Claire, mariée – 2 enfants, profession : écrivain. Jusqu’ici tout allait pour le mieux.
Puis, surgit un d-i-v-o-r-c-e… et, avec lui : une absence soudaine d’inspiration, un banquier en manque d’argent, un éditeur en manque de livre, une œuvre littéraire rejetée, un bébé qui pleure (24H/24 7J/7), et cerise sur le gâteau, "la hantise de tous ceux qui écrivent", une panne d’ordinateur ! Comment échapper à cet enchainement diabolique ?
Le remède : un week-end à la mer et un conseil, en apparence anodine, d’un ami : "Amusez-vous".
Voilà, le décor du dernier et cinquième roman d’Annie Lemoine est planté. Annie Lemoine, dont on connait plus le visage et la voix que l’écriture, a fait de nombreuses apparitions sur notre petit écran avant de tenir la plume, que ce soit sur Canal+ ou en intégrant la bande de chroniqueurs à Ruquier ou encore à la radio. Ca y est, vous avez le personnage en tête ? Après, "on aime ou on n’aime pas" mais j’avoue que j’appartiens plutôt à la deuxième catégorie et c’est donc avec un peu d’appréhension que j’ai ouvert son livre.
1h30 de RER plus tard, je l’avais fini. Encore un aller direct dans le RER et je l’avais lu pour la deuxième fois. Vous l’aurez compris, ce roman est doté d’une écriture simple et fluide. Alors, me demanderez-vous, si c’est si simple que ça, pourquoi le relire une seconde fois ? Parce que sous les traits d’une histoire banale se cache une belle leçon sur la vie.
Je n’ai qu’un seul regret : la fin qui m’a paru brutale et trop cliché. Maintenant, c’est à vous de juger !
En bonus : c’est Noël avant l’heure avec Annie Lemoine qui nous offre, à la fin de son roman, un petit cadeau : Hôtels écrits. Ce sont des fragments de texte illustrés par des photos… d’hôtels bien sûr mais pas seulement ; il s’agit en fait de l’une des œuvres réalisées par Claire dont il est fait mention au début du roman. Dans l’histoire, cette œuvre n’est pas estimée à sa juste valeur puisque Claire se voit malheureusement refuser sa publication par son éditeur et Annie Lemoine a décidé ici de lui rendre justice. J’ai tout simplement adoré ce clin d’œil ! |