Après
une année riche en rétrospectives muséales,
notamment au Musée des Beaux-Arts de Nancy, au Musée
d'art moderne de Saint Etienne et à la Bibliothèque
Nationale, Jean-Michel Alberola, artiste affilié, à
son corps défendant, à la Figuration libre, commence
l'année 2010 au sein des locaux de son galeriste, la
Galerie Daniel Templon.
Jean-Michel Alberola y présente ses œuvres des
années 2000 aux confins de la figuration, de l’abstraction
et du conceptualisme qui ressortissent à quatre registres
différents tout en s’inscrivant dans sa rhétorique
récurrente autour du questionnement.
Celui qui... a quelque chose à
dire et le fait en peignant *
Toujours, depuis ses débuts, le questionnement sur la
peinture, et sa fin annoncée.
Ici,
avec les wall drawings, peintures réalisées in
situ, œuvres éphémères entre fresque
classique et street art qui interpellent le regardant à
travers soliloque ou aphorisme qui incitent également
à l’introspection ("Reprendre la conversation",
"La sortie est à l’intérieur").
D’autre part, le questionnement politique avec la série
du "Roi du rien" qui se moque de la vacuité
du pouvoir.
Autre série, celle des encres intitulées Paupières
inférieures / Paupières supérieures qui
se ressortissent davantage de l’autofiction.("La
vision de Robert Walser").
Qu'il
use de l'huile pour la série "Celui qui" ou
des fusain et pastel pour la déclinaison de ses interconnexions
qui évoquent les graphes informatiques, Jean-Michel Alberola
poursuit sa quête de l'interrogation à la fois
réflexive et interactive avec le regardant sur des thématiques
tant sociales, politiques qu'existentielles et qui, comme la
légende de "Celui qui...cycliste", crie "Donne
moi de l'air !". |