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Interview  (Paris)  mercredi 29 septembre 2010

On retrouve Babet, quelques minutes après son concert sur la terrasse du Pavillon du Lac du parc des Buttes Chaumont. L'un des derniers verres en terrasse de l'année...

Tu reviens 3 ans après ton premier album, Drôle d'oiseau. Peux-tu nous parler de ces  trois années : ta tournée solo, l’album La Mécanique du Cœur, la tournée de Dionysos ?

Babet : En fait, à la fin de ma tournée, j'ai rejoint tout de suite Dionysos parce qu’ils avaient composé sans moi le dernier album. J’ai eu un travail fou pour refaire toutes les cordes, trouver les arrangements qui pourraient mélanger un peu tout ce qu’il y a sur le disque, apprendre les chœurs, bien connaître toutes les chansons. Après, on a fait la tournée qui a suivi l'album. La tournée de La Mécanique du Cœur a été une très grosse tournée.

J’avais déjà commencé à refaire des chansons pendant la tournée de mon premier album solo. Par exemple, "La Chambre Des Toujours" est une chanson qui est de cette période là. Je l’avais faite la veille d’un concert à Valenciennes où l'on a dormi dans un gîte super beau et toutes les chambres avaient un nom. Ma chambre s’appelait "la chambre des toujours". Le soir où l'on a dormi, en bas, il y avait un mariage et moi j’étais toute seule dans ma chambre. Puis, vers la fin de la tournée de Dionysos, j’ai recommencé à composer vraiment et au final, j’ai pris un an et demi à composer, à avoir envie de refaire un disque !

La génèse du disque

Au début, j’avais recommencé un peu comme j’avais fait mon premier disque, c’est-à-dire tout à la guitare. Au bout de 5 chansons, je me suis dit : "si tu fais comme ça, tu vas refaire le même album" et c’était surtout ce que je ne voulais pas faire ! Parce que je déteste les groupes ou les artistes qui refont le même disque. Pour moi, c’est insupportable de voir que l’artiste a repris la même recette parce qu’elle marchait bien et qu’il la ressert.

Si tu veux composer différemment, il faut que prendre un autre instrument de musique. J’ai acheté une mandoline, parce qu’il y a quatre cordes, les mêmes que le violon. C’était une sonorité dont j’étais proche et puis, ça se joue un peu comme une guitare donc ça me permettait de composer avec un petit peu les mêmes facilités.

C’est une période où je me suis beaucoup intéressée à la culture russe, les contes russes, l’histoire de la Russie… et je pensais vraiment faire un disque avec des trompettes, des trucs russes, des cymbalums, des machins… Au bout d’un moment, je me suis dit que cela allait être un album tellement triste que cela allait être trop dur de l’assumer, surtout dans un période où je me sentais tellement heureuse, tellement bien dans ma peau. Cela ne me ressemblait pas du tout et j’ai donc laissé tomber la mandoline !

J’ai cherché longtemps. J’ai essayé le ukulélé mais ça n’allait pas du tout, c’est une énergie qui ne me correspond pas. Toutes les chansons qui sont sorties du ukulélé étaient vraiment pourries…

On a fait un concert avec Dionysos où l'on est parti à la Réunion et quand je suis rentrée, j’ai appelé une copine qui habite Paris. J’habite à Montpellier, il y faisait super beau, c’était la fin de l’été, c’était super agréable. Elle me dit : "ici, il pleut, je suis déjà en jean, baskets et pull, c’est horrible, je n’ai pas envie d’aller travailler". Quand elle raccroche, je me dits que je vais faire une chanson qui va nous faire du bien, qui va l’amener un peu de soleil, un peu de chaleur !

Je suis allée chercher un vieux clavier que j’avais au fond de mon armoire à chaussures. J’ai sorti le vieux piano électrique et j’ai commencé à composer "Je Pense A Nous". A partir du moment où j’ai fait cette chanson au piano, je n'ai plus arrêté. En fait, "Je Pense A Nous" était différente de celles que j’avais faites avant et j’ai pensé que c’était peut-être le piano qui allait m’aider à me sortir de mes recettes, de mes habitudes. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas joué de piano, il fallait que je réapprenne. Pendant tout le temps de ré apprentissage, le temps que la mémoire des doigts revienne, j'ai composé des morceaux qui, très souvent, partaient d’accidents. Redécouvrir le clavier m’a permis d’aller dans des endroits où je n’aurais jamais été avec une guitare ou un instrument que je maitrisais mieux.

