Je les ai vus par hasard sur un plateau télé, en plein repassage (moi le repassage, eux la télé). Pour ne citer personne en particulier, et beaucoup de monde en général, "les hommes sont des pervers" parce que leurs propos tournaient franchement très près du champ lexical phonographique, entre les multiples hommages à Marc Dorcell, les prétendues inspirations sexuelles y tout y tout, je me suis dis… Rien du tout en fait, mais je n’en pensais pas grand-chose de bien.
Ah si, il y avait aussi un long monologue du leader du groupe (Antonin), à propos de ce Hangar et d’une histoire de jalousie Moyenâgeuse. Limite ridiculous, les jeunes… J’imagine qu’ils étaient angoissés par les caméras, parce que ça ne transpire pas du tout à l’écoute.
Tout le contraire, parce qu’il y a une étrange maturité-adolescente dans cette ébauche d’album. Ça doit venir du son, pas tellement recherché, mais il doit contenir les ingrédients d’un truc qui fonctionne et qui tient au corps. Un peu comme le beurre dans un fondant au chocolat, isolé, c’est pas terrible, mais dans un gâteau, c’est moelleux, ça donne envie d’en reprendre.
Du coup, les thématiques érotiques (sexe, bouche, infidélité, "Le roi de la reine", "Miss Eva", "Mademoiselle"…) sont le beurre, et la musique est le cacao, ça fait un bon moelleux au chocolat, on se ressert jusqu’à ce qu’il n’en reste miette. |