Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Tournages : Paris - Berlin - Hollywood 1910 - 1939
Cinémathèque française  (Paris)  Du 10 mpars au 1er août 2010

L’histoire du cinéma est un conte.

C’est tellement vrai que l’aventure n’aurait pu ne jamais exister. Enfin telle qu’on la connaît aujourd’hui, telle que nous la relate les historiens. Car voilà une bien belle idée, faire du cinéma, un art. On pourrait l’appelé le 7ème Art, terme dût, il me semble à un critique italien au début du XXème siècle.

L’exposition de la cinémathèque française nous offre un tourbillon d’illusions, celui d’un art forain qui surclassa ses petits camarades. Un art qui trouva ses racines en France avant d’offrir à Berlin puis à l’Amérique autre chose qu’une captation, une représentation théâtralisée, celui d’un langage et enfin d’un public stable grâce à la sédentarisation. Le cinéma avait trouvé son théâtre fixe.

C’est d’ailleurs en 1910 (plus exactement en 1912, que les frères Pathé décidèrent de devenir Maîtres de leurs programmation en créant la première salle de cinéma, le Wepler place Clichy à Paris).

L’anecdote passée, l’exposition nous offre à découvrir les trésors photographiques de la Cinémathèque et de la collection privée Gabriel Depierre (collectionneur). Deux cents photographies (rares) pour voyager dans l’usine à rêves (je ne parle pas seulement d’Hollywood) qu’est la fabrication d’un film. Les capitales du cinéma ne se résumaient pas en un seul mot, Hollywood. Il fallait compter alors avec Paris et Berlin. Deux étapes à des temps différents du cinéma.

Si Paris a été sans conteste la capitale du cinéma mondial jusqu’au début de la première guerre mondiale, le conflit arrêta net ses ambitions, laissant à Berlin et à Hollywood qui venaient de naître le passage de témoin, avant naturellement qu’Hollywood n’accède à la première marche du podium.

Cette aventure aux lendemains qui chantent est contée dans l’exposition de la Cinémathèque Française comme un aboutissement humain et artistique (comme il se doit). On ne peut pas se tromper, sinon on revient sur ses pas (d’ailleurs c'est ce que je préfère, porter le regard sur la photo qui m’a fait de l’œil, quitte à négliger le parcours, pour bien la voir, comprendre à travers elle l’évolution du 7ème Art… Tout en mouvance. Revenir sur ses pas, avancer, s’arrêter sur le cliché de Lubitsch, voir Fritz Lang sur le plateau de "Metroplis" ou encore Chaplin sur le tournage de "La ruée vers l’or" avec Douglas Fairbanks…

Les pépites sont là, à hauteur humaine, pas la peine de s’accroupir pour les voir… Elles sont là dans un ordre d’apparition voulu par les commissaires Isabelle Champion et Laurent Mannoni dans une scénographie d’Olivia Berthon et Julia Kravtsova.

Espace délimité en chapitres, "Photographes de plateau" grâce à qui ont découvre l’envers du décor, bien avant le making off et ses effets promotionnels. "Les Studios" ces immenses cathédrales vides et pourtant remplies de songes, voir et juxtaposer Hollywood et Babelsberg. "Lumières" et l’évolutions de la source lumineuse et du travail sculptural des directeurs de la photographie sur les visages de stars, "Les décors", monumental il va de soi, aussi bien au USA qu’en Allemagne alors qu’en France le cinéma réaliste donna sa chance à des architectes et des peintres.

Le cinéma sans le "Burlesque" ne serait pas ce qu’il est, une place particulière lui est naturellement dédiée. Tout comme "La direction d’Acteurs" et ses grandes gueules mais aussi la synergie, l’osmose complète entre le metteur en scène et son acteur. Sternberg-Dietrich par exemple… Il ne faut pas oublier "les Équipes" indispensable dans le processus de tournage et de finition d’un film.

Il est loin le temps ou Méliès se retrouvait homme orchestre de ses œuvres. "le son", arrivé en 1927 fut, nous le savons par Chaplin, diversement apprécié. Il imposa d’autres règles, une écriture différente, une précision qui rendit quoi que l’on en pense, le cinéma définitivement adulte.

"Les Caméras", la grande aventure du cinématographe lumière n’a pas fini de nous émerveiller.

Le cinéma c’est tout cela, cet iceberg invisible et pourtant présent ans le film. Cette exposition est à voir jusqu’au 1er août 2010. Plusieurs cycles de conférences sont au programme ainsi, naturellement que la programmation de tous les films présentés à l’exposition.

 

En savoir plus

Le site de la Cinémathèque française

Crédits photos : DR

 


        
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

Pas d'autres articles sur le même sujet


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=