Le duo avec Hugh Coltman

Les trois quarts de l’album se sont fait dans les six mois qui ont suivi parce que le piano m’a donné ce deuxième souffle. J’avais déjà fait tout le travail derrière, d’analyse, de savoir ce que je voulais montrer aux gens. Tout le truc un peu intellectuel était fait, il n’y avait plus qu’à jouer des choses.

Je montais régulièrement à Paris pour montrer mon travail aux maisons de disque, jusqu’à ce qu’il y avait de quoi faire un album. J’ai dû avoir 35 chansons pour faire ce disque là et c’est à ce moment là que j’ai acheté le disque de Hugh (Coltman). J’ai adoré et c’est en regardant le livret que j’ai vu qu’il avait fait tous les arrangements lui-même. Je me suis dit : "ah, il est comme moi, il aime bien toucher aux arrangements, il aime bien toucher à tout". Je me suis dit qu'il faudrait que je le rencontre, si ça se trouve, on pourrait bien s’entendre.

Sur Facebook, un copain à moi connaissait son manager. Dans la soirée, il y avait un rendez-vous qui était organisé où on se rencontraient avec Hugh. On est allé boire des coups deux soirs, on s’est super bien entendu. J’avais une chanson déjà écrite. A la fin du trosième soir, Hugh m’a dit : "j’adore ta chanson mais pourquoi est-ce qu’on n'essaiera pas d’en faire une tous les deux ?"

On a le même parcours musical : il vient d’un groupe puis il a essayé des trucs seul, des anecdotes de tournée en commun… On se comprenait parfaitement, on avait vécu plein de choses similaires mais pas dans le même pays… Du coup je monte avec mon violon, lui vient avec sa guitare. Il s’est occupé de trouver un endroit où répéter. Il nous a trouvé une petite chambre, on avait juste un micro, une guitare, le violon et un ordinateur. On a commencé comme ça et en quatre jours, la chanson était là ! Je suis remontée à Paris, on a peaufiné les paroles. Le refrain s’est fait dans le train en remontant sur Paris. Cela s’est tellement bien passé que cela m’a donné envie de faire d’autres duos…

Le duo avec Arthur H

Le duo avec Arthur (H) vient de la maison de disque. Le patron de Polydor pensait qu’Arthur avait une sensibilité et une imagerie qui permettaient des connexions, même si notre musique est radicalement différente. Nous pourrions écrire quelque chose. J’avais déjà rencontré Arthur sur la Mécanique du Cœur mais je n’avais pas approfondi. Il y avait tellement de gens !

On s’est retrouvé avec Arthur dans une pièce avec un piano et nous avons composé. C’est vrai qu’Arthur comprenait bien ma sensibilité et puis il était curieux et voulait écouter les démos, les maquettes. A chaque fois, il trouvait ça super… jusqu’au jour où je lui demande s'il veut m’aider à la réalisation.

Je n'ai jamais fait comme Mathias, mener des troupes avec moi, je n’ai jamais fait le chef et je ne savais pas. Je me suis dit qu’Arthur pourrait me montrer la voie, me guider un peu. Même le fait qu’il soit là pourrait me donner un peu plus confiance. J'avais des chansons dont je savais pas s’il fallait les mettre sur le disque ou pas... Par exemple, "Le Bel Eté" ou "Tes Yeux Dans Ce Bar" étaient des chansons que je ne pensais pas retrouver sur le disque et c’est Arthur qui m’a convaincue.

Finalement, on est resté en contact, il a écouté jusqu’à la fin des maquettages. Quand on a répété avant d’entrer en studio, il est venu avec nous pendant les répétitions et avec nous pendant l’enregistrement ! Le studio était tellement génial, avec des pianos partout et du coup, il a composé plein de chansons de son album à côté de nous. Il bossait pour lui... de temps en temps, il nous apportait du chocolat, il écoutait… Il est resté avec nous pendant presque tout l’enregistrement.

