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Come to Mexico  (Recreation Center)  octobre 2016

C’est dur de résister, mais mon honneur sera sauf, je refuse de me vautrer dans la lourdeur en appuyant fort à l’endroit de la référence (trop) évidente qui a inspiré le nom du groupe qui nous préoccupe depuis le 21 octobre, date de sortie de Come To Mexico. Je peux. Le. Faire. Go !

Totorro fait du math-rock, un genre plus si nouveau que ça qui regroupe finalement tout ce qui ne peut pas être casé autre part et qui demande une certaine connaissance de son instrument, dans un registre plutôt "rock", quoi que ce mot puisse vouloir dire. Comprendre : pour faire du math-rock tu as plutôt intérêt à jouer comme une brutasse et être aussi calé avec une guitare électrique qu’un jazzman avec un saxophone. Sauf si ledit jazzman est en fait pianiste, mais bon, on s’est compris.

Alors clairement la répétition de motifs courts et entraînants ne doit pas être un problème pour qui s’attaque à un album de Totorro. Mais une fois que l’on a admis qu’on se lassera difficilement de tous ces petits gimmick sympatoches, l’écoute de Come To Mexico devient un vrai plaisir, une aventure (et je pèse mes mots ma bonne dame).

De "Brocolissimo" à "Yaaaago", à "100% Repos", j’ai l’impression d’écouter ma version rêvée des bandes originales d’un jeu Sonic. Et c’est un compliment parce que Sonic ça déchire. Ce n’est peut-être pas que la musique en elle-même qui me fait penser au hérisson bleu le plus badass de la galaxie, mais tout ce qu’elle m’inspire d’autre. Au-delà du titre de l’album qui sonne comme une invitation au voyage baudelairienne, c’est tout le disque qui pue le soleil, les copains, et la course folle derrière les anneaux dorés en compagnie d’un renard à deux queues et au genre ambigu.

Si cette comparaison ne parle pas à tout le monde, il reste des choses à dire, notamment que cet album est meilleur que son prédécesseur. Voilà je l’ai dit. Ici Totorro a su instaurer différentes ambiances, de façon plutôt évidente avec l’interlude "Ouad & Khaled", de façon plus subtile comme sur le titre "Come To Mexico" aux accents de pop festive qui contraste avec un son plus lourd qui tabasse sur le reste du disque. Ce n’est pas tout, les montées sont aussi plus maîtrisées qu’avant, en attestent "Tomate Polisson" et "Beverly Pills". La progression et le travail de découpage sur ce dernier titre en font vraiment un des meilleurs de l’album. Mais moi, mon préféré, c’est "Clara Mystère", parce que les paroles sont hyper représentatives de mon état d’esprit au moment d’écrire cette chronique, et parce que le début me fait penser au temple du temps dans Ocarina of Time (note pour plus tard : plus de jeux vidéos après ma tisane du soir).

La release party c’était le 3 novembre au point FMR et c’était l’occasion de prouver que Totorro ne démérite pas en live. Après le passage de La Jungle, dont j’aurais bien mille chose à dire si le temps qui m’est imparti n’était compté (pas le moelle de prolonger plus ce pavé de texte), Totorro monte sur scène pour défendre Come To Mexico en annonçant d’emblée qu’ils sont en rupture de stock et que "Démerdez-vous avec ça". L’album étant ce qu’il est, ce n’est pas plus étonnant que ça et je suis contente pour eux qu’il se soit bien vendu. Malgré un concert en deux temps (la première moitié du set a souffert d’un regrettable problème de son au niveau de la partie rythmique, rien que l’on puisse imputer au groupe ceci dit), la formation à cinq têtes a joué devant un public conquis. L’ambiance était au top, on n'a pas vu le temps passer et en prime on a eu le droit de faire un p’tit beach volley des familles avec un cactus gonflable.

Au sujet du cactus d’ailleurs, je dois faire mon mea culpa : c’est moi qui me suis barrée avec. J’avais pour intention de le rapporter au gentil merch’ boy à la fin du concert, mais il était débordé, il y avait du monde et j’étais fatiguée. Et aussi je le trouvais super chouette et j’adore les cactus et les choses gonflables, alooooooors…

Si vous voulez le revoir, je suis toujours prête à négocier : une interview, une pluie de vinyles, un gâteau au chocolat, une partie de Scrabble, je ne serais pas difficile. Bisous !

 

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En savoir plus :
Le site officiel de Totorro
Le Bandcamp de Totorro
Le Facebook de Totorro


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