Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Jean Louis Murat
La Cigale  (Paris)  9 et 10 mars 2004

C'est sur un double concert quasi parfait que nous avions quitté Jean Louis Murat en novembre, lors de son précédent passage à la Cigale... Et c'est avec une certaine appréhension mâtinée d'une bonne dose d'exigence que nous l'attendions pour son retour dans cette même Cigale seulement 5 mois plus tard.

Car il faut reconnaître que Murat est adepte de ces tournées en plusieurs phases. Souvenez de la tournée en 2 temps de Mustango, électronique 6 mois avant, il revenait ensuite avec un set quasi acoustique superbe. Chaque morceaux réarrangés comme autant de nouvelles chansons, preuve s’il en est de la qualité de ses compositions.

Si cette deuxième tournée Lilith affiche moins de novation que sur Mustango nous aurons tout de même notre lot de surprises.

Comme il ne faut pas changer une formation qui marche, on retrouve les toujours efficaces Fred Jimenez à la basse et au piano et Stéphane Reynaud à la batterie rejoints par Camille, déjà aux choeurs sur l'album Lilith ...

Tout comme en novembre, les 2 soirées furent semblables sans être identiques. C'est à dire une setlist similaire, à une ou deux chansons près mais surtout une interprétation, une réinterprétation devrait-on plutôt dire qui en étant déjà très différente des précédents concerts, différait également sensiblement d'un soir sur l'autre selon l'humeur... selon l'humour.

Mais la vraie surprise venait surtout du fait que cette tournée est presque exclusivement composée de titres de Lilith et de titres du DVD Parfum d'acacias au jardin sorti en février. Joli challenge donc de se renouveler autant en si peu de temps puisque tout son ancien répertoire a été remplacé, exception faite du toujours charmeur et fédérateur "Au Delà" et du splendide "Jim" malheureusement sans Jennifer Charles. Murat le prolifique nous prouve encore, si besoin était, que des belles chansons s'écrivent encore en France et que la source est loin d'être tarie.
Il nous prouve surtout qu'un artiste peut sans craindre l'insuccès éviter de tourner ...20 ans durant avec le même répertoire de peur de perdre son public

devant un public conquis, mais pas hystérique, Jean Louis Murat entame la soirée sur "Parfum d'acacias dans le jardin" sur un rythme lancinant et prometteur d'un concert électrique à la hauteur du précédent... 2 minutes d'intro plus tard , Murat se décide enfin à faire parler sa voix nonchalante.

Dans le registre des nouvelles chansons, nous aurons également droit à "La petite idée derrière la tête" taillée pour le live et également présente sur le DVD ainsi que le très entraînant "Dix mille (Jean) Louis d'or" ou encore le duo avec Camille intitulé "Ce qui n'est pas donné est perdu" et qui chanté en harmonie entre Jean Louis et Camille ferait presque oublier que cette dernière chante faux... Mais comme c'était son anniversaire et que Murat semble beaucoup y tenir, on lui pardonnera. On pardonnera donc à Camille ses guignoleries et ses danses de potaches écervelées notamment sur "Le cri du papillon" sur l'intro duquel elle fait des sauts de cabri... Plus difficile de lui pardonner son passage incongru sur la scène, comme dans son salon, le premier soir alors que toute lumière baissée, Murat, seul sur scène, avait entamé en acoustique un superbe "Le voleur de Rhubarbe".
Sympathique jeune fille aux pieds nus qui serait tout de même bien inspirée de travailler sa voix (bien que la version de Jim fut tout de même meilleure le deuxième soir, sans verser comme la veille dans une piètre imitation de l'inimitable Jennifer Charles).

Le reste du set était donc composé de chansons de Lilith, revues et parfois corrigées de façon superbe à l'image de l'arabisant "A La morte fontaine" incroyablement intense, ou le toujours émouvant "Se mettre aux anges" paré de nouvelles paroles.
Comme lors de ses concerts précédents Murat terminera par un "Le jour du jaguar" tendu et endiablé, de presque 15 minutes, splendide.

En fait ce qui est bien avec Murat c'est que l'on sait que quoi qu'il arrive ses concerts seront un moment unique, une vraie performances d'artiste qui aime son art ... imprévisible et génial ... on lui pardonnera tout le reste... Revient quand tu veux Jean Louis.

