Jeune
auteur-compositeur-interprête, multi instrumentiste, Pierre
Bondu a collaboré avec Dominique
A, Philippe Katherine et Miossec.
Des collaborations certainement pas neutres. Ils sont bien de la
même famille musicale même s’ils déclinent
chacun à leur manière la pop française.
Après un album minimaliste Ramdam sorti en 1999, il revient
sur la scène musicale dela nouvelle chanson française
avec dix morceaux réunis sous le titre Quelqu'un
quelque part.
L’album s’ouvre et se clôt sur deux morceaux
de musique symphonique ("Caravelle"
et "Sans rancune") de la veine
des bandes son, genre auquel Pierre Bondu s’est d’ailleurs
déjà essayé en signant les parties orchestrales
du film "La répétition" de Catherine Corsini.
A l’intérieur huit vraies mélodies bien composées,
aux arrangements irréprochables, aisées à mémoriser
comme "Vu d’ici", "Je
rêve" ou "Quitter la
terre" ou plus intimistes dans "Sur
les cœurs" ou "Mieux
que personne" pour une mélancolie urbaine sur
les petits bonheurs et malheurs de la vie quotidienne, registre
dans lequel il paraît difficile de se démarquer.
D’autant que sa voix et son phrasé sont proches de
ceux d’un Jean Louis Murat juvénile
(simple hasard, l’ingénieur du son Stéphane
Prin est celui qui a œuvre dans les deux derniers albums de
Murat) avec parfois des accents à la Daho
ou à la Gainsbourg.
Dommage que l’écoute de ce disque génère
tant de réminiscences…
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