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L’éclaircie  (PIAS)  novembre 2016

Le grand gaillard de Saule, du haut de son double mètre revient avec un nouvel album L’Eclaircie sorti au milieu du mois de novembre dernier. Découvert au milieu des années 2000 avec son premier album Vous êtes d’ici mais surtout de par son duo avec Dominique A et la chanson "Personne" sur l’album Western, je le retrouve une dizaine d’années plus tard avec curiosité.

Du temps a coulé sous les ponts depuis ses débuts, l’artiste a fait de nombreuses premières parties de grands artistes, a collaboré avec Sébastien Martel que j’aime beaucoup mais aussi avec Charlie Winston que j’aime moins, d’où mon éloignement petit à petit de sda musique.

Cette collaboration avec Charlie Winston avait abouti à l’album Géant en 2012, unanimement salué par la critique grâce notamment à la chanson "Dusty Men". Ce morceau, qui fit le tour des radios, aurait dû être un formidable accélérateur de carrière. Sauf que Saule va la traîner comme un boulet, se sentant coincé par ce tube, qu’il assume difficilement, jusqu’à l’éclaircie. D’où le titre de l’album…

L’album débute avec un titre très accrocheur, "Comme", dans lequel l’artiste affirme rapidement son indépendance musicale et artistique. Enervé et énergique, survitaminé, ce titre n’aura besoin que d’une seule écoute pour investir nos têtes et nous donner envie de le réécouter. L’artiste se libère de ses vieux démons dès la première chanson.

Au niveau des sons, on est évidemment bien loin du dernier album et c’est tant mieux. Exit Charlie Winston et son coté Cow-Boy, bonjour le Saule façon Dominique A aux jolis textes. Celui qui manie si bien notre langue française est de retour.

Les chansons s’enchainent, "Respire", titre un brin disco est capable de nous porter vers un dance-floor. "Delove song", dans la foulée, nous permettra de nous remettre des nos transpirations frénétiques. Très belle chanson sur le couple ou plutôt ce qu’il en reste parfois lors d’une séparation.

Arrive alors "L’éclaircie" qui donne son nom à l’album, jolie mélodie redondante à la guitare électrique. Le soleil apparaît, même en plein hiver, c’est beau, lumineux et bien écrit. Saule est bien de retour. Plus de doute possible. Il le confirme d’ailleurs, justement avec le titre suivant, "Je reviens". Les paroles sur la musique sonnent justes et c’est bien là l’essentiel. Le titre suivant "LC" ( elle sait) est une chanson plus grave, une chanson sublime, pour moi une des plus réussies de l’album avec une musique en forme de montée dramatique tout au long de la chanson. Chapeau l’artiste. La suite de l’album nous promet encore quelques petites pépites comme "La femme fantôme" et "On part" dans lesquelles Saule chante des passages en Anglais.

Saule nous offre donc un album où chaque titre a son propre charme. Cet album est une véritable éclaircie par rapport au précédent. Il est l’occasion pour Saule de montrer qu’il n’est pas l’homme d’un seul titre. On sent que le Géant a retrouvé le plaisir d’écrire, de composer loin des standards imposés par les grandes radios.

En même temps, L’éclaircie, par définition, ne l’empêchera pas de goûter de nouveau à la lumière qu’il mérite à la vue de son immense talent.

 

A lire aussi sur Froggy's Delight :

La chronique de l'album Géant de Saule
Saule en concert au Festival FNAC Indétendances 2006

En savoir plus :
Le site officiel de Saule
Le Facebook de Saule


Jean-Louis Zuccolini         
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# 5 mars 2023 : Une semaine riche en découvertes

Nouvelle semaine, nouvelles découvertes, en commençant par le replay de la MAG #62 et en passant par le théâtre, la lecture,la musique, le cinéma et on termine au musée pour quelques expos. Voici le sommaire.

Du côté de la musique :

"Simplifier" de Chistophe Miossec
"Family tree" de David Fakenham
"How to replace it" de dEUS
"Chord memory" de Jean Felzine
"L'homme invisible" de Patrick Coutin
"The vivian line" de Ron Sexsmith
"Nothing special" de Will Sheff
C'est bientôt le Hellfest, on vous en cause par ici
"Red forest" de Sarakiniko
"Origami" de Sylvain Fesson
"Golden planet sky" de The Coral Sea
"Mon frère c'est dieu sur terre", un spectacle de Thomas Fersen
et toujours :
"Arlequine" de The Rodéo
"The candle and the flame" de Robert Forster
Louis Chedid & Yvan Cassar en concert au POC
"Gorilla" c'est la 20eme émission de la saison 4 de Listen In Bed à écouter
"The great white sea eagle" de James Yorkston
Rencontre avec Camille Laily autour de son album "Crépuscule"

Au théâtre :

les nouveautés de la semaine :
"Barbe-Bleue" à l'Artistic Théâtre
"Créanciers" au Théâtre de l'Epée de Bois
"Le Retour de Richard 3 par le train de 9h24" au Théâtre La Bruyère
"Sans tambour" au Théâtre des Bouffes du Nord
"Les Forains" au Théâtre La Flèche
"Système d'exploitation" à La Folie Théâtre
"Qui va à la chasse perd sa place" au Théâtre d'Edgar
"Fridalilogue" au Théâtre Essain
"Vacances obligatoires" au Théâtre d'Edgar
"La Parure" au Théâtre Le Guichet-Montparnasse
"Lady Agatha" au Théâtre Saint-Georges
les reprises :
"La Foire de Madrid" au Théâtre Le Lucernaire
"Clara Haskil, prélude et fugue" au Théâtre du Rond-Point
et les autres spectacles à l'affiche

Expositions :

"Au delà - Rituels pour un nouveau monde" à la Fondation Lafayette Anticipations
et les autres expositions à l'affiche

Cinéma :

en streaming gratuit :
"Zombi Child" de Bertrand Bonello
"Téhéran tabou" de Ali Soozandeh
Petite soeur" Stéphanie Chuat
"Les cowboys " de Thomas Bidegain
"Ausgustine" d'Alice Winacour
"A corps perdu" de Sabrina Sarabi
et le cinéma de Jean-Pierre Mocky en 6 films

Lecture avec :

"8 jours en mai" de Volker Ulrich
"Deep me" de Marc-Antoine Mathieu
"Varlam" de Michael Prazan
"La dernière maison avant les bois" de Catriona Ward
"Teheran trip" de Mahsa Mohebali

Et toute la semaine des émissions en direct et en replay sur notre chaine TWITCH

Bonne lecture, bonne culture, et à la semaine prochaine.

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