Samedi,
arrivé sur le site vers midi (loupé
Doggystyle et Jetsex arghhh), direction
la Main puis la Velvet Stage pour Transmission
O et Morgue respectivement hardcore
doom et death métal, qui ne m’emballèrent guère.
Premier gros rendez-vous de la journée : Paint
the town red sur la Main. Un bon gros post hardcore à
la Shaï Hulud avec chanteur petit gabarit mais grosse patate.
Ensuite 2ème grosse claque du week-end avec Defdump.
Juste ce qu’il faut de métal, de hardcore et d’émo
pour un résultat de toute beauté (et oui parler de
beauté, de finesse et de hardcore ensemble n’est pas
une hérésie, qu’on se le dise). On prend les
cris en pleine face et on en redemande.
Direct après c’est Caliban
qui entre en lice. La référence métal hardcore
allemande (proche d’un Hatebreed
ou d’un Arkangel) balance du gros
son qui tâche comme du gros rouge. Seul reproche, ce show
aurait été encore mieux, encore plus puissant dans
l’intimité de la petite salle. Une chose est sûre,
le hardcore n’est pas taillé pour les stades (on laisse
ça à Johnny), il n’empêche qu’ils
ont bien allumés le feu.
Passons sur I Defy et Dying Fetus (quel
nom quand même). 15h40 sur la Velvet arrive la 3ème
claque du festoch : Walls of Jericho.
Un groupe qui déstructure le hardcore classique de par sa
créativité à la fois musicale mais surtout
vocale. En effet, c’est une femme (Candance)
qui pose une bonne voie hardcore, puissante sur cette musique, a
priori, de mâles. Je suis soufflé, c’est mieux
live que sur albums : à découvrir très vite.
On enchaîne avec le groupe le plus "pop" de ce
festival, j’ai nommé Funeral for
a friend : des passages emo relou heureusement sauvés
par des bons gros moments violents où le batteur beugle comme
un cochon, en gros c’est 50/50.
Un
saut horaire de 2 heures pour arriver enfin à un autre groupe
qui a pesé lourd dans ma venue : The Dillinger
Escape Plan, en un mot RAVAGEUR !
Dillinger est le groupe de hardcore torturé, ultra technique
par excellence, la référence pour tout bon coreux
qui se respecte.
Une musique ultra technique (le batteur est un ouf au même
titre que les autres zicos), les gratteux et le bassiste convulsent
sur leurs instruments et sautent dans tous les sens alors que le
chanteur, ou plutôt le hurleur, est posé tranquille.
Une masse de muscle qui hurle comme un damné en prenant des
poses bien martiales (un peu trop même).
Personnellement je préférais l’époque
Calculating infinity, mais il faut
reconnaître que le nouveau (Greg Puciato
qui officiera pour la 1ère fois sur l’album
Miss machine à venir en août) vaut son pesant
de cacahuètes. Un rouleau compresseur à ne pas louper
sur scène tant ils sont impressionnants.
Un petit tour à Killswitch Engage,
impressionnant même si je n’aime pas beaucoup, et un
petit état des lieux du reste du festival s’impose.
On retrouve des stands merchandisings avec tee-shirts, badges,
cds (à prix très intéressants), un stand de
tatouage, un mini chapiteau avec de la zic non-stop (principalement
du punk, pas étonnant c’est Lemon
Ed, chanteur d’UMFM, qui fait le d.j). On retouve aussi
des stands bouffe, les classiques : sandwichs, frites…, et
les originaux : paella, poulet au curry, crêpe. Les grapheurs
auront aussi été à l’honneur avec une
surface en bois de 50m de long comme support à leur art.
Une mini rampe a été même installée pour
l’occasion. Bref c’est toute une vie parallèle
à la musique sur les scènes qui est en place, c’est
ça aussi un festival.
20h30, début du service au bar. On y retrouve les collègues
et les éternels piliers de comptoir avec qui il est très
drôle de discuter. Je suis parti à servir de la bière
jusqu’à 2 heures du mat’ et le moins que l’on
puisse dire c’est que c’est une activité pas
vraiment contraignante et très amusante. Parler avec des
gens réunis autour de la même passion pour la musique
(et pour la bière pour un bon nombre), abreuver les pogotteurs
assoiffés, tout ça pendant 5 malheureuses petites
heures par jour pour se faire un festival comme celui-là,
c’est vraiment un cadeau : vive le bénévolat
!.
Bref, un rapide tour à Meshuggah puis
à Fear Factory (le grand come-back)
histoire de prendre la température, mais pas assez long pour
en parler.
La journée toucha à sa fin, et encore une fois elle
aura été riche en surprise et en bruits, le repos
est bien mérité.
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