 

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Lilith de Jean Louis Murat
La chronique de l'album A bird on a poire de Jean Louis Murat - Fred Jimenez - Jennifer Charles
La chronique de l'album Charles et Léo de Jean Louis Murat
Jean Louis Murat en concert à La Cigale (3 et 4 novembre 2003)
La vidéo de Parfum d'acacia au jardin par Jean Louis Murat


David         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :


# 14 avril 2024 : En avril, de la culture tu suivras le fil

Un peu de soleil, des oiseaux qui chantent, le calme avant la tempête olympique. En attendant, cultivons-nous plutôt que de sauter dans la Seine. Pensez à nous soutenir en suivant nos réseaux sociaux et nos chaines Youtube et Twitch.

Du côté de la musique :

"Kit de survie en milieu hostile" de Betrand Betsch
"Let the monster fall" de Thomas de Pourquery
"Etat sauvage" de Chaton Laveur
"Embers of protest" de Burning Heads
"Sin miedo" de Chu Chi Cha
"Louis Beydts : Mélodies & songs" de Cyrille Dubois & Tristan Raës
"Arnold Schönberg : Pierrot lunaire" de Jessica Martin Maresco, Ensemble Op.Cit & Guillaume Bourgogne
"C'est pas Blanche-neige ni Cendrillon" de Madame Robert
"Brothers and sisters" de Michelle David & True Tones
"Prokofiev" de Nikita Mndoyants
"Alas" de Patrick Langot, Alexis Cardenas, Orchestre de Lutetia & Alejandro Sandler
"Symptom of decline" de The Black Enderkid
"Tigers blood" de Waxahatchee
"Not good enough" de Wizard
et toujours :
"Le carnajazz des animaux" de Dal Sasso Big Band"
"Deep in denial" de Down To The Wire
"Eden beach club" de Laurent Bardainne & Tigre d'Eau Douce
"Ailleurs" de Lucie Folch
"Ultrasound" de Palace
quelques clips en vrac : Pales, Sweet Needles, Soviet Suprem, Mazingo
"Songez" de Sophie Cantier
"Bella faccia" de Terestesa
"Session de rattrapage #5", 26eme épisode de notre podcast Le Morceau Cach

Au théâtre

les nouveautés :
"Tant que nos coeurs flamboient" au Théâtre Essaïon
Notes de départs" au Théâtre Poche Montparnasse
"Les chatouilles" au Théâtre de l'Atelier
et toujours :
"Come Bach" au Théâtre Le Lucernaire
"Enfance" au Théâtre Poche Montparnasse
"Lîle des esclaves" au Théâtre Le Lucernaire
"La forme des choses" au Théâtre La Flèche
"Partie" au Théâtre Silvia Monfort
"Punk.e.s" Au Théâtre La Scala
"Hedwig and the angry inch" au théâtre La Scala
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" au Théâtre Essaïon
"Les crabes" au Théâtre La Scala
"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille
"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche
des reprises :
"Macbeth" au Théâtre Essaion
"Le chef d'oeuvre inconnu" au Théâtre Essaion
"Darius" au Théâtre Le Lucernaire
"Rimbaud cavalcades" au Théâtre Essaion
"La peur" au Théâtre La Scala

Une exposition à la Halle Saint Pierre : "L'esprit Singulier"

Du cinéma avec :

"Amal" de Jawad Rhalib
"L'île" de Damien Manivel
zt toujours :
"Le naméssime" de Xavier Bélony Mussel
"Yurt" de Nehir Tuna
"Le squelette de Madame Morales" de Rogelio A. Gonzalez

et toujours :
"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz
"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle
"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"L'origine des larmes" de Jean-Paul Dubois
"Mort d'un libraire" de Alice Slater
"Mykonos" de Olga Duhamel-Noyer
et toujours :
"Des gens drôles" de Lucile Commeaux, Adrien Dénouette, Quentin Mével, Guillaume Orignac & Théo Ribeton
"L'empire britanique en guerre" de Benoît Rondeau
"La république des imposteurs" de Eric Branca
"L'absence selon Camille" de Benjamin Fogel
"Sub Pop, des losers à la conquête du monde" de Jonathan Lopez
"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=