Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Arman Méliès
Vertigone  (At(h)ome)  octobre 2015

Le nom d’Arman Méliès vous est probablement familier. Outre sa discographie personnelle (ses expériences ?), ses collaborations avec Bashung, Thiéfaine ou Julien Doré ont fait de lui un personnage récurrent du microcosme musical de la pop française. Quand j’ai vu ce Vertigone dans la liste des albums à chroniquer pour vous, les grenouilles, quand j’ai vu qu’aucun chroniqueur ne l’avait encore choisi, quand j’ai compris que j’arrivais juste à temps, je suis resté un moment interdit, stoppé par la stupeur. Puis j’ai foncé.

Play >

"Constamment je brûle"... Entrée en matière douce, puissante, tendue, déchirée, apaisée. Un premier titre parfait, quelque part entre pop dans la mélodie et rock dans l’esprit, très fort. A l’image de ce Vertige parti. Si j’ai d’abord parlé de pop et de rock, il y a de la chanson dans l’écriture et la composition de ce disque. De façon générale, je veux dire. Ce qui est frappant, c’est cette synthèse entre les trois, la maîtrise dont fait preuve Arman Méliès est impressionnante. Dans l’orchestration, bien sûr - ceux qui ont suivi son parcours s’y attendait - mais aussi dans tous les aspects de cette alchimie fragile qui fait de quelques notes et mots une chanson, d’un ensemble de chansons, un album.

Mélange des genres, des époques, par touches instrumentales, Vertigone emprunte les codes des décennies passée, 70, 80, 90, 00, pour faire un disque de 2015 totalement singulier. On y croise les fantômes de ses albums précédents, nappes synthétiques, retenue, intelligence et une certaine noirceur. Pourtant, c’est bien le feu qui ouvre, le feu qui couve, et si le froid électronique n’est jamais loin ("Tessa"), c’est pour mieux se laisser prendre par la folie du vent (on pensera à Bashung). La suite n’est qu’alternance entre folk électrique posée et envolées saturées, basses lourdes, musique inspirée (la piste éponyme vous laissera sans voix) et fiction cinématographique. De bout en bout, jusqu’à la dernière note, on reste accroché à la passion qui porte ce vertige.

[] Stop

Neuf chansons au sens traditionnel du terme, de ces chansons que l’on peut jouer simplement avec une guitare, neuf titres qui slaloment entre guitares, synthés ou saxophone (oui !) avec élégance, neuf morceaux habités par une voix fiévreuse comme jamais, mûre, profonde, déchirante, neuf pistes qui composent un disque inattendu après le froid IV et confirment qu’Arman Méliès est de ces artistes qui cherchent toujours ce qu’il y a plus loin, ce qui est caché au regard.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Néons blancs et Asphaltine de Arman Mélies
La chronique de l'album Les tortures volontaires de Arman Méliès
La chronique de l'album Casino de Arman Méliès
La chronique de l'album Roden Crater - Basquiat's Black Kingdom - Laurel Canyon de Arman Méliès
La chronique de l'album Obaké de Arman Méliès
Arman Méliès en concert à La Maroquinerie (2 février 2006)
Arman Méliès en concert au Festival Les Inrocks 2006
Arman Méliès en concert au Divan du Monde (14 mai 2008)
Arman Méliès en concert au Festival MaMA 2015 (6ème édition)
L'interview de Arman Méliès (14 juin 2006)
L'interview de Arman Méliès (21 avril 2008)
L'interview de Arman Méliès (mars 2021)

En savoir plus :
Le site officiel de Arman Méliès
Le Bandcamp de Arman Méliès
Le Soundcloud de Arman Méliès
Le Facebook de Arman Méliès


Alex BBH         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
• A lire aussi sur Froggy's Delight :

• A écouter aussi sur Froggy's Delight :

Arman Melies (21 avril 2008)


# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=