Château Brutal
Château brutal est brutal mais pas château. Sur scène, ils sont deux. Un joue de la guitare, l'autre de la batterie. Ensemble, ils chantent. C'est sûr : ça tape. Trois titres et le batteur en nage est fissa torse nu. Ce qui sort passe du bon Rockabilly au Hard Rock des années 80. Ce qui m'est venu alors était un mélange entre Chevreuil, pour leur côté duo qui mouille la chemise, et The Lonesome Organist parce que cela sonne comme certains titres très rock n'roll étiquetés "attention rock pure et sans fioriture".
Leur mise en scène sobre ne les empêche pas de jouer avec le public, bien au contraire. Après tout, pourquoi ne pas rire pendant un concert : cela n'enlève rien au sérieux de leurs compositions.
Pourtant, cela ne va pas de soi. Tout le monde n'y trouve pas son intérêt. Même si le bar ne s'est pas rempli au fur et à mesure de leur prestation, les commentaires qui fusaient ce soir étaient fort divergents. Les "c'est nul" et "c'est trop bon" étaient tous deux de la partie. Aussi, on peut s'interroger sur la qualité du concert si cela avait été plus long. Il n'est certain que cette formule tienne plus d'une heure. C'est un peu le risque que l'on prend lorsqu'on est peu sur scène. Il n'est pas aisé de se renouveler tout en gardant sa marque de fabrique. Certains groupes y arrivent fort heuresement. Pourquoi Château Brutal ? To be continued...
N.B : En fin de concert, on notera la participation de Sushi des Green Vaughan forte en énergie.
Diva
Que dire ?
Elles sont deux. Elles portent des combinaisons moulantes. Dance sensuelle ? Chants ?
Bref, musique électro pour spectacle de fin d'année à base de simulacres robotiques.
Mi ami
Musique transcore sans saveur. Mèche qui donne le beat et chante. Il paraît que la version trio basse-batterie-chant était surprenante. J'ai du mal à le croire.
Battles
Directement, nous sommes plongés dans l'univers des infra basses puissantes. On n'y est pas plongé pour rien. La batterie, les cordes électriques, les claviers (eh oui, l'un d'eux joue parfois sur deux claviers en même temps) se mélangent avec justesse.
Parfois, le beat est electro-jazz. Parfois, il est clairement rock. Le trio prend soin de savemment diluer leur morceau. On dit que plus c'est long, plus c'est bon. Cette fois, c'est vrai. Sur le plan scénique, le jeu de lumières est vif. Cela enrobe très bien les titres. Lorsque qu'il y a un chant à ajouter au morceau, une vidéo du chanteur(se) est diffusée. C'est en somme un(e) chanteur(se) virtuel(le). Cela fonctionne bien. |