverse est vrai aussi , c'est une sorte de pot pourri ...

Votre album sonne d'ailleurs parfois un peu américain ne trouvez vous pas ?

Jo : Oui c'est surtout vrai pour les guitares qui ont une certaines densités, qui ont parfois un son un peu lourd en effet.

Oui c'est ça, mais c'est équilibré par le violon... D'ailleurs pourquoi ce violon ? Par envie d’avoir cet instrument dans le groupe ou bien parce que le hasard vous a fait rencontrer Johanna qui jouait du violon et donc que vous avez intégré cela à votre musique ?

Jo : Et bien c'est parce que nous étions tous amis avant le groupe (à part le batteur mais il est arrivé très vite aussi, au tout début du groupe) et qu'il se trouve en effet que je jouais du violon. Alors autant continuer et c'est ce que l'on a fait. J'aurais en effet pu choisir autre chose, le chant ou je ne sais quoi mais il se trouve que le violon est vraiment une passion pour moi et je ne voulais pas arrêter.

Ensuite il a fallu trouver la place du violon dans la musique du groupe, sans que ce soit forcément le coté mélancolique ou un peu romantique qu'on lui trouve souvent. Parfois j'utilise d'ailleurs plus mon violon comme une basse ou en tout cas un instrument plus rythmique.
C'était intéressant de lui trouver une utilisation un peu détournée.

Chacun de vous joue d’un instrument alors ?

Dan : Je peux jouer de la guitare mais sur scène je ne fais que chanter, et je joue aussi un peu du clavier.

Aviez-vous tous appris la musique auparavant ?

Adam : Non, a part Johanna car le violon ne s'improvise pas. J'ai du prendre un ou deux cours de guitare classique mais pas plus. J'ai appris tout seul, je crois que c'est finalement la meilleure école quand il s'agit d'écrire ses propres chansons car on le fait sans influences et sans complexes par rapport aux règles d'écriture.

A propos du violon, on reconnaît des sonorités similaires à celles du violon des Tindersticks ou des Dirty Three. Cela résulte-t-il de votre façon de jouer naturelle ou bien est ce le résultat du travail de production de Mark Spivey, également producteur des Tindersticks ?

Jo : ouuuuuuh (ndlr : les 2 autres se bidonnent) .... en fait, avant de rencontrer Mark nous nous sommes beaucoup parlé par emails. Il voulait tout savoir sur la façon de jouer, pas seulement comment le violon sonnait mais la façon de l'appréhender etc... et il a réutilisé toutes ces informations pour les intégrer aux séances d'enregistrement et en faire un son qui nous plaise à tous.

Mais le plus intéressant c'est surtout comment le violon a été enregistré. Car en fait, contrairement à ce qu'il se fait habituellement, le violon n'était pas enregistré tout à la fin, par dessus tous les autres instruments mais parfois juste après la batterie, ou après la guitare, comme n'importe quel autre instrument

Adam : Oui c'est vrai et c'est très important car cela change aussi la façon de faire le mixage final. Pour nous le violon n'est pas seulement une décoration mais c'est aussi important dans notre musique que la guitare ou la basse.

Ok, mais est ce que cela a changé quelque chose à votre façon de jouer, notamment par rapport aux morceaux que vous aviez composé et joué avant l'enregistrement studio ?

Jo : Je ne crois pas, je pense que le son et l'esprit sont restés proches de ce qu'ils étaient ...

Ce n'est pas seulement technique mais c'est votre son propre ...

Jo : Oui mais j'ai quand même beaucoup été influencée par le son du violon de Warren Ellis, des Dirty Three.

Adam : Mark a donné une autre dimension au son en fait.

Jo : C'est vrai que le coté technique donne au violon la même importance que les textes, et tout cela simplement en choisissant bien le moment pour l'enregistrer, le mixer... Mark donne une grande importance au coté psychologique de l'enregistrement, pour faire passer les sentiments etc...

C’est un bonus pour vous d'avoir pu enregistrer avec Mark Spivey ?

Jo : Oh oui c'est le genre de gars très à l'écoute.

Dan : Oui il nous a beaucoup aidé dans la recherche de notre son car avant les sessions d'enregistrement de l'album nous avions seulement joué en live avec nos 6 instruments et cela sonnait de façon complètement différente. C'était vraiment extraordinaire.

Jo : Oui nous sonnions un peu "vieille mode".

Vous avez enregistré 2 singles dans votre courte carrière. C'était bien avant l'enregistrement de ce premier album ?

Jo : Oh oui le premier single on l'a enregistré il y a 2 ans en fait.

Tous (ndlr : dans un sympathique chahut): Oui on avait signé un contrat pour un seul single ... Avec un gars qui a travaillé avec Primal Scream ... Oui David Holmes .... Enfin c'était la première fois qu'on entrait en studio, c'était un studio très cher... en fait on ne savait pas vraiment ce que l'on faisait... bah c'était vraiment fun quand même ... ah ben oui carrément super fun bien sur ! ... Oui c'était une expérience, nous n'avions aucune expérience de l'enregistrement en studio, des techniques etc... lors de l'enregistrement de ce single.

