Spectacle musical humoristique conçu par Sophie Jolis, mis en scène par Marinette Maignan et interprété par Sophie Jolis, Sophie Kaufmann, Samuel Beydon et Simon Gardaix.
Les Dézingués du Vocal qui avaient séduit avec le premier opus en 2013, reviennent dans une formation presque totalement renouvelée mais qui conserve totalement l'esprit et la vocation dédiée du groupe fondé par Sophie Jolis.
Celle-ci, qui signe les textes et arrangements vocaux avec la collaboration de Damiens Joëts pour la musique, a fédéré de nouveaux "fêlés du bocal" pour officier dans la chanson fantaisiste et le registre de son âge d'or, celui du cabaret des années 1960, qui, des Frères Jacques à Boby Lapointe, a porté haut le jeu de mots loufoque, du calembour à la paronomase.
Cette nouvelle mouture du quatuor DZV employé par la SSZ, la Société des Spectacles Zuniques, pour dérider le public en temps de crise et de morosité ambiante, ce sont les 4S. Soit deux gigolettes comédiennes-chanteuses portant le même prénom, Sophie Jolis, la brune, et Sophie Kaufmann, la rousse, et deux musiciens-chanteurs Samuel Beydon et Simon Gardaix, respectivement au piano et aux guitares. Au menu, une play-list placée sous le signe du farfelu et du cocasse, voire du potache, qui inclut quelques premiers morceaux de bravoure, tels les amours de Barbie et Ken, le tango du vendeur d'ail et l'ode à la lipopo-liposuccion. Et les musiciens pince-sans-rire victimes de fou-rire et les pétulantes chanteuses qui ne se prennent pas la tête mais se la "pètent" interprètent avec ferveur des inédits au bel avenir au rand desquels la complainte des cabinets, la rengaine des saucisses et le bal des cintres sans oublier la mort du cygne en 4 minutes 30.
Avec aux manettes Marinette Maignan, la Pininfarina du genre, les joyeux lurons, qui se définissent comme des "déca-vitaminés, ventri-loufoques, texto-maniaques et musico-mal élevés qui oscillent entre insolation et insolence, sémantique et toc", s'en donnent donc à choeur, et coeur, joie. |