On l'a dit et on le redit encore cette fois ci, les pays scandinaves regorgent de groupes de musique en tout genre. Teitur, compatriote de Budam (tous deux viennent des Îles Feroe) est à ajouter à la liste.
Teitur n'en est pas à son coup d'essai mais c'est le premier album qui me passe entre les mains. Rapidement à l'écoute, on se rend compte que Let the dog drive home est un album de divertissement. Pas besoin de longues heures d'écoute pour plonger dans ses mélodies pop claires et nettes. Les petites chansons de Teitur sont immédiatement agréables à l'oreille, les arrangements délicats flattent le tympan.
Alors évidemment, on n'échappe pas toujours à l'effet guimauve option James Blunt comme le slow "Very careless people", plein de bonnes intentions mais un peu écoeurant au final. "Freight train" réussit en revanche à trouver le bon équilibre qui empêche la qualité mélodique de tomber dans le mièvre. Il en va de même pour l'élégant "Betty hedges" délicatement arrangé, rapprochant Teitur de groupes comme Trashcan Sinatras.
Vous l'aurez compris, la musique de Teitur fait dans la pop à lignes claires, les cavalcades acoustiques laissant la part belle au chant. "Let the dog drive home" branche l'électricité et augmente le tempo pour un titre au refrain tubesque et enjoué.
Sans être une curiosité, cet album offre cependant de très jolis moments assez réjouissants pour qui aime la pop douce et très mélodique (comme moi par exemple) et on passera sur quelques lourdeurs et maladresses qui, au fil des écoutes, se laissent facilement apprivoisées. Allez, je vais me repasser "Very careless people" et je vais chantonner par dessus pour jouer au crooner comme le monsieur. C'est finalement fort agréable. Vous dansez mademoiselle ? |