Concernant les chansons de l'album, certaines me font penser à un groupe irlandais nommé Whipping Boy. Ça vous dit quelque chose ?

Adam : Oui ! Je me souviens de ce groupe, We don't need nobody else ...(ndlr : il chantonne après s'être rappelé la chanson...)

Jo : Et il y avait aussi du violon ?

Pas aussi présent que chez Seachange

Jo : Ah ok (ndlr : un peu soulagée)

A ce propos que pensez vous des groupes anglais actuels ?

Adam : Franz Ferdinand c'est pas mal, mais je crois que depuis quelques temps la musique pop anglaise est rattrapée par des groupes plus rock, comme les White stripes par exemple, les Jet, Von Bondies...et c'est ce qui cartonne notamment dans la presse en Angleterre. En tout cas, seuls les meilleurs en sortiront je pense, car il y en a beaucoup ...

Jo : Oui énormément de "guitar-bands". des trucs 70's

Dan : De toute façon c'est une question à laquelle il est difficile de répondre à part en parlant de ce qui est écrit dans le NME car il est difficile d'aller voir ses groupes jouer alors que nous sommes nous même en tournée (ndlr : s'ensuit encore une discussion de 30 secondes à l'issue de laquelle tous tombent d'accord : pas facile de répondre).

Finalement avec la sortie prochaine du disque, les tournées promos, vous n'avez même pas le temps d’écouter des disques ?

Jo : C'est vrai que les seuls moments pendant lesquels nous écoutons de la musique c'est dans le bus de la tournée.

Et lorsque vous composez ou enregistrez ?

Dan : Un peu, en plus Mark a une collection de disques impressionnante alors c'est tentant .

Pas mal de groupes nous disent ne pas écouter d'autres disques pour ne pas être influencé... Est ce que cela vous est déjà arrivé ?

Tous : Oui oui c'est marrant parfois !

Dan : Tu te souviens (ndlr : s'adressant à Adam) une fois tu étais arrivé avec un riff et en fait c'était quasiment identique à "Teenage kicks" c'est vraiment marrant mais je ne crois pas que ce soit particulièrement parce que on écoute de la musique en même temps, pas consciemment en tout cas.

Maintenant que vous êtes soutenu par un label, pensez vous que vous allez réussir à faire de la musique votre job comme vous le souhaitiez ?

Jo : Et bien nous l'espérons bien sûr !

Adam : C'est vrai que jusqu'à présent on avait tous plus ou moins des petits jobs entre les tournées, les sessions de studios...

Jo : Moi je bosse dans une librairie

Dan : C'est vraiment sur la corde raide car si on veut devenir "pro" il faut beaucoup tourner et si on tourne on bosse pas et on a pas beaucoup de sous ...

Adam : Oui c'est critique ...

Mais avec Matador et Beggars derrière vous maintenant cela va changer

Tous : Ah oui ça va devenir plus facile c'est sûr !

Et êtes vous satisfaits de ce premier album ?

Tous : humm ohhhh..

Jo : Je crois qu'il est bon !

Adam : Je crois que c'est surtout les chansons que l'on n'avait jamais joué live qui nous ont le plus surpris, en bien, bien entendu. Car ce sont des chansons que l'on avait en tête et qui ont pris forme pour l'album. Ce qui est totalement différent des chansons que l'on a déjà beaucoup joué live et qui, pour nous, ont une structure déjà bien établie.

Jo : C'est vrai que pour nous cela représente la concrétisation d'années de travail, et ça fait quelque chose de voir ce disque enfin exister.

Le fait d'avoir eu une assez longue existence en tant que groupe "live" vous a-t-il permis d'avoir un important stock de chansons ?

Dan : Oui je vois ce que tu veux dire. Effectivement nous avons des chansons mais celles qui sont sur cet album sont déjà presque vieilles. Les prochaines seront assez différentes, plus rock

Jo : Oui celui ci est plutôt "medium"... (ndlr : ils rient sous cape)

Les chansons de cet album sont toutes des anciennes chansons ?

Dan : Moitié moitié, certaines ont plusieurs années mais quelques unes datent des sessions d'enregistrement.

Adam : Oui, nous avons écrit de nouvelles chansons pour cet album, car certaines trop anciennes, que l'on jouait quand on avait 17 ou 18 ans, ne sont plus à leur place maintenant.

Pour la promo de l’album, vous allez devoir tourner avec ces vieux morceaux. Vous n'en avez pas un peu marre de les jouer encore ?

Dan : Pas vraiment en fait, car même si nous les jouons depuis des années, nous les jouons devant un public qui, lui, ne les connait pas et c'est cela qui compte. Et même si parfois nous sommes un peu fatigués de jouer toujours les mêmes chansons, nous devons donner au public le meilleur de nous même. Notre plaisir est aussi celui du public.

Adam : Oui et même quand on joue pendant 2 semaines, chaque soir le même set et bien c'est quand même différent, nous ne sommes pas des machines, il y a des différences, des erreurs etc...ce n'est pas comme ces groupes qui sont des produits et qui jouent toujours de la même façon.

