Massive Passive n’est pas un mauvais disque, loin de là. Pourtant…
Jean-François Mouliet (alias PacoVolume) a sorti les grosses guitares, les mélodies en superposition, les refrains pop… On est loin du musicien multi-instrumentiste du premier album, Manhattan baby ou des débuts quand il a été en 2007 révélation du concours CQFD des Inrockuptibes. On a à faire ici à un vrai groupe et à une production taillée sur mesure par Julien Delfaut (Revolver, Phoenix, Woodkid). Tout dans ce disque est à l’avenant, les chansons sont plutôt bien écrites, il y a nombre de tubes potentiels comme "Yallah Shalom", "Master Writer", "Olaf & Paul" ou "Galaxy Of Stars" et "Palest Winter Light". Ça rock, c’est entraînant, il y a de la reverbe, de la distorsion et même une pointe d’humour et d’ironie. On pense à l’Angleterre, aux années 90, pourtant…
Pourtant, PacoVolume n’est pas anglais, PacoVolume n’est ni Jarvis Cocker, ni Brett Anderson, et si ce Massive Passive (nom emprunté à un équaliseur utilisé en studio) à de nombreux atouts, il lui manque un supplément d’âme voire une pointe de singularité pour emporter complètement la mise. Mais rappelons-le, Massive Passive n’est pas un mauvais disque, loin de là ! |