Musique sep Théâtre sep Expos sep Cinéma sep Lecture sep Bien Vivre
  Galerie Photos sep Nos Podcasts sep Twitch
 
recherche
recherche
Activer la recherche avancée
Accueil
 
puce puce
puce Bertrand Belin - Françoiz Breut
Le Trianon  (Paris)  mardi 15 décembre 2015

Il y a fort longtemps, une décennie, quelque part dans un studio d'enregistrement parisien, j'avais eu la chance de faire partie des quelques happy few ayant assisté au showcase de lancement du premier album de Bertrand Belin.

Belin avait déroulé quelques titres, un peu timidement avec quelques petites saillies verbales, déjà histoire de se détendre. Tout timide ensuite pour affronter le public venu le féliciter. Je me souviens que Benabar était là. Belin était son guitariste à l'époque (eh bien oui, dans la vie, Benabar a plutôt l'air sympa pour répondre à la question que vous vous posez secrètement).

Belin, on l'a suivi ensuite de concerts avec Fantazio en albums, en passant par une belle session dans le noir de l'Hypernuit. Un Parcs et un Cap Weller plus tard, cette soirée au Trianon signait les retrouvailles par scène interposée. Non sans crainte tant on avait peur que le garçon ait un peu changé de cheval pour aller galoper sur des terres moins arides mais moins propices à la poésie musicale du bonhomme (un peu chiante m'avait-on soufflé dans l'oreillette).

Première chose rassurante autant qu'étonnante, le Trianon est archi plein ! Voilà qui est agréable à voir pour un artiste somme toute pas des plus accessibles musicalement parlant. Mais il est des mystères heureux. Autre joie de la soirée. Françoiz Breut jouait en première partie accompagnée de Stéphane Daubersy du groupe belge Miele et, cerise sur le gâteau, de Christian Quermalet le temps d'un duo. 30 petites minutes mais on sait déjà que la soirée sera bonne quoi qu'il arrive. Toujours autant de charme chez Françoiz Breut et une voix tellement envoûtante. Deuxième surprise de la soirée, le public ne semble vraiment pas là par hasard et apprécie en connaisseur. Ça fait du bien.

Belin arrive enfin accompagné de son groupe (dont la remarquable Tatiana Mladenovitch - Fiodor Dream Dog - à la batterie) sur une scène à la déco élégante aux couleurs de Cap Weller. Classe. Démarrage à froid impeccable, sans forcer avec un Belin à l'aise et heureux sur scène. Il déroule son chant et son jeu de guitare accompagné d'un jeu de jambe inimitable avec tant de facilité que c'en est presque insolent. Mais quel plaisir de le retrouver ! "Hypernuit" se paie le luxe de débarquer quasiment en début de show, c'est que Belin commence à avoir quelques classiques à aligner, pas besoin du "tube" pour le rappel. Classe, ça aussi.

Tout comme les intermèdes parlés, entre les morceaux mais surtout pendant, qui vous cueillent comme un fruit mûr. Surprenantes d'abord, ces interventions, toutes sur un même modèle qui, par sa répétition, devient totalement hypnotiques. Il y sera question de cette fameuse histoire du pis de vache de "Hypernuit", de solitude ou une chambre qui n'est pas la sienne notamment. Drôle et absurde comme du Rollin.

Belin nous mène en tout cas là où il veut et on n'y oppose aucune résistance. Portés que nous sommes par son élégance nonchalante, son jeu de guitare parfait, sans jamais jouer les Guitar Hero, même quand il se met à genou devant ses musiciens. Musiciens également impeccables, rendant le concert beaucoup plus rock et immédiat que les versions disques, ce qui est parfait. Les chansons sur disques nécessitant d'être apprivoisées, écoutées et réécoutées. Ici, c'est immédiat, ça claque, ça vous secoue. On pense à Bashung, Rodolphe Burger mais surtout à Murat dans cette façon de relire ses morceaux différemment (la tournée Mustango faisant office de référence) sur scène, prise de risque face au spectateur qui a parfois du mal à retrouver ses repères mais ultra jouissif de redécouvrir les morceaux plein d'énergie, d'autodérision portés par le plaisir évident des musiciens et de Belin d'être là.

Le groupe nous tient en haleine du début à la fin sans aucun temps mort, sans jamais ressentir le moindre flottement ou la moindre lassitude. Belin s'éclate et nous avec dans un grand show rock'n'roll qui rendrait presque l'album fade s'il n'avait pas d'autres qualités ! À voir sur scène donc sans hésitation lors de sa tournée 2016 !

