The Buttshakers, le nom du groupe invite clairement à remuer son boule, et on le fera pendant 40 minutes ou presque. En solo, en duo ou en groupe, c'est un peu une affaire de sexe, ça sent le revival à plein nez, ça fleure bon les cuivres, ça sent bon la cigarette, l'alcool et autres substances.
Ciara Thompson, la voix rageuse, mène son groupe d'une griffe de maîtresse ! Quand on l'écoute, on pense à Betty Davis (très sensuelle voire sexuelle, ndlr : à écouter impérativement, l'album Nasty Gal), on peut penser aussi au début de la grande prêtresse Tina Turner avec son mari à la main lourde.
Douze titres qui vous transportent à une époque que la plupart d'entre nous n'avons malheureusement pas pu connaître, faute d'être nés. Efficace de bout en bout, la fièvre et l'excitation monteront petit à petit jusqu'au final épique avec la reprise de Bunker Hill, "The girl can't dance"... très rock'n'roll !
Bref, si vous avez des doutes, allez donc voir The Buttshakers en concert, le groupe passera probablement pas loin de chez vous. Notamment à Paris, le 15 mai, au Point Ephémère. |