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puce Francesca, Maîtresse de Borgia
Sara Poole  (MA Editions)  novembre 2012

Qui aurait pu prédire que les Mayas se tromperaient ? Qui aurait pu prédire que Francesca se ferait avoir comme une débutante ? Comment ça je m’avance ? Ah oui, il ne faut pas raconter la fin de l’ours avant de l’avoir épluché (ou un truc dans le genre)… Bref, Sara Poole (rien à voir avec la piscine) récidive pour la troisième fois dans son épopée de la famille Borgia (qu’elle a choisi d’écrire après avoir découvert un parterre de digitales sous sa fenêtre) : Francesca, Maîtresse de Borgia.

La suite de l’ascension de Rodrigo Borgia (couronné Pape Alexandre VI), à travers son empoisonneuse (une autre forme de garde rapprochée de l’époque) : Francesca. Mais quelle gourde ! Ah non, il ne faut pas dire ça, elle est quand même la bodygardienne du Pape, une fonction qu’il ne faut pas prendre à la légère, mon vieux ! Bon, c’est vrai que sa vie n’est pas facile, elle aurait bien épousé le papa de Nando, lui aurait fait plein de petits marmots (au papa !) et ils auraient vécu heureux et longtemps.

Oui mais la vie en a décidé autrement, sa maman (celle de Francesca) a été sauvagement assassinée peu de temps après sa naissance (celle de Francesca), pour des raisons obscures (l’assassinat), son papa a donc déménagé et a changé de boulot : bodygarde de Borgia. Cool. Mais pas trop. Vu qu’il s’est fait assassiner (sauvagement lui aussi) dans l’exercice de ses fonctions. Francesca (si vous suivez, c’est sa fille) le venge proprement et le remplace au pied levé. Ce qui contrecarre ses plans de gentille femme au foyer… Forcément.

Enfin pas trop, parce que tu peux pas passer ton temps dans ton bain, te droguer et te taper le fils de Borgia quand t’es femme au foyer (gentille)… Oui, c’est ce qu’elle fait. Ah non, j’allais oublier quelque chose, elle boit de la tisane aussi (il faut bien un geste semi-civilisé quand même). MAIS… MAIS… (je garde le meilleur pour la fin)… MAIS… Elle lutte constamment contre la "noirceur de son âme". On se demande bien pourquoi, tiens…

Franchement, l’idée est géniale, les romans valent la lecture, vraiment. Mais je ne suis pas convaincue par le personnage de Francesca. Elle est sacrément intelligente, a une connaissance très fine des poisons, reconnait le goût des framboises du vin rien qu’en le regardant, elle a tout a fait connaissance de son "métier", conscience que se faire traiter de strega (sorcière), c’est chiant, mais ça permet d’avoir un ascendant certain sur ses pairs… Et à côté de ça, elle fait confiance à une inconnue, comme ça, alors que même mon chat avait senti le piège (oui, je lui fais la lecture, et alors ?). Bon, c’est vrai que si elle ne lui avait pas fait confiance, il n’y aurait pas eu d’histoire, mais elle aurait pu en raconter une autre.

Et avec tout ça je n’ai même pas contextualisé l’intrigue, qui est d’ailleurs noyée dans les préoccupations vestimentaires de l’héroïne dans le roman. En gros, Borgia est sur le trône grâce au soutien des juifs et des espagnols qui leur envoient un émissaire (un truc protocolaire de l’époque). Petit problème politique : s’il se fait assassiner, les espagnols ne seront pas contents et retireront leur soutien à Borgia, en le détrônant par exemple. Et les opposants à Borgia ont très très envie que ça arrive. Deuxième problème (qui a toute son importance, pour donner plus de légèreté au livre ? Pour personnaliser le récit ? Pour rendre le 15ème siècle hype ?), Herrera (l’émissaire espagnol) est follement amoureux de César Borgia (qui fricote avec Francesca). Les feux de l’amour ont commencé : "comment protéger un homme qui aime le même homme que moi et qui m’en veut de ça ?" se demande la noirceur de son âme…

Au bout du compte, Sara Poole tire bien son épingle du jeu du roman, son personnage futile et plein de sombritude, pardon, de "noirceur" aborde plus légèrement l’ambiance empesée de l’épopée Borgia, et ce n’est pas plus mal au bout du compte. Même si les personnages n’évoluent pas d’un poil, au moins ils nous restent familiers.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :
La chronique de "Francesca, empoisonneuse à la cour des Borgia" du même auteur
La chronique de "Francesca, La Trahison des Borgia" du même auteur

En savoir plus :
Le site officiel de Sara Poole


Nathalie Bachelerie         
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