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album eponyme de Bertrand Belin
La chronique de l'album La perdue de Bertrand Belin
La chronique de l'album Hypernuit de Bertrand Belin
La chronique de l'album Cap Waller de Bertrand Belin
La chronique de l'album Persona de Bertrand Belin
Bertrand Belin en concert au Studio Acousti (Showcase) (15 février 2005)
Bertrand Belin en concert à l'Espace Jemmapes (17 mai 2006)
Bertrand Belin en concert au Festival FNAC Indétendances 2007 (vendredi)
Bertrand Belin en concert à La Flèche d'Or (mardi 26 juillet 2012)
Bertrand Belin en concert à Colisée (7 mars 2013)
L'interview de Bertrand Belin (samedi 9 mars 2019)
La chronique de l'album A l'aveuglette de Françoiz Breut
La chronique de l'album La chirurgie des sentiments de Françoiz Breut
La chronique de l'album Flux Flou de la Foule de Françoiz Breut
Articles : Listen in Bed - La sélection de Françoiz Breut (émission 13 saison 3)
Françoiz Breut en concert au Festival Le Printemps de Bourges 2005 (mercredi)
Françoiz Breut en concert au Nouveau Casino ( 15 mai 2009)
Françoiz Breut en concert au Café de la Danse (lundi 18 février 2013)
La conférence de presse de Françoiz Breut (20 avril 2005)
L'interview de Francoiz Breut (3 janvier 2009)

En savoir plus :
Le site officiel de Bertrand Belin
Le Facebook de Bertrand Belin
Le site officiel de Françoiz Breut
Le Soundcloud de Françoiz Breut
Le Myspace de Françoiz Breut
Le Facebook de Françoiz Breut


David         
deco
Nouveau Actualités Voir aussi Contact
deco
decodeco
# 24 mars 2024 : Enfin le printemps !

Le printemps, les giboulées de mars, les balades au soleil ... la vie presque parfaite s'il n'y avait pas tant de méchants qui font la guerre. Pour se détendre, cultivons nous !. Ajoutons à cela nos chaines Youtube et Twitch et la semaine sera bien remplie.

Du côté de la musique:

"Dans ta direction" de Camille Benatre
"Elevator angels" de CocoRosie
"Belluaires" de Ecr.Linf
"Queenside Castle" de Iamverydumb
"Five to the floor" de Jean Marc Millière / Sonic Winter
"Invincible shield" de Judas Priest
"All is dust" de Karkara
"Jeu" de Louise Jallu
"Berg, Brahms, Schumann, Poulenc" de Michel Portal & Michel Dalberto
quelques clips avec Bad Juice, Watertank, Intrusive Thoughts, The Darts, Mélys

et toujours :
"Almost dead" de Chester Remington
"Nairi" de Claude Tchamitchian Trio
"Dragging bodies to the fall" de Junon
"Atmosphérique" de Les Diggers
quelques clips avec Nicolas Jules, Ravage Club, Nouriture, Les Tambours du Bronx, Heeka
"Motan" de Tangomotan
"Sekoya" de Tara
"Rita Graham partie 3, Notoriété", 24eme épisode de notre podcast Le Morceau Caché

Au théâtre

les nouveautés :

"Gosse de riche" au Théâtre Athénée Louis Jouvet
"L'abolition des privilèges" au Théâtre 13
"Lisbeth's" au Théâtre de la Manufacture des Abbesses
"Music hall Colette" au Théâtre Tristan Bernard
"Pauline & Carton" au Théâtre La Scala
"Rebota rebota y en tu cara explota" au Théâtre de la Bastille

"Une vie" au Théâtre Le Guichet Montparnasse
"Le papier peint jaune" au Théâtre de La Reine Blanche

et toujours :
"Lichen" au Théâtre de Belleville
"Cavalières" au Théâtre de la Colline
"Painkiller" au Théâtre de la Colline
"Les bonnes" au théâtre 14

Du cinéma avec :

"L'innondation" de Igor Miniaev
"Laissez-moi" de Maxime Rappaz
"Le jeu de la Reine" de Karim Ainouz

"El Bola" de Achero Manas qui ressort en salle

"Blue giant" de Yuzuru Tachikawa
"Alice (1988)" de Jan Svankmajer
et toujours :
 "Universal Theory" de Timm Kroger
"Elaha" de Milena Aboyan

Lecture avec :

"Au nord de la frontière" de R.J. Ellory
"Anna 0" de Matthew Blake
"La sainte paix" de André Marois
"Récifs" de Romesh Gunesekera

et toujours :
"L'été d'avant" de Lisa Gardner
"Mirror bay" de Catriona Ward
"Le masque de Dimitrios" de Eric Ambler
"La vie précieuse" de Yrsa Daley-Ward
"Le bureau des prémonitions" de Sam Knight
"Histoire politique de l'antisémitsme en France" Sous la direction d'Alexandre Bande, Pierre-Jerome Biscarat et Rudy Reichstadt
"Disparue à cette adresse" de Linwood Barclay
"Metropolis" de Ben Wilson

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

Les 4 derniers journaux
- 24 mars 2024 : Enfin le printemps !
- 17 mars 2024 : le programme de la semaine
- 10 mars 2024 : En attendant le printemps
- 03 mars 2024 : une giboulée de nouveautés
           
twitch.com/froggysdelight | www.tasteofindie.com   bleu rouge vert métal
 
© froggy's delight 2008
Recherche Avancée Fermer la fenêtre
Rechercher
par mots clés :
Titres  Chroniques
  0 résultat(s) trouvé(s)

Album=Concert=Interview=Oldies but Goodies= Livre=Dossier=Spectacle=Film=