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Room on fire  (-)  octobre 2003

Il était une fois en 2001 un groupe sorti de nulle part : The Strokes, avec un chef d’œuvre sous le bras, Is This It ? , truffé d’hymnes imparables ("Modern Age", "New York City Cops" ou encore "Take It Or Leave It") : la hype d’alors fut plus incroyable encore que lors de l’éclosion d’Oasis en 1994. Le revival rock’n roll n’en était alors qu’à sa genèse, le look, l’attitude, tout semblait encore si frais, si ce n’est la musique évidemment pour qui connaît ses classiques punk NYC 77’ 78’ – Television, Blondie, Heartbreakers … –.

Repoussée suite à l’annulation aux Inrocks en novembre 2001, la première apparition parisienne du groupe new-yorkais a finalement lieu le 18 mars 2002 à la Mutualité, son énorme, look impeccable mais jeu de scène désespérément inexistant. Frustration confirmée quelques mois plus tard à Leeds – avec un Julian Casablancas cloué sur sa chaise pour cause de jambe de bois – malgré quelques inédits alors encourageants. Voilà à quoi ressemblaient les Strokes de la grande époque, de gentils garçons arborant une "I’m Straight" attitude, un premier disque énorme, des concerts sold out mais des musiciens, un peu trop dans le rang, désespérant statiques sur scène.

Et puis les Stokes ont continué à tourner. Longtemps. Très longtemps. Jusqu’à visiblement complètement perdre leurs repères et accoucher d’un deuxième album mou du genou au possible, Room On Fire.

En effet, au moment où le groupe a enfin grandi, avouant quelques soirées de bitures et de légères addictions, voici que sort cet album raté qui plus est à la pochette hideuse. Curieux avait tout d’abord été le rapprochement envisagé avec Nigel Godrich au final mort dans l’œuf au profit du Gordon Raphael ayant déjà sévi sur le premier effort. Pourtant seule une désagréable impression de gueule de bois se dégage de cet incompréhensible résultat : des compositions d’une faiblesse surprenante, une production digne d’un mauvais groupe débutant surtout au niveau de la voix bourrée d’effets du plus mauvais … effet.

Tout porte donc à croire que Is This It ? n’était qu’un feu de paille sans lendemain. En deux ans, Julian Casablancas aura été incapable ne serait-ce que d’approcher le niveau des compositions du premier album, il est vrai peaufinées depuis l’adolescence.

Les Strokes ont été les catalyseurs de la vague des groupes en ‘The’, ils viennent d’en signer l’arrêt de mort officiel. A eux seuls revenait le droit de décider de la suite à donner au mouvement.

Nous en resterons donc là.

 

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