Un de mes confrères de chez Froggy (comment ça fait trop classe de dire ça, attends, je vais répéter), je disais donc, un de mes confrères (ou consœur ?) a écrit à propos d’Atomique DeLuxe : "s’il fallait citer quelques références, les premiers noms seraient évidents : le Noir Désir pré-Visages des figures, quelque chose de Trust ou, pourquoi pas, d’un Téléphone enfin passé à la 3G".
Vous pouvez lire la suite, mais je ne dirai pas mieux.
La suite donc, pour les motivés : ça s’appelle Vingt, c’est leur premier album, c’est franco-belge (comme Astérix). C’est une bande de mecs en cuir, la guitare en porte drapeau (celle qui se joue sous perfusion, branchée sur 12 000 volts, qui fait se décoiffer les comtesses et friser les brushings).
Atomique DeLuxe est de ces musiciens qui font monter le son et qui donnent des frissons dans le dos, la frousse du plaisir coupable, la peur d’être pris en faute, l’assouvissement de sa vengeance. Oui, c’est bon la honte ! Et merde au pétrole, merde aux dollars, merde à la condescendance, merde aux cons… Dites merde à ce que vous n’aimez pas, voilà tout !
Ils dénoncent le format, les lisseurs, les brushings plats, les habits repassés, les cases, les classements… Gloire aux cheveux rebelles, aux pointes cassantes, aux cicatrices et au cuir !
Oui, c’est noir, mais sans être pervers, c’est la colère sans être un connard, c’est la douleur légitime, le no future, l’impasse, le mur, et la loupiotte là-bas, tout au fond. Quand même. |