La chanson pour Mathias

Je voulais que Mathias chante aussi. Au début, il devait chanter sur une chanson jazz qu’on a laissée tomber en studio. On avait commencé à l’enregistrer mais cette chanson m’ennuyait déjà alors qu’on commençait à peine à l’enregistrer… Tout le monde m’a dit que l'on ne pouvait pas l’enlever, puisque que c'était celle de Mathias. J'ai proposé que Mathias chante sur une autre chanson, il s’adaptera à tout, je m’inquiète pas !

Finalement, on a fini le studio et il n’y avait pas de chanson pour Mathias... Il y avait "Tes Yeux Dans Ce Bar" que j’avais dans la tête, que j’avais en maquette mais que je n'avais jamais montée en groupe. Alors, on a fait plein de parties, de pistes et on a tout monté au studio Ferber à Paris. Et un soir, on a organisé un pot où j’avais demandé à ce qu’on laisse le micro allumé pour enregistrer... On a récupéré plein de bruits parasites, des bruits de photos. On s’est ensuite amusé avec Andy et Jean Lamoot, derrière un ordinateur, on l’a montée comme ça. A la fin, elle était tellement roots et tellement décalée que je me suis dit : "la voilà la chanson pour Mathias !".

Je lui ai envoyé, il a adoré et c’est comme ça qu’il est venu chanter sur celle-là. Il a bien failli ne pas chanter sur cet album, cela aurait été triste… Avant même de faire des duos, j’avais envie que Mathias chante. Les duos sont venus après. Puisque le premier s’est bien passé, je me suis dit que c’était chouette de faire des duos. A la base, je ne voulais pas faire autant de duos.

Et Édouard Baer alors…

Babet : Édouard Baer, je l’ai rencontré, il y a sept ans, sur une émission de télé qu’il animait sur France 2 : Le grand plongeoir. Il avait demandé à Dionysos de venir jouer une chanson, ça devait être "Song for Jedi". Quand on est arrivé, c’était leur dernier jour de tournage donc il y a eu une fête. On a fait la fête tous ensemble et j’ai un peu mieux connu Édouard. Du coup, quand on montait à Paris, aux Victoires de la musique, dans des bars, je le croisais, on s’est toujours dit bonjour. C’est quelqu’un que j’aime bien. Il a toujours été super gentil avec moi, super correct, super poli, hyper agréable. Du coup, on est resté en bons termes, chacun avait le numéro de l’autre ; de temps en temps, on s’envoie des textos.

Et puis, j’ai lu une interview qu’il avait faite où il parle de l’autre comme d’un miroir. C’est drôle, lui parle de ça mais nous, les filles, on a un rapport au miroir... c’est un sacré truc ! Les gens ne se doutent peut-être pas que le miroir est tellement important pour une fille. On est tout le temps devant, on se regarde tout le temps…

Du coup, c’était un sujet rigolo pour faire une chanson, de parler d’une fille et de son rapport au miroir. J’ai commencé à faire la chanson, d’abord la musique. Je fais toujours la musique d’abord et le texte après. La chanson est partie avec un tout petit piano et je me disais : "waouh, cette chanson va être vraiment décalée sur l’album". C’est une des dernières que j’ai faites. Je me demandais comment faire pour donner un peu de sens au fait qu’elle arrive comme ça au milieu d’un disque.

Au final, elle s’insère très bien…

Babet : Oui, mais c’est parce que c’est Édouard qui la chante ! Pendant que j’étais en train d’écrire les paroles, je me disais : "faut que ça soit Édouard qui la chante", parce qu’il est décalé lui aussi dans sa façon d’aborder son jeu d’acteur… Quand j’ai fini d’écrire totalement le texte, il fallait que je l’appelle, que je lui dise !

