"Un artiste élégant et nonchalant, prédisposé aux sentiments unilatéraux", c’est ainsi que se décrit Edward (pour les intimes). A mon avis, c’est un électro-man en chemise col-pelle-à-tarte.
Plus sérieusement, il a co-fondé le label de french house "We rock Music", il a signé de nombreux remixes de house music et a été remarqué par un demi Daft Punk quand il jouait sous le nom Aloud avec un pote (Cyril Bodin). Après une séparation, une nouvelle collaboration, une BO (PolterGay d’Eric Lavaine), une certaine Carla B. s’affiche dans un pince-fesses au bras d’un président, et voilà le petit Edward qui fait un buzz pas possible avec "Carla".
Du coup, il en profite pour compléter sa liste et créé Ma guitare est dérisoire avec ses petites mimines de musicien multi-instrumentaliste. Il mêle sa musique électro préférée avec son groove et de la chanson française, il y ajoute ses expériences et ses désillusions sentimentales, et le tour est joué.
C’est avec beaucoup de dérision qu’il raconte sa femme idéale dans "Ma femme à moi", et l’acharnement d’un incompris dans la chanson-sketch "Elsa mon amour". Il revendique ses envies de baisers, ce qui fait de lui un psychopathe. Sa reprise de "Creep" version "I can see clearly now, the rain is gone" est assez funky. Tout un programme de politique de l’amour, son "Mao" à lui revendique l’occupation des cœurs féminins, et "Nikki" veut quitter la coalition.
Près de cinquante minutes de musique qui vous donnera envie de ressortir la boule à facettes, les spots fluos et les colliers de perle-mémé, pour siroter des cosmopolitains avec des fils à papa en costume sur mesure. |