Spectacle humoristique conçu et interprété par Christophe Alévêque, dans une mise en scène de Philippe Sohier, accompagné par les musiciens Maxime Perrin, Francky Mermillod et Stéphane Sanglin.
Après le succès, en 2009, de son spectacle "Christophe Alévêque est Super Rebelle !...enfin ce qu'il en reste" dans lequel il hybridait one-man-show, brèves d'actualité et intermèdes musicaux avec les musiciens de son Groupo, l'humoriste, chroniqueur, chanteur, auteur, comédien et showman Christophe Alévêque revient au Théâtre du Rond-Point avec un opus entièrement consacré à ses coups de gueule sur les événements et réalités contemporains.
Mises en scène par son complice de toujours Philippe Sohier et accompagnées de tonitruants contrepoints musicaux, parce que certaines choses passent mieux en chanson, en direct live avec les musiciens Maxime Perrin, Francky Mermillod et Stéphane Sanglin, "Les Monstrueuses Actualités de Christophe Alévêque" s'articulent autour de la portraiture carabinée de la gouvernance de la France et des actualités fraîches qui suscitent sa roborative et percutante rouspétance.
Se déclarant sans limite ni tabou, Christophe Alévêque ne mâche pas ses mots et décrypte tant la société française que l'actualité avec autant de pertinence que d'impertinence et un vrai sens de la formule et du trait qui vise juste.
Ses portraits express des politiciens sont plus que savoureux et risquent de coller aux basques de leurs cibles. Certes il y a toujours Zébulon-pourquoi-parce que mais également, et entre autres, Fritz, le seul ministre en exercice à avoir été condamné pour injure raciale, Blon-blon le martyr de Neuilly, Tata Yoyo, Papa Schultz et Deux mètres- trois neurones. Da quoi alimenter un petit quizz pour néophytes candides.
S'agissant de l'actualité, la Tunisie, le Médiator, Berlusconi, le PS, la discrimination positive, la neige en hiver, entre autres figurent au programme et Christophe Alévêque ne manque pas de dénoncer, et d'illustrer, avec virulence la version contemporaine de la stratégie de manipulation des masses initiée avec la formule antique "du pain et des jeux" qu'il qualifie d'une formule qui ferait également florès : "les épouvantails à cons".
Il continue de creuser le sillon de l'électro-choc mais son regard est plutôt désenchanté sur la nation et le peuple français ("Liberté, égalité, fraternité, trois raisons de croire au Père Noël") qui après avoir connu le Siècle des Lumières vit "le quinquennat de la bougie" et, si son précédent spectacle se clôturait sur un l'espoir d'un lendemain qui chante avec la chanson protestataire italienne "Bella Ciao", celui-ci se termine sur une parodie de "Comme d'habitude". |