Je l’ai appelé et lui ai dit : "Voilà Édouard, cette chanson, je l’ai écrite pour vous. Si vous ne la chantez pas, elle ne sera pas sur le disque, c’est aussi simple que ça ! Pour moi, ça n’aurait aucun sens de la faire chanter par quelqu’un d’autre". Ce côté un peu radical, cela a un peu nourri son ego, ça lui a fait plaisir et il m’a dit oui tout de suite ! Je lui ai dit : "écoutez là avant" et il m’a dit : "non, j’suis partant, j’aime bien l’idée !". Ça s’est fait comme ça...

En fait, les duos se sont fait simplement à chaque fois !

Finalement, "Le Miroir", il fallait lui trouver sa place. Ce n’était pas facile mais elle arrive à un moment où cela fait un peu entracte et le truc repart sur "Mexico" qui est vachement plus sombre. Il fallait trouver un ordre, c’était ça qui était compliqué sur ce disque car il y a pas mal de chansons qui ont des ambiances différentes… C’est marrant parce que quand j’ai fait l’ordre, je l’ai fait en une demi-heure. On avait fait un mois et demi de mix, on n’en pouvait plus et il fallait faire cet ordre et en fait, j’ai entendu le disque dans ma tête. Je me suis concentrée, j’ai fermé les yeux et je l’ai entendu ; j’avais les chansons qui déroulaient.

Je l’ai montré à Andy et Jean. Andy est très mauvais pour les ordres donc il m’a dit qu’il écouterait mais qu’il ne donnerait pas d’avis. Jean m’a dit qu’il était très bon pour faire les ordres alors du coup, je lui ai montré. A la fin de l’écoute, il m'a dit que c'était super. Il y a juste le morceau caché qui a été rajouté bien après.

Justement, pourquoi l’avoir ré enregistré ce titre ("L'arbre Cœur") ? Il était déjà sur le bonus acoustique de Drôle d’oiseau.

Babet : C’est vrai ? Je m’en souviens plus ! En fait, c’est une chanson que j’aimais beaucoup mais sous sa forme de démo. Je n’ai jamais réussi à la ré enregistrer avec les arrangements.

Quand j’ai essayé avec "Drôle d’oiseau", ça donnait rien du tout. C’est Sylvain, le pianiste, qui m’a dit qu’il adorait cette chanson alors je lui ai dit qu’en concert on pourrait en faire un piano voix. Je n’imaginais pas du tout qu’elle serait sur le disque. Et puis en studio, on devait avoir un peu de temps alors on l’a enregistrée… A la fin, je ne sais plus qui a écouté tous les mix et a dit : "c’est quoi cette chanson ? Elle est vachement bien ! Il faut absolument la mettre sur le disque". Alors j’ai dit OK mais en morceau caché, elle n'a pas sa place au milieu des autres, c’est une rescapée…

Il y a une chanson que l’on n'a pas fait sur cet album, plein de gens l'adorent. Je suis quasiment persuadée que sur le troisième album, on va la retrouver en morceau caché !

C’est laquelle ?

Babet : Tu la connais pas, personne la connaît…

Tu l’a jamais faite en concert ?

Babet : Non, en fait, elle marche qu’en démo… Il faut juste trouver la façon de la jouer et pour l’instant, on n’a pas trouvé ! Elle s’appelle "19, Lindenstraße". Ça parle d’une Allemande qui était résistante. Sur la démo, elle est vraiment chouette, tout le monde l’aime beaucoup mais impossible de la jouer…Dès que tu la fais jouer par un groupe, ça devient d’une platitude, c’est inintéressant.

Elle est en français ou en allemand ?

Babet : En français...

Justement, sur l’album, on oscille entre anglais et français. Tu n’as pas été tentée par l'allemand ? J’avais trouvé des adaptations de six titres de Drôle d’oiseau en allemand sur le web…

Babet : Oui, mais c’est parce que j’étais partie faire une tournée en Allemagne. Comme ma maman est allemande, j’avais été la voir un après-midi. On essayait de traduire et ça marchait très bien alors du coup, quand j’irai en Allemagne, je pourrais chanter la moitié du concert en allemand, ça fera plaisir !

Tu n’as pas été tentée de refaire la même chose sur l’album ?