Vous trouvez encore le temps d'écrire des chansons en ce moment ?

Dan : Pas évident en ce moment, je pense que ces 2 prochains mois ce sera difficile.

Jo : Mais nous avons des cds remplis de démos, d'essais que nous devons retravailler, développer. Parfois ça vient tout seul mais parfois c'est un dur labeur de finir une chanson.

Et est ce que le fait d'avoir maintenant une maison de disques change quelque chose dans votre façon de travailler ? Ressentez vous une pression ?

Dan : Je pense que c'est plutôt nous qui nous mettons une certaine pression...

Jo : Oui c'est vrai que maintenant nous savons qu'il faudra sortir un album alors qu’avant nous n'avions aucune échéance. Alors effectivement cela va changer quelque chose mais pas vraiment en terme de pression, nous ne sommes pas à nous dire "Oh mon dieu il faut absolument écrire pour le prochain album" mais il est vrai que nous sommes passés à une vitesse supérieure. Maintenant, nous voulons vivre de la musique mais ce n'est pas un "travail".

Adam : Quand vous êtes un artiste on ne peut pas penser en terme de travail je crois, nous créons et puis voilà..

Jo : Oui, nous cherchons avant tout une satisfaction il n'y a pas de notion de pression.

Venons en au contenu de l'album, la première chanson a une structure singulière et paraît être un assemblage de 2 chansons ?

Dan : Oui c'est ça en fait ... on voulait donner cette sensation là. Elle commence comme une chanson folk, assez calme, les paroles racontent une petite histoire...

Adam : Oui c'était vraiment l'idée de mettre 2 chansons différentes bout à bout. Mais ce n'est pas un collage de 2 morceaux (ndlr : tous se mettent à crier "oh no no no !"). Quand on la joue en live la différence est qu’on commence plus fort car sur l'album il y a un quasi silence, il y a de la musique mais très faible.

Jo : C'est enregistré avec une méthode un peu différente d'ailleurs, c'est pour ça que cette chanson sonne un peu différemment du reste du disque.

Inversement, les chansons SF et Forty Night pourraient n'en former qu'une ?

Jo : Oui elles sont dans la continuité. En live on les enchaînent parfois alors que les gens s'apprêtent à applaudir, mais j'espère que la coupure brutale sur SF ne va pas inciter les gens à rapporter le cd au magasin en croyant qu'il est défectueux (rires).

Comment écrivez vous les textes ? C'est autobiographique ? Laborieux ?

Dan : Il ne s’agit jamais des histoires personnelles. Ce sont de petites histoires mais ce n'est pas vraiment autobiographique. J'essaie de faire de mon mieux, des choses compréhensibles. Ecrire les paroles c'est mon job alors ...

Adam : Je ne crois pas que ce soit seulement ton job...

Jean Baptiste, de Beggars, vient chercher le groupe, il est l'heure de rentrer en Angleterre... 2 petites questions encore...

Jo, toi qui parle français ne penses tu pas que ce serait une bonne idée de faire un titre en français ?

Jo : Eh bien pour être tout à fait honnête... je dois dire que je ne chante pas très bien. Mais peut être pour une face B par exemple...

Si vous ne disposiez que de 3 mots pour caractériser votre musique, quel serait votre choix ?

Adam : Emotionnal

Jo : Honest

Dan : Delicate


 

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La chronique de l'album Lay of the land de Seachange

Grand merci à Seachange et à Beggars France pour cette entrevue avec ce groupe très attachant.


David         
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# 21 avril 2024 : Des beaux disques, des beaux spectacles, une belle semaine

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Du côté de la musique :

"Génération (tome 1)" de Ambre
"Out" de Fishtalk
"Take a look at the sea" de Fontanarosa
"Venus rising" de Trio SR9 & Kyrie Kristmanson
"Perpétuel" de Vesperine
"Liminal status" de Watertank
"The great calm" de Whispering Sons
"Keep it simple" de Yann Jankielewicz , Josh Dion & Jason Lindner
Quelques nouveautés en clips avec Isolation, Resto Basket, Greyborn, Bad Juice, Last Temptation, One Rusty Band, We Hate You Please Die
nouvel épisode du Morceau Caché, consacré à Portishead
et toujours :
"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch

"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
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Au théâtre :

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"Sonate d'automne" au Théâtre Studio Hébertot
"Frida" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses

"Preuve d'amour" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Après les ruines" au théâtre La Comète de Chalons En Champagne
"Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" au Théâtre du Guichet Montparnasse
"Royan, la professeure de français" au Théâtre de Paris
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
et toujours :
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"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

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"Marilu" de Sandrine Dumas
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zt toujours :
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Lecture avec :

"Hervé le Corre, mélancolie révolutionnaire" de Yvan Robin
"Dans le battant des lames"' de Vincent Constantin
"L'heure du retour" de Christopher M. Wood
"Prendre son souffle" de Geneviève Jannelle
et toujours :
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"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
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