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Le Fil  (Saint-Etienne)  mardi 7 février 2012

Souhaitant nous réchauffer un peu en ces récentes périodes glaciaires, nous décidâmes avec quelques amis d'aller assister à un bon vieux concert de rock.

Ce soir là, notre véhicule ne résista pas à ce froid Sibérien et nous abandonna à une centaine de mètres du Fil, où avait lieu le concert. Nous prîmes alors notre courage à deux gants afin d'affronter la forte négativité des températures extérieures et rejoindre cette salle très positive (bon OK j'arrête le passé simple).

Headcharger aura pour rôle de (ré)chauffer la salle avant la tête d'affiche. Ce qui frappe le plus en apercevant ce groupe Caennais pour la première fois, c'est leur apparence !

Victimes de la mode, tout droit sortis d'un catalogue de streetwear, tellement cliché américain, option tshirt métal/hardrock ou chemise à carreaux, petite chaîne pour sécuriser son portefeuille dans la poche arrière du jean, bandana ou bien bracelet éponge, la totale !

Mention spéciale au batteur en débardeur, bermuda, chaussettes montantes à rayures et le comble pour un rockeur virile : les aisselles épilées...

C'est vrai qu'on les imagine bien entre potes avachis sur un canapé, bière à la main pour matter le superbowl à la télé. Côté scène, c'est aussi orienté "States", du bon hardrock "ascendant" métal qui ne sort pas des standards du style mais qui donnera rapidement au public l'envie de "headbanger" un peu sans pour autant s'enflammer.

Le chanteur à une voix parfaite pour ce genre de musique : rauque et éraillée à souhait sans pour autant faillir alors que n'importe qui serait aphone au bout de 10 minutes d'exercice. Justement ce dernier insuffle toute l'énergie du groupe (les guitaristes préférant s'appuyer sur leur retour de scène), il est le seul à mouiller le t-shirt en allant chercher la confrontation avec son auditoire, remuant ses points penché sur le bord de la scène avec un regard furieux comme s'il avait envie de prendre chaque spectateur un par un et les secouer en leur disant "réveilles-toi, c'est du rock bordel ! Bonne prestation pour ce groupe avec un son (trop) propre et lisse, mais il manquait quelques épices pour relever un peu leurs morceaux. Je soupçonne un peu les ingés son d'avoir volontairement limité et aplati leur rendu sonore afin de créer un réel contraste avec le groupe suivant...

Les Nashville Pussy eux ont un vrai look made in USA in the nineties, et plutôt négligé contrairement aux premiers. De même, leur matériel musical n'est pas dernier cri mais plutôt des valeurs sûres du rock, comme leurs vieux amplis Marshall par exemple. Leur style, ils ne le cherchent pas mais l'expriment. Normal, ils n'ont jamais cessé d'écumer les salles de concerts depuis le milieu des années 90 donc ils ont eu le temps de se trouver musicalement parlant.

Du hard rock old shool pur grain, avec des riffs bien tranchants et des petits solos en veux-tu en voilà, les ingrédients principaux pour passer de bons moments de rock'n'roll, même si le batteur est un peu en retrait avec un jeu très classique et pas assez lourd. Les guitares elles, sont très bien équilibrées. La guitare rythmique, une Gibson Explorer tenue par le chanteur Blaine Cartwright, à un son compressé et profond, alors que la guitare "lead" de Ruyter Suys a beaucoup plus de médium, de grain et de brillance lui permettant de belles percées.

Cette dernière, mariée au chanteur, est connue pour ses extravagances sur scène, mais ce soir se sera "seulement" une formidable démonstration de talent. Armée de sa Gibson SG, c'est vraiment la version féminine d'Angus Young, jusqu'à sa façon de se déplacer et ne pas se prendre au sérieux. Sa maîtrise de la guitare à faire pâlir de nombreux guitaristes, ses mimiques, son jeu de scène imprévisible, ses solos instantanés et sa chevelure blonde frisée font dégager d'elle une impression de "jument indomptée à la crinière de feu".

Pour leur dernière chanson en fin de rappel, elle cassera toutes les cordes de sa SG en tirant dessus tandis que Blaine, lui, videra une bouteille d'eau sur scène afin d'effectuer une glissade sur les genoux. Le public fut conquis et rien que pour madame Nashville Pussy, ce concert valait le détour et accessoirement devoir trouver une solution alternative pour rentrer chez soi. Merci pour cette chaleureuse soirée rock au cœur de ces jours glacés.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

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L'interview de Headcharger (samedi 9 octobre 2021)

En savoir plus :
Le site officiel de Nashville Pussy
Le Myspace de Nashville Pussy
Le site officiel de Headcharger
Le Myspace de Headcharger

Crédits photos : Eric Ségelle (Retrouvez toute la série sur Taste of Indie)


Claude Crépet         
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