Babet : Il y a deux ans, je suis partie à Tokyo et j’ai craqué sur le Japon, j’avais envie d’aller y habiter tellement je me suis sentie bien là-bas ! Quand je suis rentrée, j’ai dit à ma manageuse : "c’est génial Tokyo, il y a des concerts partout, je n’avais pas pris ma guitare mais j’avais envie d’aller dans la rue et de chanter". A Ikebukuro, c’était incroyable. C’était le quartier où j’avais mon hôtel. Tous les soirs, quand on rentrait, il y avait des concerts. Je suis rentrée hyper frustrée… Du coup, j’ai dit à ma manageuse : "il faut absolument aller jouer au Japon, je m’en fous, même dans la rue, dans des salles minuscules". Elle m’a dit : "non, si je t’envoie là-bas, ça va coûter des sous alors tu ne vas pas faire des trucs pourris. Si on y va, tu fais un truc sérieux et on essaie que tu fasses des chouettes concerts, dans des belles salles et une vraie tournée !".

Elle m’a dit qu’elle connaissait la fille qui s’était occupée d'Émilie Simon quand elle était partie là-bas, après le film La marche de l’empereur. Elle a écouté l’album et a trouvé que "Piano Monstre" était la mieux pour être traduite en japonnais. Donc on a traduit cette chanson, qui est enregistrée pour le Japon et elle est en train de voir si je peux partir là-bas pour jouer ! En fait, j’étais tellement dans mon truc du Japon que je n’ai pas pensé à faire des chansons en allemand !

Babet commence à nous chanter "Piano monstre" en japonnais.

Pour finir, peux-tu nous parler de ton avenir proche ?

Babet : La tournée va arriver et puis on va essayer de faire un nouvel album de Dionysos l’année prochaine. Je ne sais pas si on va y arriver parce qu'avec nos plannings de fous, ça va être super dur… Mais on en a très envie !

Mathias fait son film La Mécanique du Cœur avec Luc Besson, il est quasiment fini. Il devait sortir l’année prochaine mais comme ils vont le passer en 3D, il faut encore deux ans. Du coup, il n'a pas envie d'attendre alors il m’a appelé et m’a dit qu’il faudrait qu’on fasse un disque. On va s’arranger avec les plannings, on le fera par à-coups !

Après, on fera des concerts pour la promo du film. Le film va quand même sortir dans 43 pays donc ça va certainement nous faire voyager. Il y aura ensuite une tournée pour le nouvel album de Dionysos.

Pour l’instant, tu fais ta tournée…

Babet : Oui, je ne peux pas tout faire... En plus, tu sais, ce n’est pas pareil d’être musicienne dans Dionysos qu'en tant que chanteuse. Psychologiquement, tu n’es pas axée pareil et j’ai très peur qu’on mélange tout… Je ne pourrais pas faire une première partie de Dionysos, cela serait très compliqué pour moi… c’est trop différent !

Faire un concert en tant que musicien et faire un concert en tant que chanteur, c’est trop différent. Tant que tu n’as pas fait de concert en tant que chanteur, tu ne peux pas savoir...  Moi, avant de faire Drôle d’oiseau, je ne me rendais pas compte que Mathias vivait un concert de manière tellement différente de nous. On était tellement soudé, tellement en symbiose…

Quand t’es musicien, tu te fais plaisir, tu fais de la musique, alors que quand tu es chanteur, tu fais vraiment passer un message, tu es vraiment toi… J’étais à 10.000 lieues de savoir ce que c’était. Tu vois, ma première extinction de voix la semaine dernière et ma première insomnie, c’était exactement ce qui est arrivé à Mathias pendant la tournée, je commence même à avoir les trucs physiques du chanteur ! C’est quelque chose que tu n’as pas quand tu es musicien, tu n’a pas le même stress, tu ne t’impliques pas de la même façon !

Babet sera à la Maroquinerie le 19 novembre 2010.

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En savoir plus :
Le site officiel de Babet
Le Myspace de Babet

Crédits photos : Thomy Keat (Toute la série sur Taste of Indie)


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