Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce L'âge d'or hollandais - De Rembrandt à Vermeer
La Pinacothèque de Paris  (Paris)  Du 7 octobre 2009 au 7 février 2010

La Pinacothèque de Paris poursuit sa collaboration avec le Rijksmuseum d'Amsterdam en présentant une sélection d'oeuvres exceptionnelles de la peinture néerlandaise du 17ème siècle considérée comme "L'âge d'or hollandais".

Le sous-titre, "De Rembrandt à Vermeer", annonce la couleur de cette exposition qui présente un florilège d'œuvres majeures, des tableaux mais également des œuvres graphiques et quelques objets d'art, dont les faiences de Delft, qui attestent de la diversité et de la richesse de la production picturale de cette époque.

Richesse de style, de registres et de peintres aux noms certainement totalement inconnus du grand public qui, entre le réalisme inquiet de Rembrandt, le maître du clair-osbcur, présent avec plusieurs toiles dont le portrait de son fils Titus et le symbolisme poétique de Vermeer, avec une seule oeuvre, l'énigmatique toile "La lettre d'amour" retenue comme visuel de l'affiche, ont contribué à magnifier cette période.

L'âge d'or hollandais : une peinture de l'âme

L'exposition organisée sous la direction artistique de Marc Restillini, directeur de la Pinacothèque, et le commissariat de Ruud Priem du Rijksmuseum d'Amsterdam est une réussite exceptionnelle car elle présente des toiles d'une beauté sublime et d'une sensibilité pétrie de spiritualité.

Or cela ne relève pas de l'évidence quand on rappelle les circonstances socio-historiques dans lesquelles ses toiles voient le jour. Il s'agit essentiellement d'une peinture de commande exécutée par des peintres de métier, qui sont des bourgeois établis, rétribués par les nouveaux riches que sont les marchands et négociants enrichis par le commerce maritime d'un petit pays anodin qui est devenu une puissance commerciale hégémonique et un centre culturel.

Chargés d'en exalter les valeurs essentielles, à savoir l'esprit d'entreprise et l'art de vivre, ainsi que d'immortaliser les potentats, dont Frans Hals est le portraitiste officiel, tout en respectant l'iconoclasme calviniste, les peintres vont néanmoins trouver leur espace de liberté.

Grâce à une technique éprouvée ils insufflent un supplément d'âme tant dans les paysages lénifiants que dans les scènes de genre d'une banalité ordinaire au point où Claudel y voyait un art chrétien, écrivant "cette image de dieu qui reposait enfoui sous le quotidien".

Recomposant la lumière et l'espace, ils restituent leur vision de la réalité et truffent leurs tableaux de signes allégoriques. Ainsi si pour la minorité catholique d'Utrecht, la peinture religieuse demeure, les protestants usent du subterfuge des personnages en prière comme Nicolas Maes ou des paysages comme Adam Pynacker avec des bateliers symbolisant la fuite en Egypte. Même les natures mortes et les vanités rappellent la brièveté et la vacuité de la vie terrestre.

Alors sacralisation de l'humain et de la condition tragique de l'homme ou détournement habile du quotidien pour masquer une sensibilité liturgique, peu importe. Déclinée en sections thématiques, cette exposition est éblouissante et prouve que, en ces temps-là, la lumière venait du Nord.

 
En savoir plus :

Le site officiel de la Pinacothèque de Paris

Crédits photos : Meindert Hobbema - Le moulin à eau - c. 1666 - Rijkmuseum, Amsterdam - © Image Department Rijksmuseum, Amsterdam, 2009


MM         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=