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Palais Galliera  (Paris)  Du 8 mars au 23 août 2015

Le Palais Galliera présente la première rétrospective consacrée à la grande couturière Jeanne Lanvin.

Modiste de formation, elle n'a pas vingt ans quand, en 1885, elle se met "à son compte" en lançant sa petite entreprise qui, en 1909, avec sa première collection de haute couture, devient la Maison Lanvin qui a survécu au décès de sa fondatrice et traverser le 20ème siècle.

Réalisée conjointement par le Palais Galliera et la Maison Lanvin, l'exposition a été supervisée par Alber Elbaz, le directeur artistique de cette dernière, qui l'a placé sous le signe de l'hommage et d'une approche chrono-thématique pour l'ordonner autour de ce qu'il nomme "le rêve de la mode"

Le commissariat est assuré par Olivier Saillard et Sophie Grossiord, respectivement directeur et conservateur général au Palais Galliera, qui ont sélectionné une centaine de modèles déclinant le style Lanvin présentés dans une éblouissante scénographie en miroir imaginée par Alber Elbaz et mise en oeuvre par Laurence De Bris.

Outre l'évidence de son esthétisme, celle-ci permet, par des miroirs inclinés, de refléter à la verticale des modèles fragiles.

Tout comme le miroir triptyque offre une visualisation périphérique de modèles dont la coupe affecte toutes les parties du vêtement.

Madame Lanvin - L'élégance française

Visant la clientèle du gotha épris d'élégance et de luxe, Jeanne Lanvin n'est ni une excentrique ni une révolutionnaire de la mode et son style résulte d'une pratique judicieuse de l'hybridation.

En premier lieu, une hybridation bien tempérée du classicisme et de l'ornement flamboyant soulignant la simplicité de la coupe qui concourt au premier, lui-même tempérant le côté ostentatoire du second.

Ainsi ses premières robes de la game noir et blanc attestent de la technique maîtrisée de ses ateliers.

Ele se traduit par la virtuosité des découpes, des appliques et des surpiqures, souvent matelassées, sur les matières essentiellement fluides et légères, telles le crêpe et le satin.

Ce qui instaure le jeu de transparences qui constituent un des éléments de son vocabulaire.

L'ornement, c'est le goût pour la tonalité or et le recours récurrent aux broderies, perles, paillettes et cristaux Swarovski.

Leur profusion atteindra son acmé avec les "robes-bijoux" des années 1925-1927 qui use du procédé du trompe-l'oeil.

En second lieu, s'inscrivant dans une tradition historisante de la haute couture, elle procède à une déclinaison contemporaine des codes du costume du 18ème siècle.

Elle crée ainsi des "robes de style", dont la ligne avec une taille fine et une jupe bouffante annonce le new look des années 1950.

Ces robes qui vont audacieusement à contre--courant de la silhouette tubulaire de l'époque connaissent un grand succès et assurent sa notoriété.

Son inspiration ne connaît pas de limite spatio-temporelle puisqu'elle puise aussi bien dans l'époque médiévale et les motifs exotiques et ethniques qui correspondent également aux vogues successives que connaissent les arts décoratifs début du 20ème siècle avec le japonisme, l'égyptomanie ou la culture russe.

Il en va de même pour la peinture et sa sensibilité à l'art du Quatrocentto ne l'empêche pas de intégrer les motifs naturalistes de l'Art nouveau dans ses broderies ou d'user du géométrisme et des contrastes de couleur de l'Art déco.

Car si le noir synonyme de "chic ultime" est "la" couleur de Jeanne Lanvin, qui associée à l'or préside à sa griffe, elle ne cède toutefois pas à la monomanie chromatique.

En effet, elle une gamme chromatique singulière et originale avec le bleu Lanvin, le vert Velasquez et le rose Polignac qui sont concoctés dans ses propres ateliers de teinture.

C'est incontestablement dans le registre du "Grand soir" que s'illustre Jeanne Lanvin avec des robes de prestige.

Dont la magistrale robe "La Cavallini" en taffetas noir avec son imposant noeud brodé de fils argent, de perles et de cristaux Swarovski qui ouvre le bal et clôt cette spendide monstration.

 

En savoir plus :

Le site officiel du Palais Galliera

Crédits photos : Pierre Antoine
avec l'aiimable autorisation du Palais Galliera


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